jeudi 22 janvier 2009

Prendre de la hauteur...

www.altphotos.com

Elle a décidé de prendre de la hauteur…
Elle a pris cette décision soudainement…
Elle n’était pas forcément dans la meilleure tenue pour le faire
Mais peu importe…
Ce qui comptait, c’était le résultat…
Drapée de sa serviette éponge,
(Elle l’était elle-même éponge),
Elle se jucha sur un tabouret de fortune
Et entreprit de s’élever au-dessus de la situation…
L’occasion faisant le larron, la larronne…
(J’ai vérifié, bien qu’assez vilain phonétiquement, ce mot existe)
Elle décida d’en profiter pour ranger ses placards,
Traquant les cadavres qui pouvaient y séjourner
A titre d’anecdote, un tant soit peu révélatrice,
Elle ne pouvait pas s’endormir,
Elle se relevait même…
Quand une porte d’armoire n’était pas fermée
Dans la pièce où elle dormait…
Un bon tri ne ferait pas de mal…
Un nettoyage de printemps avant l’heure
Comme pour l’encourager à venir au plus vite…

217 commentaires:

1 – 200 sur 217   Suivant›   Les plus récents»
En passant a dit…

Que vit-elle du haut de son tabouret ? L'air y est peut-être plus pur, plus simple à respirer. Plus digne d'un envol.

Françoise a dit…

Moi, c'est lorsque j'étais petite fille que je vérifiais que les portes des placard étaient bien fermées, mais ce n'était pas pour la même raison...
Bonne soirée, Kat.
Je t'embrasse.

Kat Imini a dit…

En passant, la tête dans le placard avec les cadavres qui l'accompagnent, je ne pense pas que l'air soit plus pur... Sourire

Kat Imini a dit…

Françoise, qui sait peut-être a-t-elle gardé cette habitude depuis son enfance... Douce nuit à toi, je t'embrasse.

Jorge a dit…

Mais oui larronne existe et ne me semble pas désagréable sur le plan phonétique, même si son masculin est nettement plus courant.
En revanche, le savais-tu, escroc n'a pas de féminin...
Etrange, non ?

Jorge a dit…

Eh bien moi, en plus, je commencerais par lui piquer la serviette, et le reste je ne le raconte pas.

Anonyme a dit…

"L’occasion faisant le larron, la larronne"

quand le larron luronne la larronne, la larronne ronronne

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, quel plaisir de vous relire ici, sur une photo où votre surnom n'a point de raison d'être... Au plaisir de vous relire...

Anonyme a dit…

C'est l'occasion qui fait luron le larron...
comme la boutonnière fait briller le bouton.

Kat Imini a dit…

Ou la ganse retient le ruban... Merci d'être "reviendu" Monsieur Bouton... Sourire

Anonyme a dit…

entrez dans la ganse,
voyez comme on ganse...
sur le pont d'Avignon,
on y ganse tous en rond.

Kat Imini a dit…

Rire Monsieur Bouton, que d'histoires au fil des mots...

Anonyme a dit…

aux fils des mots
la trame des histoires

Kat Imini a dit…

Les mots tissent tellement de choses, Monsieur Bouton...

Anonyme a dit…

Les mots tissent et attisent.

Anonyme a dit…

voire script-teasent et (se) mettent à nu...

Kat Imini a dit…

Oui Monsieur Bouton, les mots tissent, attisent des feux chaleureux ou destructeurs, les mots "script-teasent" (joli !) aussi, peuvent mettre à nu ou dissimuler aussi, tout dépend comment on joue avec... Merci en tous cas, de vos passages fréquents autour de mes mots.

Anonyme a dit…

Ce sont les mots qui nous parlent et jouent avec nous, parfois même se jouent de nous. Ils nous montrent à cru, encore plus sûrement lorsqu'on pense s'en voiler, car ils ont cette faculté d'indiquer sur nos cartographies intimes, les points aveugles depuis lesquels l'écrivant s'oublie.

Kat Imini a dit…

Je suis assez d'accord avec vous, Monsieur Bouton, donc heureusement que nous n'avons pas conscience de cela lorsque nous écrivons, nous en perdrions les mots, je pense...

Anonyme a dit…

L'aveugle sait qu'il ne voit pas.Cette conscience ne l'aide en rien pour trouver son chemin.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, nous sommes d'accord, je soulignais simplement que la prise de conscience parfois empêche, et non qu'elle aide systématiquement. Ecrire c'est à la fois se trouver et s'oublier en se laissant aller à dire...

Anonyme a dit…

"la prise de conscience parfois empêche"

com/com:Que pourrait empêcher une prise de conscience sinon le fait de rester dans les confortables brumes que nous nous inventons? Il en est comme du "nettoyage du placard nécessairement" lié à la "prise de hauteur" qui fait l'objet de ce billet.

Kat Imini a dit…

com/com/com : Monsieur Bouton, revenons à l'origine de nos échanges, vous disiez "Ce sont les mots qui nous parlent et jouent avec nous, parfois même se jouent de nous. Ils nous montrent à cru, encore plus sûrement lorsqu'on pense s'en voiler, car ils ont cette faculté d'indiquer sur nos cartographies intimes, les points aveugles depuis lesquels l'écrivant s'oublie." Je répondais donc en disant que si l'on en était conscient, on pèserait ses mots, qui sait même si l'on oserait encore écrire "publiquement" ? Ceci non pas pour se cacher, mais plus comme une forme de pudeur...

Anonyme a dit…

L'origine de ces échanges est à situer à leur source, elle-même en amont, par définition. En l'occurence dans la publication de cette image commentée (ou ce textimage), invite au jeu du cadavre exquis, avec ses pliages et dépliages de commentaires.

La pudeur, certes, fait partie des relations que le scripteur entretient avec l'écriture.Un lecteur potentiel, présent-absent, intime fait partie de ce travail. Pourrait-on dire que la pudeur est elle-même écriture? Peut-être si l'on considère sa mise en jeu et en je.

L'écrivant force ou renforce la pudeur (la sienne, celle du lecteur). Qu'il ait une conscience vive ou embrumée de ce qu'il est cri, peu importe. Le texte dira pour lui, avec exactitude, ce rapport entre le voilé et le montré, le su et l'insu, le caché et l'en-corps à dire, à lire, à lier ou délier.

"peser ses mots". Quelle est l'unité de mesure? Le scrupule valait vingt quatre grains d'orge.

Kat Imini a dit…

Donc Monsieur Bouton, si je compte bien, cent scrupules c'est deux mille quatre cents grains d'orge, c'est pas cher payé quand même !

Anonyme a dit…

Pourvu qu'il soit semé en terre fertile, un seul grain contient un champ.

Anonyme a dit…

pour être précis:

"Le scrupule est une unité de poids représentant 24 grains d’orge, soit le poids moyen d’un denier (1,275 gr)."

(source:www.citadelle.org)

100 scrupules font donc 127,5 gr.

d'où l'on déduit le poids moyen d'un grain d'orge:

127,5 divisé par 2400=?

Anonyme a dit…

Pour la pesée des diamants, un scrupule équivalait chez les romains à six carats.

Kat Imini a dit…

Donc le poids moyen d'un grain d'orge est de 0,053125 grammes, on peut en déduire aussi qu'un carat a donc un poids moyen de 0,0088541 grammes... Le poids des mots... Sourire

Anonyme a dit…

Tout est affaire de chiffre.

Kat Imini a dit…

La boucle est bouclée, Monsieur Bouton, tout n'est pas affaire de chiffre, la preuve... Quand on aime on ne compte pas...

Anonyme a dit…

"les mots pour le dire"(*) ont pourtant un langage chiffré, d'où l'expression consacrée "compter pour l'autre..."

quant à la boucler ou pas, c'est là affaire d'entendement mutuel.

(*) titre d'un ouvrage de Marie Cardinal

Anonyme a dit…

"Quand on aime on ne compte pas..."

com/com:parlant d'orge, il serait tentant d'entendre "quand on sème on ne compte pas".
Toutefois, la main qui plonge en cadence dans le boisseau évalue (pèse et donne valeur à) la densité des épis que la terre pourra porter une fois le grain germé.

Kat Imini a dit…

J'ai lu ce livre, il y a de nombreuses années, il faudrait que je le relise.... La boucle est bouclée ne veut pas dire qu'elle ne peut pas serpenter encore...

