lundi 31 mars 2008

Perdre la tête...

Me laisser aller de profil,
Dans la flaque de mes larmes passées…
De profil…
Pour ne pas croiser mon propre regard…
Pour me voir autre, bicéphale…
L’une qui voudrait,
Qui dit oui,
L’autre qui refuse,
Qui dit non…
L’une, froide et logique,
L’autre, sensuelle et pleine de folies douces…
Et puis, après tant d’années,
Enfin…
Me rejoindre de l’autre côté du miroir…

dimanche 30 mars 2008

Vers où... ?

Cadenassée semble-t-il…
Doré le cadenas, beau malgré tout…
La clef existe, puisqu’il existe…
Ils ont été faits l’un pour l’autre.
La clef si elle disparaît,
Le ferme définitivement,
Le condamne à l’inutilité.
Si lui disparaît, elle n’ouvre plus rien…
Elle n’est plus clef…
Si chacun rendait sa liberté à l’autre…
Chacun se sentirait plus libre,
Recouvrirait sa raison d’être,
S’ouvrirait…
Vers où ?
Vers ailleurs,
Vers chacun de soie…

samedi 29 mars 2008

Verres de rien...

De glace et citron vert…
Avec une paille en prime.
Photo prise en plein jour,
Il semble faire nuit.
La glace refroidissante,
Mais qui se laisse fondre,
Le citron acidulant,
Mais qui se laisse pulper,
La paille qui attend la fonte
Pour justifier sa présence,
Et appeler la bouche qui va la rejoindre…
Je me laisse aller au fil de mes aspirations…

vendredi 28 mars 2008

Une envie... Un besoin...

Après une longue marche,
Fatigante physiquement, par sa durée,
Envie de descendre ce chemin,
Sachant où je vais.
Envie de ce coin paisible,
Pouvoir laisser glisser mes pas sur cette pente douce,
Sentir le vent, l’odeur de l’herbe,
Percevoir le soleil bien que voilé sur ma peau.
Puis rejoindre cette maison,
M’y nicher…
Savoir que je me ferais un feu de bois,
L’écouter crépiter, le voir danser,
Sentir son odeur.
Prendre un bain chaud parfumé
Puis blottie dans un peignoir accueillant,
Me faire une pleine théière de Lung Ching,
Goûter encore à sa saveur de foin si particulière,
Qui me surprend toujours et me rend « accro ».
Allongée sur un canapé de vieux cuir,
Un morceau choisi à l’oreille,
Caresser un beau livre,
Qui ne demande qu’à être ouvert…
Me retrouver et savourer
Mes joies simples…
Me laisser vivre sensiblement…
Juste m’accorder ce temps…
Pour mieux me sentir…
Et non pas me sentir mieux…
Pour me ressourcer…
Etymologiquement…
Retrouver ma source…
Et m’en abreuver...
Retrouver les sens de moi…

jeudi 27 mars 2008

Un beau cadeau... Fenêtres sur le monde...


Une lumière chaude…
Une ambiance lumineuse…
Ou…
Une ambiance chaude…
Une lumière « lumineuse »…
Où sommes-nous ?
Au Maroc ? L’ocre lui va si bien…
La coupelle en est pleine…
Si belle ambassadrice.
Des fleurs, balcon jardin sur une ville…
Changeons de point de vue…
Même lieu, vu autrement…
La lampe est toujours là,
Juste pour nous signifier…
Le fait, qu’ici ou ailleurs,
Au Maroc ou à Londres,
Ou partout dans le monde,
La lumière éclaire…
L’amour, le discernement et l’empathie aussi…
Beau cadeau de voyage non ?...
(Merci à Toi qui me l’a offert)

mercredi 26 mars 2008

La Belle et la Bête...

Conjugaison de l’âme et du corps,
De la crainte et de l’attirance,
Elle semble soumise à une réponse,
Un regard peut-être…
Je la perçois féminine et fauve.
Prête à bondir ou à s’aplanir sous la caresse.
Contraste de son regard interrogateur,
Et de sa bouche affirmative.
Je l’observe,
Je perçois des univers parallèles,
Qui se croisent en elle,
Instant photographique magique,
Qui transcrit si clairement la complexité…
La Belle Et La Bête…
L’Une nourrit l’Autre,
L’Autre nourrit l’Une…
Je me vois dans ce que je vois d'elle...

mardi 25 mars 2008

Ouvrir le para seule...

Arrêter de ne voir que le sombre,
Que les ombres,
S’en protéger,
S’abriter de l’orage, de la pluie,
Goûter aux petits bonheurs,
Qui font la vie… Belle !
Prendre les sourires,
Les mots doux,
Ne pas passer outre,
Ne pas passer vite, trop prise par ses pensées,
Les déguster,
En frissonner …
Se laisser sentir à fleur de peau,
La peau, elle sait…
Se laisser consciemment,
Jouir de la vie…
La vie, je l’ai dans la peau…

lundi 24 mars 2008

Complétudes...