Kat Imini a dit…

On récolte aussi ce que l'on sème, oui, c'est juste...

Françoise a dit…

J'ai lu ce livre, moi aussi, il y a plusieurs années, et il m'avait beaucoup marquée. C'est lui qui m'a donné l'idée du nom de mon blog Textes.

Anonyme a dit…

" on pèserait ses mots"

"peut pas serpenter encore..."

com/com:

de "peser" à "penser" ses mots, il y a une lettre de différence, la lettre n, initiale de noeud.

penser s'anagrammise en serpen(sans t)

serpent s'anagrammmise en présent. Le présent glisse éternellement , depuis la nuit des temps.

La lettre "n" provient de la lettre hébraïque "noun", dérivé d'un pictogramme représentant le serpent d'eau ou le poisson.le noun évoque ce qui est caché ou englouti dans les profondeurs. Il a souvent une connotation féminine, et signale une intimité que l'on cherche à préserver des regards indiscrets.

Anonyme a dit…

"serpent s'anagrammmise en présent"

com/com:errata: un m supplémentaire s'est glissé dans ce mot, amplifiant le mmmouvemment de vaguelettes de ce mot qui appelle au retournement du sens.
La lettre "m" provient du pictogramme de l'eau (Mem, maïm). Il y avait matière à laisser trace, parlant de se couler dans les noeuds du temps.

Kat Imini a dit…

J'ai tardé à vous répondre, Monsieur Bouton, ne sachant peut-être que dire, et craignant peut-être aussi la perte du fil ou l'anagramme qui se glisserait dans mes propos. En réfléchissant, j'ai trouvé ma réaction un peu lâche, mais il n'y avait sans doute pas de réponse, juste quelques ... Je dois être un peu "n" sans doute, même si phonétiquement cette lettre ne me convient pas.

Anonyme a dit…

Un noeud qui se relâche...

Kat Imini a dit…

C'est à dire ?...

Anonyme a dit…

"se couler dans les noeuds du temps."
(com du 15 février 2009 10:16)

"la perte du fil...ma réaction un peu lâche"
(19 février 2009 23:21)

Anonyme a dit…

"si je trouve un fil pour participer..."

(com du 15 janvier 2009 22:53)

Kat Imini a dit…

Vous me répondez à ma question sur vos mots par des mots que j'ai moi même écrits... Une sorte de dialogue "anagramme", sourire.

Anonyme a dit…

Vos mots ne sont pas vos mots...

(pour paraphraser "le prophète" de Kahlil Gibran)

Kat Imini a dit…

Que dire d'autre alors, je vais choisir trois signes qui me vont bien : ...

Anonyme a dit…

(...)

tiens, les trois petits cochons?
(à moins que ce ne soient les trois frères Marx, les trois rois mages, les trois caravelles de Cristoforo Colombo, sans oublier les trois Grâces...et tout ce qui se sent à l'étroit. Allez Troyes!

Anonyme a dit…

Elle ne pouvait pas s’endormir,
Elle se relevait même…quand une porte d’armoire n’était pas fermée
(billet du 22 01 09)

C’est entrebâiller une porte,libre à chacun de la pousser ou de passer son chemin…
(billet du 21 02 09)

"Life? Nothing but buttoning and unbuttoning!"
(la vie? rien d'autre que boutonner et déboutonner)
(George Bernard Shaw)

Anonyme a dit…

"Famille, je vous Haime..."
(billet du lundi 15 décembre 2008)

"Je dois être un peu "n" sans doute, même si phonétiquement cette lettre ne me convient pas."
(com du 19 février 2009 23:21)

Anonyme a dit…

"trois signes qui me vont bien : ..."

(com du 22 février 2009 00:15)


com/com: et caet-imini et caet-etera

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton... Je suis tétue, j'ai du mal à lacher, et cependant j'ai parfois la sensation de ne plus savoir que dire (je vais me contredire à l'instant, en continuant d'écrire). Vous semblez "disséquer" mes propos au fil des jours, seriez-vous ethnologue ? Sourire. Je ne doute pas que l'on puisse, donc d'autant plus que vous puissiez, trouver des contradictions dans mes propos. Contradictions qui, en même temps, dévoilent peut-être mon côté paradoxal. Oui je le suis, je suis à la fois entière et paradoxale, un paradoxe de plus. Vous analysez les mots, vous aimez les mots, moi aussi, après je suis et reste "humblement" humaine, j'affiche mes contradictions, oui, mais donc surtout ma sincérité. Je vous dédis mes trois points de suspension... Je ne fuis pas le dialogue, bien au contraire, mais j'ai parfois la sensation d'être regardé par un microscope qui ne rendrait pas les résultats de son analyse, j'écris cela en souriant, je retourne la lentille...

Kat Imini a dit…

Pardon, "regardée"

Anonyme a dit…

"Je vous dédis mes trois points de suspension..."

com/com: dédire ou dédier?

Anonyme a dit…

"un microscope qui ne rendrait pas les résultats de son analyse"

un microscope ne fait pas d'analyse, il grossit certains points de manière sélective, mais reste somme toute un instrument relativement neutre.
En fait, un microscope n'a pas d'objectif!

Kat Imini a dit…

Je vous les dédis... J'aime beaucoup l'idée qu'un microscope n'est pas d'objectif, mais je ne pense pas que vous soyez un microscope.

Anonyme a dit…

il eut suffit que vous vous dédissiez
pour qu'ainsi la boucle bouclassiez.
Gardez-vous Dame! car à votre chiffre dédier, risques conjugués prenez,
et qui plus est, incalculés...

Anonyme a dit…

"Elle n’était pas forcément dans la meilleure tenue pour le faire"
(billet du 22 janv. 2009 à 21:48)


"je suis tétue, j'ai du mal à lacher"
(com du 22 février 2009 22:16)


com/com: tenue/vêtue(dévêtue)/têtue

Nue, elle se serait tue.
Vêtue,
fût-ce en vestale étêtée,
elle s'entêta...

Anonyme a dit…

"En passant, la tête dans le placard avec les cadavres qui l'accompagnent, je ne pense pas que l'air soit plus pur..."
(com du 22 janvier 2009 à 22:21)


"Elle se fait porte fenêtre,elle s’étage,s’aère…"
(billet du 23 févr. 2009 à 21:43)

com/com: (de la fuite dans les idées)

Kat Imini a dit…

Elle n'a même pas peur et effectivement de la fuite dans les idées, un cheveu sur la langue aussi apparemment...

Anonyme a dit…

un "je veux" sur la langue...

Anonyme a dit…

Elle a décidé de prendre de la hauteur…
Elle a pris cette décision soudainement…
(billet du 22 janv. 2009 à 21:48)

Il se dresse,
Volontaire…
Résistant…
Espérant garder le dessus,
(billet du 24 févr. 2009 à 21:49)

com/com: il/elle se dresse et s'adresse...

Anonyme a dit…

"effectivement de la fuite dans les idées,"
(com du 24 février 2009 à 21:58)

com/com: les lignes de fuite construisent les (nouvelles?) perspectives.

Anonyme a dit…

63eme commentaire.
(63 = nombre de cases du Jeu de l'Oie.)

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, votre nom vous va si bien, conjugué au fil de vos mots dont la bobine est sans fin, sensation que je connais mais que vous me faites réaliser un peu plus encore. Déjà, 62 commentaires à cet "article", dont le titre, en plus, est prendre de la hauteur... Sensation que chaque réponse amènera d'autres images, d'autres chemins, tellement de voies que j'en reste sans voix... Que faire ? Continuer à vous répondre, pour trouver l'entrée ou la sortie de ce labyrinthe textuel, où je ne me suis pas encore trop perdue, je pense, ou me taire pour écouter l'écho de mon silence ? Sourire, je ne sais pas, et là je vous réponds encore...

Kat Imini a dit…

Trop tard, donc, erratum à mon texte "déjà 63 commentaires"... J'aimais bien le Jeu de l'Oie quand j'étais petite...

Anonyme a dit…

"Trop tard, donc, erratum à mon texte "déjà 63 commentaires"..."

(com du 4 février 2009 à 23:37)


La synchronie était parfaite. Le 64 eme commentaire a signé un micro-échec, constaté par le com suivant ci-dessus cité. or 64 est le nombre de cases du jeu d'échecs.

Anonyme a dit…

"Continuer à vous répondre... et là je vous réponds encore..."

( com du 24 février 2009 à 23:34)

com/com: Il s'agit moins de "répondre" à un interlocuteur que de "commenter" un texte en construction.

"ou me taire pour écouter l'écho de mon silence "

com/com:entre les comment taire et les comment dire, toujours à choisir.Ecouter les silences de ses échos peut donner du champ aux mots.

Anonyme a dit…

"Bonne soirée, Kat."
(com du 22 janvier 2009 à 22:13)

"Sourire"
(com du 22 janvier 2009 à 22:21)

"Sourire"
(com du 4 février 2009 à 22:11)

"Rire Monsieur Bouton"
(com du 5 février 2009 à 22:18)

"Le poids des mots... Sourire"
(13 février 2009 19:14)

Une sorte de dialogue "anagramme", sourire.
(com du 21 février 2009 à 21:52)

Sourire.(...) j'écris cela en souriant, je retourne la lentille...
(com du 22 février 2009 à 22:16)

"Sourire, je ne sais pas, et là je vous réponds encore..."
(com du 24 février 2009 à 23:34 )


Com/coms: Cette intrigante présence du mot "sourire" émaillant le texte sous couvert de tempérance de l'émotion engagée, prit enfin sens. Elle devint évidence lorsque fut évoquée la soixante-quatrième case figurant le jeu d'échec. "soixante-Kat cases" entra en résonance avec le mot persan "Shah" qui veut dire "roi" et donna son nom au jeu éponyme. "Shah-mat", traduit en français par "échec et mat" signifie en effet "le roi est mort".
Ainsi, de la même manière qu'elle semait des points de suspension comme des indices (1.10) de sa présence, les sourires jouaient en kat-imini au jeu du chat et de là, souris.

Chaque "sourire" faisant vis-à-vis à son chat/Kat/cat, signait, précisément en catimini et en sourdine la présence de la blogueuse -auteure à ce titre en recherche de hauteur- à la manière d'un pion, un cavalier ou un fou couvrant sa reine.



épilogue:
Comme cela lui avait été demandé sans détour (com du 22 février 2009 22:16),le microscope (ce pourrait être le nom d'un détective) rendit son analyse, laissant toutefois en suspens quelques menus détails...

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, je reviens sur vos derniers commentaires, après les "Petits cochons", un jeu qui a bercé mon enfance, le jeu de l'Oie, maintenant les échecs... Cohérence, mais où est passé le jeu de dames ?
J'ai beaucoup aimé "comment taire ou comment dire" reliés à l'idée du choix. Dire ou taire, être ou ne pas être... Telles sont les questions.
Quant à l'intrigante présence du mot "sourire", l'analyse du microscope est édifiante, mais je tenais à dire, ou plutôt écrire, que je n'écris "sourire" que dans les occasions où il vient réellement à mes lèvres. Ce n'est pas pour moi un signe de ponctuation détourné.
Et puis l'épilogue du microscope tenderait à me faire dire qu'à se rapprocher du plus petit, on manque parfois de recul, et pour finir, sourire...

Anonyme a dit…

"Cohérence, mais où est passé le jeu de dames ?"
(25 février 2009 21:49)


"Gardez-vous Dame! car à votre chiffre dédier, risques conjugués prenez,
et qui plus est, incalculés..."
(23 février 2009 22:25)

Kat Imini a dit…

Bon alors mea culpa, elles étaient là... Et puis, j'ai relu l'analyse du microscope, il a plutôt bon pied, bon oeil, je lui rends raison, sans expliquer pourquoi...

Anonyme a dit…

72 eme commentaire.
72 est le nombre de cartes d'un jeu de tarot.Dans la kabbale, 72 est un chiffre très symbolique puisqu'il est la somme numérique des lettres du nom de Dieu :le Tétragramme (Iod Hé Waw Hé) (respectivement, ces lettre hébraïques ont la valeur 10, 5, 6, 5) : iod (10) + iod hé (15) + iod hé waw (21) + iod hé waw hé (26) = 72.

Au jeu de tarot (qui a certainement à voir avec la Thora), l'un des atouts se nomme "l'Excuse" et sert à se défosser. Par contre, il ne faut pas le mettre au dernier pli. Il y avait donc quelque raison à effectuer un "mea culpa" (poser l'excuse) au commentaire n°71.

Quant au fait de "rendre raison, sans expliquer pourquoi..."(au microscope) il y a parfois un point aveugle d'où s'exprime le monogramme de l'auteur, c'est à dire lui-même plus large que son moi et ses émois: trou-blanc n'est-il pas?

Kat Imini a dit…

73ème commentaire...
Vous me direz ce qu'il faut en dire sur ce 73 (sa voix... ou sa voie ?)...
Quant au "mea culpa" au 71ème pli, comment aurais-je pu savoir qu'il aurait pu être le dernier, l'intuition a ses limites, l'interprétation peut prendre le relais a posteriori, c'est un peu son but...
"Trou blanc" j'ai bien aimé, mais quand j'ai écrit "rendre raison sans expliquer pourquoi", je n'expliquais pas un trou noir dans ma mémoire, juste le fait que j'avais lu et convenais de la justesse des propos, sans vouloir justifier ma confirmation.
Envie de vous dire aussi que nos "joutes" verbales, sans être compétitives, m'intéressent, mon côté Ariane sans doute, le fil encore...

Anonyme a dit…

Cherchant sa voix en haussant le ton, elle prit de haut le 74eme comment-dire.


"mon côté Ariane sans doute, le fil encore..."
(com du 27 février 2009 23:05)

com/com: Côté Ariane/ Côt-ariane/ Cat-arina/Kat-arine, (voire Kat-irania pour un clin d'oeil au Shah persan).

Le "monogramme" apparaît en filigrane et surfile le discours qu'il génère.Il est comme une balise Argos dans le texte, qui signale la place de l'écrivant dans la textualité.

Anonyme a dit…

75: Paris tenu?

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, j'aime bien l'idée du monogramme qui surfile la présence de celui qui écrit (si j'ai bien compris), comme une balise Argos oui si c'est afin d'être retrouvé, comme un des petits cailloux du Petit Poucet si c'est pour se retrouver lui ou elle même, comme un ADN identifiable si c'est inconscient, une marque de fabrique comme une tache de naissance... Quelque chose d'indéfinissable qui fait peut être aussi tout l'intérêt de l'autre, la différence stimulant la curiosité... (76ème commentaires... soit 13, 4, Kat... )

Anonyme a dit…

"tout n'est pas affaire de chiffre, la preuve...Quand on aime on ne compte pas..."
(13 février 2009 22:07)


"(76ème commentaires... soit 13, 4, Kat... )"
(com du 1 mars 2009 21:23)

Anonyme a dit…

"la curiosité..."

Le mot "curiosité" a le même nombre de lettres que Cat...
L'initiale C et le e final, ainsi que antépénultième i balisent le prénom et permettent de repérer ce surfilage.
Pour ne pas trop extrapoler et rester dans le vif de notre sujet, à savoir le textimage initial qui a motivé cet arrêt-sur, la curiosité semble à l'oeuvre dans la traque des cadavres motivant le rangement des placards.
Les phonèmes et l'allitération en "card", "trac", "cad" nous paraissent altérations ou maquillage du phonème pseudo-diminutif "Kat". Le nettoyage de printemps,signe d'un "tri-ne"(*) la reconstitution du prénom (Kat-tri-ne)

(*) dans l'expression "un bon tri ne ferait pas de mal"


"Drapée de sa serviette éponge,"elle se voilà dès-le-voilà, invitant le lecteur à la prendre au pied de la lettre.

Anonyme a dit…

ou plutôt:

à la prendre au mot, la suivre à la lettre et la surprendre au pied de la lettre.

Anonyme a dit…

à tout prendre ou surprendre, rappeler qu' à plus d'un titre celui-ci est invite à l'appel d'r;

de "p(r)endre" à pendre , il n'est qu'affaire de "boucle bouclée" (com du vendredi 13 février 2009 22:07)et de souffle haut et court.

La traque du cadavre dans le placard pourrait, pour peu que d'infortune le pied de la belle glisse de son piedestal, tourner au désastre (*).

(*) perdre son astre.