Tout et son contraire,
Ombres et lumières,
Qui se valorisent mutuellement.
Puzzle de moi,
Mes combats, mes certitudes,
Mes faiblesses, mes peurs,
Mes convictions,
Mes lâchetés,
Mes certitudes,
Mes doutes,
Mes angoisses et mes bravades,
Je suis tout ça,
Un tout fait de tout,
Et son contraire…
Et malgré tout Une… Moi...

dimanche 23 mars 2008

Face et pile...


Statue miniature, grande symboliquement,
Ode au désir, au plaisir,
Elle se voue, s’offre,
Dressée, en attente, hurlant à la vie…
Attendant, attentive,
L’écho de son cri…
Déesse sur l’autel,
Cependant prosternée,
Agenouillée, elle se grandit,
Car seule elle sait,
Ce qui l’alanguit…

samedi 22 mars 2008

A livre ouvert...

Espérer marquer la page.
Se donner, au fil du doigt mouillé,

Pour mieux se faire tourner,
Tout faire justement,
Pour que la page ne le soit pas…
Mot à mot,
Lettre à lettre,
De virgule en point d’exclamation,
D’interrogation en interrogation,
Les guillemets qui ne finissent pas de s’ouvrir
Aucune envie qu’ils ne se referment..
Mais ne point se mettre en suspension…
Juste imprimer son propre caractère...
Ecrire une histoire unique… La Mienne...

vendredi 21 mars 2008

Juste une goutte...

Une goutte de plus,
Et soit le vase déborde, soit il se remplit, encore.
La goutte, regardez là…
Elle amplifie, elle est « loupe »,
On dirait qu’un monde s’y concentre,
Elle révèle plus que l’arrière-plan.
Dosage à la pipette,
Pas assez, peu, assez, trop peu, trop, vraiment trop…
Tout est question de savoir dire Stop !
Le trop tue le peu dit-on,
Pas faux…
Le peut qui le veut…
Pas faux non plus…

jeudi 20 mars 2008

La puissance de l'enfance...

Jongler avec le soleil, il faut y croire quand même !
C’est cela la puissance de l’enfance,
Croire à ce qui peut sembler pour tous les autres,
Impossible, improbable.
« On dirait que je serais… »
Je pense que c’est justement cela la force,
Croire à ce que l’on veut sans trop penser.
Au début, on veut juste y croire,
Mais c’est l’essenCiel…

Mercurienne...

Semblable à cette matière incroyable,
Sans son côté toxique, j'ose l'espérer,
Métal liquide,
Mercurienne…
Tout et son contraire,
Dedans, dehors…
Une forme de puissance affirmée, revendiquée,
Une volonté de rester debout, fiable,
Sécurisante à voir, sourire,
Une sensibilité à fleur de peau,
Qui me rend bulle liquide,
Bulle d’air qui pétille,
Champagne !
Je me liquéfie diversement,
C’est parfois comme une mise à terre,
Mais le miracle de la nature se reproduit,
Les larmes de moi se rejoignent,
Pour à nouveau former un tout,
Et je me reconstruis,
Pour pétiller à nouveau…

mardi 18 mars 2008

Le spectacle du clou...

Il est beau non ?
(C’est souvent que je «vous» pose cette question (?),
Comme si j’attendais une confirmation,
Pour transformer mon point d’interrogation,
Par votre exclamation (!))
Mais regardez le
(je suis têtue, je l’avoue, sourire),Bien éclairé, plus que doré,
Fier, planté, dressé,
Défiant le temps,
Rouillé, mais debout,
Le spectacle du clou,
Le clou du spectacle,
Scénariste, réalisateur, acteur,
Comme nous…
Juste parfois nécessaire d’inverser les mots,
Et surtout le regard…

lundi 17 mars 2008

Et qui libre... ?

Bonne question je trouve,
Qui peut se dire libre ?
Je ne parle pas là de personnes privées de liberté,
Sinon, je ne me permettrais pas, les mots qui vont suivre.
Je parle de moi, entre autres,
De ceux qui ont la chance d’avoir surtout la liberté,
D’être eux–mêmes,
En principe...
Bien souvent, nous sommes nos propres tyrans,
Nous n’osons pas nous libérer…
De notre histoire et finalement de nous mêmes
Et je martèle la question que j’ai «effrontément» empruntée :
(Comme un clin d’œil, l’emprunt…)
Et qui libre ?...
Vraiment… ?
Même les points d’interrogation hésitent…
Les mots n'hésitent pas...
Equilibre...

samedi 15 mars 2008

Grenade pacifique...

Très humble hommage,
Je pense aux Tibétains…

Le chemin de faire...

Arrêter de penser sans cesse,
Arrêter de projeter, « d’hypothèser ».
De ne s'accorder que des rôles de figurante,
Dans sa propre comédie humaine.
Cesser de ne dialoguer qu’avec soi même,
En aparté,
Ecrivant mentalement les questions et les réponses.
Accepter de prendre le risque de se confronter,
Soi face à l’autre,
Soi avec les autres,
Trouver son propre chemin de faire…

vendredi 14 mars 2008

Tout n'est pas grave...