Le corps de la belle en extension renvoie à l'ascenseur de l'écran qui permet de faire défiler dans le sens de la hauteur les images et textes. Prendre de la hauteur est aussi à ce titre une invite à commenter...ces placards comme hantés de la présence de l'hôte (eure) des lieux.Mais est-ce l'hôteure qui a les peurs des censeurs ou l'hôtesse qui sans cesse la tend à ses heurs.(l'attend à 16 heure?)

Kat Imini a dit…

Vous allez trop vite Monsieur Bouton, comment répondre un à un à des commentaires qui s'enchainent avec brio, jouant avec et sur les mots, creusant les lettres pour en dénicher des "indices", je ne peux que vous faire un "résumé", une synthèse de mes réponses, bien que vos messages n'en appellent pas, donc plutôt de mes pensées en vous lisant. Oui je confirme quand on aime on ne compte pas, si j'ai "chiffré" ou numérisé, c'était le fil de nos "conversations" à la main, comme un clin d'oeil (je ne me justifie pas, je contextualise, sourire). Sur curiosité, tant mieux, j'aime ce mot et ce qu'il renferme, tant que cela ne tourne pas à l'enquête ou au non respect de l'autre. Quant au désastre de la chute, l'élan qui mène vers le haut empêche de le projeter et par là même maintient. Oui une invite à commenter, les mots des autres nourrissent, éclairent, ou parfois obscurcissent, mais ils en amènent d'autres (de mots) c'est ça l'essentiel, un peu ce que l'on appelle "entrer en relation".

Anonyme a dit…

l'anagramme de "résumé" est "mesuré".

en résumé, devrions-nous faire preuve de plus de mesure?

(comment j'ai construit certains de mes commentaires)

Anonyme a dit…

ou me taire pour écouter l'écho de mon silence ?
(com du 24 février 2009 23:34)


les mots des autres nourrissent, éclairent, ou parfois obscurcissent, mais ils en amènent d'autres (de mots) c'est ça l'essentiel, un peu ce que l'on appelle "entrer en relation".
(com du 2 mars 2009 22:13)



com/intercom: dans le mot "(relat)ion" il y a l'anagramme d'"alter", l'autre.
Un alter écho en somme.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, j'ai parfois du mal à vous suivre au jour le jour, là j'avoue avoir pris trop de retard, mais l'alter echo oui j'aime bien cette idée... (mot de passe pour enregistrer mon commentaire : etera)

Anonyme a dit…

Comme pour l’encourager à venir au plus vite…
(billet du 22 janv. 2009)


"du mal à vous suivre au jour le jour, là j'avoue avoir pris trop de retard,"
(com du 5 mars 2009 à 22:00)


com/coms:La perception du temps est très relative. Il est plus aisé de se référer au texte, élément stable de la construction, qu'à ses propres ressentis.

Kat Imini a dit…

Vous avez sans doute raison, Monsieur Bouton, mais je "confesse" avoir du mal à écrire sans mes ressentis, après tout est relatif, y compris le temps effectivement.

Anonyme a dit…

"je "confesse" avoir du mal"

est un possible

"écrire sans mes ressentis"

en est un autre


Chacun de ces énoncés peut développer un monde.L'écriture se rapproche de la taille des pierres (précieuses?). C'est par soustraction que l'on dégage la forme.(réflexion lapidaire)

Kat Imini a dit…

J'aime bien cette idée des mots façonnés dans la masse. Connaissez-vous cette histoire d'un enfant qui passe un jour devant un sculpteur qui commence son travail sur un énorme bloc de pierre et qui, repassant bien plus tard et découvrant le cheval que l'homme a sculpté lui demande "mais comment savais-tu qu'il était à l'intérieur ?".

Anonyme a dit…

dégagés de la masse plutôt que façonnés.

Il y était (le cheval). L'enfant ne pose d'ailleurs la question que sur la préscience du sculpteur, pas sur la réalité de la présence du cheval.

Kat Imini a dit…

Oui c'est juste Monsieur Bouton... Je ne sais que dire d'autre... Alors je ne dis rien, sourire.

Anonyme a dit…

"Je ne sais que dire d'autre... Alors je ne dis rien"
(com du 8 mars 2009 22:22)

que voilà un comment-taire pour dire l'accueil et le maintient du je(u)ouvert dans la simplicité!

Un com déposé le jour des femmes à 22h22, cela se souligne.22 est le nombre de lettres de l'alphabet hébraïque (et des atouts du tarot, comme dit plus haut).

Anonyme a dit…

Elle se jucha sur un tabouret de fortune
Et entreprit de s’élever au-dessus de la situation…"
(billet du 22 janv. 2009)



"Sortir du cadre et regarder,
Avec un minimum d’objectivité…"
(billet du dimanche 8 mars 2009)


com/coms: relire et relier, tisser les isomorphismes, tailler dans le vif des sujets, aménager un hâvre exquis dans le placard.

Anonyme a dit…

"un hâvre exquis dans le placard."
(com de Monsieur Bouton du 9 mars 2009 14:06)

com/com: errata: d'après le Larousse, un havre n'a pas d'accent. Certainement une manière de signifier l'abri. Un accent pléonasmique puisqu'un havre est "un petit port abrité".

Kat Imini a dit…

J'aime l'idée d'un accent pléonasmique, il abrite l'abri... qui doit en être ravi...

Anonyme a dit…

"l'abri... qui doit en être ravi..."
(com du 9 mars 2009 22:06)


com/com: l'abricot qui doit en être ravigot(é)"

(comment j'ai construit certains de mes commentaires ou de l'art de figurer les points de suspension).

Notes: le "Kat" monogrammatique figuré par les trois points s'altère en "cot" par mutation de la voyelle a en o puis en "got" par transformation du "c" en "g".

Anonyme a dit…

97eme commentaire. La mise en rapport avec les numéros des départements français , chers aux français et appelés à disparaître,s'impose. En effet, la ligne symbolique du 96 est dépassée. Or "il n'existe pas de numéro de département français pour 96. En effet les numéros 91 à 96 correspondaient aux anciennes colonies d'Afrique du Nord. Les numéros 91 à 95 ont été par la suite attribués aux départements créés par la partition du département de la Seine. Le numéro 96 n'a pas été utile à cette occasion et les départements d'outre-mer, qui utilisaient le numéro 97, l'ont conservé." (source wikipedia).
Ici nous sommes dans les DomTom du Blog, après avoir passé la ligne du CotGot, mein Gott!
Plus loin, la pleine mer de l'imaginaire? on n'ose y penser(...)

Kat Imini a dit…

Vous me faites sourire Monsieur Bouton, sans aucune moquerie je précise, jouer ainsi avec les mots... Je me prends au jeu, (au Je écririez-vous peut être... ). Si je compte bien, normalement, mais je ne suis sure de rien, je devrais dans ce ping pong verbal "remporter" le commentaire "cent", le sans commentaire, le comment taire. En y réfléchissant, vous allez certainement aller plus vite que moi alors...

Kat Imini a dit…

Juste pour le symbole : ... (et le 99ème... )

Kat Imini a dit…

Sans commentaire...

Anonyme a dit…

le dernier dalmatien

Anonyme a dit…

"Un nettoyage de printemps avant l’heure
Comme pour l’encourager à venir au plus vite…"
(billet de Kat Imini le 22 janv. 2009 )

Com/post: tout vient à point pour qui c'est tendre.

Anonyme a dit…

"En y réfléchissant, vous allez certainement aller plus vite que moi alors..."
(com du 10 mars 2009 à 21:43)


Courir après le temps ou l'attendre à point nommé.

Kat Imini a dit…

Merci de revenir et aussi de rembobiner Monsieur Bouton, c'est vrai que j'étais très impatiente, un printemps le 22 janvier c'était manifestement trop tôt, mais en l'encourageant il a fini par venir aujourd'hui et je confirme c'est tendre...

Kat Imini a dit…

Attendre le temps, c'est joli comme formule, on peut aussi le prendre ou l'apprivoiser... Rien ne sert de courir effectivement, il y a un temps pour tout...

Anonyme a dit…

"Traquant les cadavres qui pouvaient y séjourner. A titre d’anecdote, un tant soit peu révélatrice,elle ne pouvait pas s’endormir,elle se relevait même…"
(post de Kat Imini le 22 janv. 2009 à 21:48 )

"Rien ne sert de courir effectivement, il y a un temps pour tout..."
(com de Kat Imini du 21 mars 2009 à 21:18)


com/com: rien ne sert de mourir affectivement(...)

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, ce pourrait-être les mots de conclusion de l'enquête du détective Microscope... Le placard a été rangé peu à peu, sans doute, je suppose, en tous cas, cette phrase m'a émue... (mot de passe pour enregistrer le commentaire : opresses)...

Anonyme a dit…

"(mot de passe pour enregistrer le commentaire : opresses)..."
"com de Kat Imini du22 mars 2009 21:32)

com/com: "opresses", c'est déjà presque prouesses ("proessas" en espagnol). On passe de la presse à la paresse avec un simple a.

Kat Imini a dit…

Une lettre peut tout changer, c'est sûr, "presse, paresse, opresse, prouesse, nous, vous, toi, moi... ".

Anonyme a dit…

moi... ".

(com du 22 mars à 2009 22:27)

com/com: l'équivalence monogrammatique entre les points de suspension et le diminutif "kat" étant établi à partir du com du 22 février 2009 00:15 par lequel l'auteur et hôtesse signifie l'adéquation entre elle-même et le signe ("trois signes qui me vont bien : ..."), il apparaît que ce "moi..." redondant (*) est redoublement, à la façon des classiques autoportraits au miroir.


la deuxième partie du pseudo Kat-imini contient les lettres i et m constitutives du pronom personnel "moi"(**).
Nous étudierons dans un autre com cette partie constitutive du pseudo.

(*) redondo en espagnol signifie "rond".
(**)nb : Nous remarquons d'ailleurs que le m et le i encadrent la lettre "o" ronde comme un nombril).

Anonyme a dit…

imini: un clavaire de i qui mettent à point nommé les trois points de suspension sur le corps de la lettre.

ces trois points étaient là, littéralement suspendus, et je ne les voyais pas!!! renversant, n'est-il pas?de l'art de dissimuler des secrets à la vue de tous.

et les i balisent un espace entre "m" (aime) et "n"(haine).

Anonyme a dit…

Pour pousser plus avant l'analyse du pseudo de la blogueuse: catimini provient du grec katamênia qui désigne les menstrues,calées sur le modèle du calendrier lunaire. Chaque mois, les femmes, considérées comme impures, devaient se cacher. C'est pourquoi l'expression "en catimini" signifie "en cachette" et comporte cette dimension de secret.

Pour rapporter cette définition à l'image qui a motivé notre "arrêt sur", la dimension cachée est très présente puisque la tête de la modèle en est absente, censée traquer le cadavre (le sang?le monstrueux de la menstruosité?) dans le placard.

Anonyme a dit…

Il y a donc dans le choix de ce pseudo pour une blogueuse - outre la dimension paradoxale du montré et du caché inhérente au média "blog"- la prise en compte de la dimension temporelle liée de manière fondamentale à un travail de diariste.

Anonyme a dit…

"Famille, je vous Haime..."
(billet du lundi 15 décembre 2008)

"Je dois être un peu "n" sans doute, même si phonétiquement cette lettre ne me convient pas."
(com du 19 février 2009 23:21)


"et les i balisent un espace entre "m" (aime) et "n"(haine)."
(com de Monsieur Bouton du 23 mars 2009 13:58)


com/com: cette dernière découverte précise les commentaires antérieurs et la volonté affirmée de la blogueuse d'inscrire ses ressentis.
Les lettres m et n, respectivement 13eme et 14eme lettres de notre alphabet latin, en sont pour ainsi dire l'équateur.Les sentiments contradictoires associés à ces lettres- par jeu phonétique et en français seulement - nous évoquent les tatouages sur les mains de Robert Mitchum dans La nuit du chasseur.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, j'ai eu en vous lisant, vous étiez donc le premier à faire cette découverte, l'éclair des trois points de suspension suspendus. J'avoue être très étonnée par toutes vos observations. Je n'ai pas grand chose à redire, sur ce qui apparemment transparait. Juste un détail important, rien n'est prémédité, construit. Mais tout ce que vous écrivez, en sachant ce que je sais, c'est à dire la non préméditation, fait plus que m'étonner. Parlerions-nous tous à mots couverts, disant ce qu'éventuellement nous voudrions taire, même sans le savoir (le "sans le savoir" concernant tant le dire que le taire) ?...

Anonyme a dit…

Allez savoir...

Anonyme a dit…

De mon arrière arrière grand-mère…
(post du lundi 23 mars 2009)

com/post: la synchronie de la mise à jour des points suspendus et du billet cité supra nous amène à poser l'hypothèse que les trois points "monogramme" figurent ce lien intergénérationnel.
la prise de hauteur de l'auteure pourrait alors, métaphoriquement, être une tentative de remonter dans son arbre pour y entrevoir le signe suspendu ...

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, j'ai beaucoup aimé le "allez savoir"... Je l'ai pris comme continuez de chercher ou du moins d'aller, dans le sens avancer, vous saurez...

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, vous me ramenez à des recherches que j'ai abandonnées mais qui curieusement ne concernaient pas ce côté de mon ascendance. Nous commençons à faire de l'analyse transgénérationnelle... Je ne sais pas si c'est le cas, un peu Monsieur Jourdain (jour d'un... ). Ce qui m'étonne dans vos propos, c'est la sensation qu'ils me laissent, comme si vous aviez une pelle qui creuse au bon endroit et remonte des éléments que je connais mais que j'ai oubliés, volontairement ou non. En vous lisant, l'évidence de vos "démonstrations", "décorticages", vous n'inventez rien, vous observez attentivement. D'ailleurs, vous dites "la blogueuse" comme l'on citerait un objet d'observation. Vous n'inventez rien, disais-je, donc tout ce que vous "avancez", c'est moi qui vous le dis, vous savez juste le lire, et j'en suis surprise. Comme si je faisais le constat, que nous sommes transparents, lisibles et que vous me donniez aussi le loisir de me lire du dehors... J'ai sans doute été trop dedans...

Anonyme a dit…

"trois signes qui me vont bien : ..."
(com du 22 février 2009 00:15)


"Elle devait dater de 1850…
Donc une robe noire,
(...)
Elle m’allait comme un gant…"
(post du lundi 23 mars 2009)


J'ai sans doute été trop dedans...
(com du 23 mars 2009 23:16 )

Anonyme a dit…

"vous savez juste le lire, et j'en suis surprise."
(com du 23 mars 2009 à 23:16)

com/com: paradoxal tout de même que d'écrire -et écrire c'est s'écrire - et s'étonner d'être lue. (Revoir à ce propos notre com du 9 février 2009 à 18:34)

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, je n'ai jamais nié être paradoxale, je le sais donc j'assume. Cependant, je précise, s'il en était besoin, que je ne m'étonne pas d'être lue, c'était une potentialité en écrivant publiquement, je m'étonne de la façon dont vous me lisez... C'est totalement différent, le fond et la forme... Mais vous le savez très bien...

Anonyme a dit…

Que de mots perdus
Faute d’être lus…
(Post de Kat Imini du dimanche 22 mars 2009 à 21:02)

je ne m'étonne pas d'être lue, c'était une potentialité en écrivant publiquement, je m'étonne de la façon dont vous me lisez...
(com du 24 mars 2009 à 21:45)


com/post et com/com (= compost de com): pas lu pas pris, pas lue pas prise, pas élue pas éprise...


voire "ni lue ni connue"(c.à.d. en catimini)

Anonyme a dit…

"je n'ai jamais nié être paradoxale, je le sais donc j'assume."
(com du 24 mars 2009 21:45)

com/com:ce sont les situations qui sont paradoxales, ou les propos qui génèrent les situations. Une personne n'est pas "paradoxale", même si elle peut avoir une certaine habileté à construire des réalités paradoxantes (qui peuvent parfois ligoter).

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, mon "nom de blog" était donc inconsciemment bien choisi. Il correspondait pour moi plutôt à rappeler le début de mon prénom et aussi à évoquer le fait que des mots posés sur un blog, noyés dans une multitude pages consultables devenaient finalement presqu'invisibles. Comme un endroit presque secret dans le creux d'un arbre au milieu d'une forêt immense. Une boite à mots...
Ni vue, ni connue, mais pas "j't'embrouille".

Kat Imini a dit…

"même si elle peut avoir une certaine habileté à construire des réalités paradoxantes (qui peuvent parfois ligoter)", comme un cocon protecteur (but initial sans doute) mais donc enfermant. Encore une histoire de fil, Monsieur Bouton...

Anonyme a dit…

"comme un cocon protecteur (but initial sans doute) mais donc enfermant. "
(com du 25 mars 2009 13:40)

com/com: dans son quant à soi(e).

Kat Imini a dit…

Pour une fois, je savais presque mot à mot votre com/com. Quant à moi, finalement je ne vais pas si mal, dans mon cocon de Lyon, je ne file pas pour autant à l'anglaise...

Anonyme a dit…

"je savais presque mot à mot votre com/com."
( com du 25 mars 2009 23:03)

effectivement, il y a une logique du texte indépendante des auteurs. Un peu comme le marabout-de-ficelle.Si on replace dans le cadre du jeu de dame, la blogueuse a obligé l'interlocuteur a manger un pion et en profite pour sautiller par dessus le contenu.

Anonyme a dit…

"Merci de revenir et aussi de rembobiner"
(com du 21 mars 2009 21:12)

"je ne file pas pour autant à l'anglaise..."
(com du 25 mars 2009 23:03)

com/coms: un synonyme de filer à l'anglaise est "se défiler".

Cette expression doit être l'équivalent des blagues sur les belges ou sur les français selon que l'on se place d'un côté ou de l'autre des frontières nationales et linguistiques. en effet, outre-Channel, elle se dit "to take French leave" (prendre congé à la française). Les italiens, les allemands et les espagnols nous accusent de la même manière.

Une formule qui a fait long feu et doit être reliquat de nos beliqueuseries.

Le rapport entre l'expression française et anglaise dessine un nuage sémantique: fil/défile/file/life/leave.
Sitôt dans la vie, on sait qu'on devra la quitter. on tisse et puis exit...

Anonyme a dit…

"Ou la ganse retient le ruban... Merci d'être "reviendu" (...)"
(com du 4 février 2009 22:11)


"dans mon cocon de Lyon, je ne file pas pour autant à l'anglaise..."
(com du 25 mars 2009 23:03)


com/com: Nous soulignons un rapport phonétique, graphique et sémantique entre "les ganses", employé pour désigner l'élégance de l'attache et "l'anglaise" peu élégante qui se défile. Une manière aussi pour "la blogueuse" de jeter (ou relever) le gant du commentateur qui "lutina la luronne" de manière quelque peu cavalière bien que sur le pur plan textuel (cf.com du 4 février 2009 13:20 ).
La blogueuse,par un message crypté ("elle est ganse") signifiait une règle du blog: élégance.

En linguistique, la transformation du mot "élégance" en "ganse" est une aphérèse. (L'apocope conserve le début du mot et l'aphérèse, figure assez rare, en conserve la fin.)

Quant au "ruban", tout comme la "bobine" ou le "chemin", il s'agit selon nous d'une métaphore du déroulement de la conversation.

Anonyme a dit…

dans mon cocon de Lyon, je ne file pas pour autant à l'anglaise..."
(com du 25 mars 2009 23:03)


com/com: il serait peut être plus exact d'écrire "dans mon cocon de London, je ne file pas du mauvais coton"

Kat Imini a dit…

Désolée Monsieur Bouton pour le pion à avaler... Ce n'était pas mon intention première, c'est vrai qu'en vous lisant, je me sentais sautillante, comme une petite fille qui gambade, cela m'a fait rire.

Kat Imini a dit…

Je ne suis pas certaine que tout un chacun est conscience de ce que vous évoquez : "Sitôt dans la vie, on sait qu'on devra la quitter. on tisse et puis exit...". J'ose espérer que si c'était le cas, l'Homme n'aurait pas les comportements déviants qu'Il passe sa vie à mettre en oeuvre.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, je n'ai pas la sensation d'avoir mis des règles aux "conversations" dans mon blog. Après c'est peut être ce que laisse percevoir, encore une fois sans le conceptualiser clairement. Mais sincèrement, c'est vrai que l'élégance, qui n'a rien à voir avec le "costume", mais plutôt à mon sens avec le respect, me convient bien.

Kat Imini a dit…

"il serait peut être plus exact d'écrire "dans mon cocon de London, je ne file pas du mauvais coton", sans doute si j'habitais Londres, ce qui n'est pas le cas. En revanche, je ne file pas de mauvais coton. Donc les deux parties de phrase ne sont pas forcément liées, si ce n'est pas le jeu de mots qui ne tient qu'à Lyon... Bonne soirée Monsieur Bouton, vous me faites phosphorer.

Anonyme a dit…

"Traquant les cadavres qui pouvaient y séjourner"
(post du 22 janv. 2009 )

"vous me faites phosphorer"
(com du 26 mars 2009 21:47)

com/com: fosse forer

Kat Imini a dit…

Est-ce à dire Monsieur Bouton que vous me faites creuser mes propos pour que je déniche des cadavres, exquis peut-être ?...

Monsieur Bouton a dit…

"creuser mes propos pour que je déniche des cadavres, exquis peut-être ?..."
(com du 27 mars 2009 22:03)

"Elle n’était pas forcément dans la meilleure tenue pour le faire"
(post du 22 janv. 2009)

com/compost: sexis

Kat Imini a dit…

Com/com/compost : Mais encore, qu'est-ce à dire ?

Monsieur Bouton a dit…

cadavre exquis, cadavres sexis.

Féroce et Ténanos.

Généralement en cliquant sur "Monsieur Bouton a dit", un lien ouvre sur un site qui élargit (pas dit "éclaircit) le propos.

Monsieur Bouton a dit…

(...)invite au jeu du cadavre exquis, avec ses pliages et dépliages de commentaires.
(com du 12 février 2009 à 10:53)

com/com: la figure du cadavre exquis a été précédemment évoquée. Ce jeu des surréalistes, producteur de dessins inattendus consiste à dessiner, puis masquer le dessin en laissant dépasser un détail qui à sont tour devient prétexte à continuer. le jeu se joue à plusieurs. Le jeu des commentaires peut s'apparenter au cadavre exquis, d'autant plus que nous avons établi l'équation symbolique entre le mot "cad(havre)" et le monogramme de la blogueuse. L'image-source , une femme sans tête sur un "tabou-rêt de fortune" nous est apparue comme métaphore de ce jeu.

Monsieur Bouton a dit…

En fait, j'ai écrit "dessin", mais le jeu a commencé comme on sait avec des mots. Les mots ont leurs desseins propres.

Kat Imini a dit…

J'avoue avoir oublié, depuis un certain temps, de cliquer sur Monsieur Bouton dit, j'ai donc rembobiné.
C'est drôle sur les cadavres exquis, j'ai joué à ce jeu avant de savoir qu'il portait ce nom. Dans la famille, nous prenions une feuille, on écrivait un personnage, on pliait le papier, on le faisait passer à son voisin, on écrivait un autre personnage, où ils étaient, ce qu'ils se disaient l'un à l'autre, chacun leur tour, puis une conclusion. Ensuite chacun lisait. Encore un souvenir que vous avez "extirpé". Etonnant, non ?

Monsieur Bouton a dit…

"Etonnant, non ?"
(com du 29 mars 2009 20:00)

com/com: boutonnant!

Se remémorer l'une de ces saynètes serait travail intéressant pour la blogueuse, qui "extirpe" ses souvenirs (d')elle-même.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, cela fait sans doute partie du "jeu", mais "entendre" (ou plutôt lire) parler de moi à la troisième personne me dérange un peu, le microspope me dérange, je me sens rat de laboratoire...

Kat Imini a dit…

Juste une pensée impulsive après avoir cliqué sur "votre" lien, les articles de mon blog, si "pudiques", si "secrets" soient-ils traceraient peu à peu mon "personnage" que vos remarques tenderaient à me donner à voir ?...

Monsieur Bouton a dit…

"le dernier dalmatien"
(autocom du 11 mars 2009 08:45 pour saluer le 101eme com)

com de mise à jour:l'île de Mayotte devient le 101eme département français.

Kat Imini a dit…

Pour Mayotte, je vous avoue avoir pensé à vous (on peut continuer indéfiniment la phrase en variant l'orthographe)...

Monsieur Bouton a dit…

"le microspope me dérange, je me sens rat de laboratoire..."
(com du 29 mars 2009 21:38)

Com/com: 1)Jolie coquille que ce pope du micro aux allures pas très orthodoxes.

2) l'anagramme de rat est art. La formule "laboratoire d'art" sied plus au déroulé de cette expérience partagée que celle du rat dans son labyrinthe.

3) Devons-nous prendre congé? Il se fait art...

29 mars 2009 22:23

Kat Imini a dit…

Sourire Monsieur Bouton, j'aime beaucoup ce commentaire à tiroirs... Microspope, joli aussi... Quant au "laboratoire d'art", je n'aurais pas osé a priori m'en sentir actrice, mais appelez moi Madame Jourdain... Prendre congé... si vraiment vous le souhaitez... Moi non.

Monsieur Bouton a dit…

"Elle se relevait même…
Quand une porte d’armoire n’était pas fermée
Dans la pièce où elle dormait…"
(post du 22 janvier 2009)


"la tête dans le placard avec les cadavres qui l'accompagnent, je ne pense pas que l'air soit plus pur..."
(com du 22 janvier 2009 22:21)


Une case de ce rubicube décoloré
S’est ouverte,
Comme pour signifier
Le manque d’ouverture…
Pour casser l’uniformité,
Comme un appel d’air…
(Post du 29 mars 2009)



com/com-post de com:repliée en son for intérieur elle réfléchissait le ciel.

Kat Imini a dit…

Rien que pour cette phrase : "repliée en son for intérieur elle réfléchissait le ciel.", rien que pour cette phrase...

Monsieur Bouton a dit…

"la tête dans le placard"

com/com: tête/texte/texture/architexture

Monsieur Bouton a dit…

Juste pour le symbole : ... (et le 99ème... )
(com du 10 mars 2009 21:45)


"Sans commentaire..."
(com du 10 mars 2009 21:46)


"le dernier dalmatien"
(com du 11 mars 2009 08:45)



com/com: régularisation comptable:

un commentaire de mon cru en date du 3 mars ayant, à ma demande,été supprimé (pour cause d'erreur dans l'adresse), il apparaît que les commentaires ultérieurs à cette date et dont le contenu est lié au nombre perdent leur sens. Ainsi, ceux-ci-dessus. Le lecteur attentif à ce point de détail ajoutera donc à partir du 3 mars une unité afin de régulariser le rapport entre le contenu du com et sa place dans l'ordre des publications.

Le présent com est à prendre comme un report ou un domino blanc.

Monsieur Bouton a dit…

ce com-ci est donc le 155eme com lié au billet "prendre de la hauteur".

Pour alimenter la rubrique "jeux", 155 est le nombre maximal de point au snooker dans un jeu y compris points de pénalités

Kat Imini a dit…

En vous relisant, je réalise "l'empilement" de commentaires sur cet article, comme il n'y en a jamais eu ici... Le titre était-il prémonitoire ? Un peu comme la poule et l'oeuf, ou est-ce ce titre qui a amené tous ces commentaires ?...

Monsieur Bouton a dit…

Il y a effectivement une mise en équation du titre, du corps en extension représenté sur la photo,du média (empilement des commentaires d'un blog). Le titre n'est pas "prémonitoire" mais constitue avec le billet et l'image, une forme d' incipit qui contient à l'état larvaire (vers l'art), tous les développements ultérieurs.

Monsieur Bouton a dit…

"moisson d'avril"

Monsieur Bouton a dit…

"état larvaire (vers l'art)"
(autocom du 1 avril 2009 00:37)

com/com: avril avive(*) les larves d'art.

(*) aviv = printemps en hébreu (tel aviv, colline du printemps).

Kat Imini a dit…

Très jolie et chantante cette phrase Monsieur Bouton, j'apprends toujours quelque chose en plus, en vous lisant.

Monsieur Bouton a dit…

Drapée de sa serviette éponge,
(Elle l’était elle-même éponge),"
(billet du 22 janvier 2009)

com/com: à tout prendre et apprendre, l'entreprise s'avéra plus aisée qu'elle ne l'avait imaginée. Elle se laissa absorber par elle-même et rêva qu'elle dormait.

Kat Imini a dit…

Monsieur Bouton, "elle" ne sait pas si c'est le lieu de parler d'elle, dans cette tour de BabElle de commentaires... J'ai vérifié la date de ce post initial, j'étais déjà dans la tourmente... Au jour d'aujourd'hui, je suis fatiguée, l'éponge n'éponge plus, mais reste bizarrement perméable. "Elle rêvait toute éveillée qu'elle dormait" eut été plus juste, merci de m'avoir permis de corriger, j'y vais de ce pas.

Monsieur Bouton a dit…

"elle" ne sait pas si c'est le lieu de parler d'elle,"
(com du 1 avril 2009 20:15)


com/com: L'écriture en dit sur soi sans que l'on soit obligé de livrer des éléments biographiques. Chaque mot indique le lieu d'où l'écrivant parle.

Kat Imini a dit…

Certainement Monsieur Bouton que ces évidences sont visibles de l'extérieur, pour "l'écrivant" pas forcément...

Monsieur Bouton a dit…

La poésie est à double sens
Celui qui lit est lu aussi
par le poème

Casser le mot
comme une noix
en extraire le noyau
le broyer entre les dents
le recracher au poème

Anise Koltz

Monsieur Bouton a dit…

"dans cette tour de BabElle de commentaires... (...)j'étais déjà dans la tourmente..."
(com du 1 avril 2009 20:15)


com/com:la blogueuse construit son com sur une équation entre "la tour" de Babel -dont l'ambition était d'atteindre Dieu, et qui s'effondra pour cause de confusion des langues - et la confusion des émotions désignée par "la tourmente".

Pour simplifier: la tour monte et la tourmente

Kat Imini a dit…

Je n'aime pas ces termes "la blogueuse", je n'aime pas ce regard qui se veut extérieur, je n'aime pas être disséquée. Désolée, mais j'avais besoin de le dire. Même si votre capacité à jouer, plus que jouer même, à lire les mots m'intéressent. J'apprécie "la tour monte et la tourmente". Il y a le fond et la forme. Je me sens parfois hamster dans une roue qui tourne, mais pas cobaye de laboratoire.

Monsieur Bouton a dit…

Certainement (...) que ces évidences sont visibles de l'extérieur, pour "l'écrivant" pas forcément...
(com du 2 avril 2009 21:41)


"Je n'aime pas ces termes "la blogueuse", je n'aime pas ce regard qui se veut extérieur, je n'aime pas être disséquée."
(com du 2 avril 2009 22:39)


com/com: La tentative d'introduire de la distance dans le regard devrait donner de la liberté. (cf la recherche d'air pur du com du 22 janvier 2009 22:21 ).Le personnage "la blogueuse, (l'écrivant(e), l'hôtesse,la diariste, etc) permet au contraire de protéger la personne de la mise en jeu du "je" tout en tenant compte du tiers à qui est, en fin de compte (de conte?), destiné tout texte publié en ligne: le lecteur-visiteur.




disséquer/ dit-ce-qu'est?

Monsieur Bouton a dit…

Elle a décidé de prendre de la hauteur…
Elle a pris cette décision soudainement…
Elle n’était pas forcément (...)
(post du 22 janvier 2009)

com/post: Au demeurant, "la blogueuse" emploie la troisième personne du singulier pour désigner le personnage féminin monté sur son tabouret.La distanciation est une nécessité(*).


(*) "nez-cécité", soit à la fois qui se voit comme le nez au milieu du visage et point aveugle masquant à l'auteur le fait qu'il ne voit pas.

Monsieur Bouton a dit…

"Elle se jucha sur un tabouret de fortune"
(billet du 22 janvier 2009)


"hamster dans une roue qui tourne"
(com du 2 avril 2009 22:39)


com/coms: Le tabouret dit "de fortune" nous avait tantôt évoqué la roue de bicyclette de Marcel Duchamp et les jeux de loterie.
La roue du hamster nous paraît renforcer cette métaphore. "hamster" rime avec commentaire, voire comment taire ou s'agissant de cadavres exquis: com-en-terre.
Quant à la roue qui tourne, elle est autre figure de la tour.Géométries dans l'espace auxquelles se prête tout un chacun écrivant, tantôt tout à ton art tantôt raton, à ce qu'on dit (...)

Monsieur Bouton a dit…

"tantôt tout à ton art tantôt raton"
(com du3 avril 2009 13:13)

com/com: pur tutoiement d'allitération, sauf le respect que nous devons tant à l'hôtesse qu'au lecteur...et au raton.

Kat Imini a dit…

J'ai bien aimé la phrase "La tentative d'introduire de la distance dans le regard devrait donner de la liberté". Une tentative ne réussit pas toujours. Pourquoi un lien sur le billard... ? On retourne à des commentaires précédents ? A défaut de retour sur images, retour sur mots...

Kat Imini a dit…

Au demeurant, avant que vous ne me fassiez rembobiner, "l'essence" initiale de ce blog était mes mots posés comme un regard sur des images. En l'occurrence, je parlais d'elle, cette femme sur la photo, après je ne reviendrai pas au 172ème commentaire sur les mots publiés par "la blogueuse"...

Kat Imini a dit…

"nez-cécité"... grand moment...

Kat Imini a dit…

Le raton fait des ratures, mais il se soigne, l'Art théRatpie...

Kat Imini a dit…

Tout un chacun, qu'il soit Toi, Moi, Vous, Lui (le petit raton), Elle, mérite le respect, le tutoiement n'étant pas forcément, loin de là d'ailleurs, le fonds/la forme, preuve d'irrespect. Il est plus question de ton que de tu...

Monsieur Bouton a dit…

"l'essence" initiale de ce blog était mes mots posés comme un regard sur des images.
(com du 3 avril 2009 23:01)


com/com:L'essence d'un blog est cette forme d'écriture interactive, hybride, entre intime et extime, qui remet quelque peu en cause la notion d'auteur.
L'intention initiale de celui-ci est toujours la même; il est d'ailleurs intéressant de voir que les billets (les posts) sont déjà commentaires (coms). Ils inversent le rapport texte-image (un billet écrit illustré par une image)dont procèdent de nombreux autres blogs.
La fonction du billet écrit est tenu par l'image, généralement choisie, semble-t-il, dans une banque d'images en ligne. Les mots "posés" sont donc déjà un commentaire.

Monsieur Bouton a dit…

"est tenu par l'image,"

errata: tenue

Monsieur Bouton a dit…

tantôt tout à ton art tantôt raton, à ce qu'on dit (...)
(com du 3 avril 2009 13:13)

com/com: le raton apparaît en écho à l'apparition d'un hamster (jovial?), lui-même substitut d'un cobaye évoquant le rat,figure inversée de l'art. Le raton symbolise la figure du candide et procède d'une homophonie.
"à ce qu'on (en) dit raton" est à entendre comme "ah ce qu'en-dira-t-on!"
(Comment j'ai construit certains de mes commentaires).

"Le raton fait des ratures (...)
(com du 3 avril 2009 23:05)

Accédant au rang de figure du bestiaire de la tour, le "raton" marque la "rature", soit la trace d'écriture et donc la littérature en devenir.

Monsieur Bouton a dit…

"l'Art théRatpie..."
(com du 3 avril 2009 23:05)



com/com: le thé rapide n'a guère le temps d'infuser

Monsieur Bouton a dit…

"dans cette tour de BabElle de commentaires..."
"com du 1 avril 2009 20:15)

com/com: Tour de babils, au sens de balbutiements, serait peut-être plus adapté.Il y a dans l'écriture bloguées une bonne part de puérilité, ne serait-ce que par la jeunesse du média.

Monsieur Bouton a dit…

"Pour alimenter la rubrique "jeux", 155 est le nombre maximal de point au snooker "
(com du 31 mars 2009 13:06)

"Pourquoi un lien sur le billard... ? On retourne à des commentaires précédents ?"
(com du 3 avril 2009 22:58)

com/coms: Un texte se trame en mouvements de navettes, ce qui en la ville de Lyon de peut étonner qui parle de soi(e). Moins que de retours, le texte en construction se lit dans sa globalité, avec l'ensemble de ce qui est posé et ce qui est hors champs.L'image pré-texte fait la part belle à cette dimension de l'inconnu; la tête dans le placard de la jeune femme court vêtue, pouvant être comprise comme métaphore du texte à venir.
Le billard instaure un triangle en passant par la bande. Il va de pair avec cette "tentative de définition d'une relation distanciée".

Monsieur Bouton a dit…

"Je n'aime pas ces termes "la blogueuse", je n'aime pas ce regard qui se veut extérieur, je n'aime pas être disséquée."
(com du 2 avril 2009 22:39)

"je ne reviendrai pas au 172ème commentaire sur les mots publiés par "la blogueuse"..."
(com du 3 avril 2009 23:01)


com/com: le terme "la blogueuse" demeure celui qui nous semble adapté, en ce sens qu'il reste le plus neutre possible, renvoyant sans affect à la fonction de "la personne qui tient un blog" (cf.: définition de blogueur, blogueuse).

Monsieur Bouton a dit…

"J'ai bien aimé la phrase "La tentative d'introduire de la distance dans le regard ...)". Une tentative ne réussit pas toujours."
(com du 3 avril 2009 22:58)


com/com: Curieusement, alors que nous échafaudions ( et le terme reste approprié au "tabouret de fortune" de l'image pré-texte) un commentaire mettant à jour l'usage paraphrasique du titre de Georges Perec "Tentative d'épuisement d'un lieu parisien" , nous avons fait une confusion et écrit:"tentative de construction d'un lieu commun".
Entre l'épuisement du sujet et la construction d'un "objet", en cours et commun, la tentative peut effectivement, tel l'essai au jeu de rugby, être ou non transformée.

Monsieur Bouton a dit…

Comme pour l’encourager à venir au plus vite…"
(post du 22 janv. 2009


"Une tentative ne réussit pas toujours."
(com du 3 avril 2009 22:58)


com/com: tant hâtive qu'elle court toujours, l'eau du thé rapide qui ne prend le temps d'infuser.

Kat Imini a dit…

Un texte sans lien extérieur : "Comme pour l’encourager à venir au plus vite…"
(post du 22 janv. 2009
"Une tentative ne réussit pas toujours."
(com du 3 avril 2009 22:58)
com/com: tant hâtive qu'elle court toujours, l'eau du thé rapide qui ne prend le temps d'infuser.

"T'es rapide"... "tant hâtive"... "essaies de te poser...
Reprends les phrases, les mots et suis la route, il a plu... Mot d'enfant après un spectacle : "ça t'a plu ?", "non, ça m'a encore".

Monsieur Bouton a dit…

dimanche 5 avril 2009 (un jour plus vieux)

Kat Imini a dit…

Comme tous les jours...

Monsieur Bouton a dit…

com du jour

Kat Imini a dit…

Bonjour ou plutôt bon soir (2ème com du jour... )

Monsieur Bouton a dit…

com de la veille

Monsieur Bouton a dit…

com du lendemain (un autre jour plus vieux).

Kat Imini a dit…

com du surlendemain (encore et toujours plus vieux), le printemps se fait attendre... (mot de passe pour valider le comment taire : humin, ça rassure)

Monsieur Bouton a dit…

plus qu'hier et moins que d'humin

Kat Imini a dit…

Vous remportez la médaille... Sourire (Pour sourire, j'ai chercher "humin" sur la toile, il y a plein de textes qui nous parlent d'humin, même si ce mot n'existe pas... Comme quoi la toile est appelée à régner, mais ce ne sera pas forcément idéal...

Monsieur Bouton a dit…

"Un bon tri ne ferait pas de mal…"
(post du 22 janvier 09)

Kat Imini a dit…

Pourquoi revenir sur ce commentaire Monsieur Bouton ?

Monsieur Bouton a dit…

Comme quoi la toile est appelée à régner, mais ce ne sera pas forcément idéal...

"Un bon tri ne ferait pas de mal…"

Monsieur Bouton a dit…

Pourquoi revenir sur ce commentaire Monsieur Bouton ?

Comme pour l’encourager à venir au plus vite…

Kat Imini a dit…

A chacun de faire son tri, Monsieur Bouton. En y réfléchissant, j'espère que vous ne parliez pas de mon blog ou des 200 commentaires de cet article ?... Enfin j'espère, si vous le pensez, vous pouvez le dire ou du moins l'écrire...

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