Perchés sur des brindilles échasses,
Cependant bien accrochés.
Nous semblons parfois,
Vus de l’extérieur,
Presque en danger.
Toutes les apparences d’un équilibre précaire.
En fait,
Equilibriste appliqué et concentré,
Chacun de nous se joue parfois
Des lois de la «gravité»…

jeudi 13 mars 2008

Si belle...

Si pudique dans sa nudité,
Exposée aux vents,
Si touchante, attirante,
Muse de jardin,
Muse à ciel ouvert.
La pluie la caresse,
Le soleil la dore,
La brume l’habille
L’arc en ciel fait la roue pour elle,
Les nuages se désolent d’être trop haut…
Le coup de foudre l’attend patiemment,
L’orage est au désespoir,
Juste si belle…

mercredi 12 mars 2008

Se laisser couler de source...

«Je crois que je L’aime» de Pierre Jolivet… Rien que pour le «L» majuscule…

Je viens de voir ce film et j’ai beaucoup aimé.

Toute la difficulté dans l’amour est de conjuguer et ses peurs et ses mondes. Citation de Delle A Ponte dans le film, j’espère juste que je ne la trahirai pas (la citation) : «La création c’est vaincre ses peurs». Dans ce film, deux personnages, Sandrine Bonnaire – artiste qui crée, donc qui est censée ne pas avoir peur -, Vincent Lindon, Pdg pris dans son monde d’actions, de rentabilité. Et leurs deux mondes se croisent, improbable rencontre. Et là, chacun réagit avec son histoire. L’un sent l’attirance, c’est le «L» de je crois que je L’aime, c’est sa «Elle». Il reste cependant méfiant, plus que méfiant même, échaudé par une histoire d’amour vécue, de part et d’autre en plus mais, il y a un mais, fomentée par la concurrence qui a failli «couler» sa petite entreprise. Conjuguer et ses peurs et ses mondes. «Elle» a aussi ses barrières.

Je vais arrêter là de raconter ce film. Si cela vous tente, regardez le.

Ce qui me semble important, ce qui m’a touchée - donc pour moi c’est important, primordial même - ce sont deux êtres qui s’aiment à leur rythme, en fonction de leur vécu, de l’image stéréotypée qu’ils ont de l’autre, en fonction de ce qu’ils ressentent à tel ou tel moment. L’Amour est un curieux hasard, être là à l’instant où il fallait, croiser le chemin de l’autre, l’apercevoir ou qu’il vous aperçoive. Ensuite, chacun fait comme il peut, avec ses fantômes qu’il fait porter à l’autre, sans rien lui en dire, tout en lui reprochant de n’avoir pas entendu. Tout ceci manque de mots, tout ceci est empli de «non dit». Et ne pas se dire, c’est à la fois se nier, se couper des autres et leur reprocher de ne pas nous voir. Risquer de passer à côté, alors que c’est si rare. L’amour a un sens, mais aussi naît et se nourrit des sens : voir, entendre, goûter et sentir… L’amour est un concentré de sens, l’amour donne des sens à la vie…

mardi 11 mars 2008

Flamenca...

Fragile d’apparence, mais campée, ancrée,
Défiant de son regard l’univers entier.
Elle se tient dans ses bras, s’embrasse,
Elle concentre sa volonté dans sa posture,
Elle s’impose.
Taille serrée, cambrée, épaule dévoilée…
J’entends ses pieds marteler le sol,
Donner à sa vie le tempo dont elle vibre,
Elle garde en son regard sa douceur naturelle,
Pour celui qui saura la déceler,
Qui osera s’approcher…
Pour l’inviter...
A danser…

lundi 10 mars 2008

Ne pas se prendre la tête... surtout...

Assez étonnant ce monde virtuel… J’y suis venue doucement, par hasard, curiosité aussi. Regardant par les fenêtres ouvertes par d’autres, découvrant leurs mondes, commentant parfois. J’ai été étonnée de la richesse, de la diversité étalée. Ne pouvant «m’identifier» clairement, puisque n’appartenant pas à la «blogosphère», je me suis sentie trop extérieure, soupçonnée aussi parfois de je ne sais quelle visée malveillante. Un peu trop voyeuse sans doute, comment se permettre de toujours «regarder» sans jamais rien «montrer». Alors un jour, il n’y a pas si longtemps, je me suis lancée, j’ai ouvert ce blog. Je l’ai vu au départ comme un cahier dans lequel je poserai mes mots, sans recherche obstinée de regard extérieur. Mais aussi comme un rendez-vous, une «astreinte» fort agréable : écrire régulièrement, trouver des images qui me touchent, au final faire ce que j’aime. Et là, à nouveau l’ambiguïté me questionne. L’envie d’écrire est là, sans aucun doute, lire vos mots en réponse aux miens est une gourmandise dont je deviens «accro». La solitude est toujours plus pesante au milieu de la foule. Ce qui est curieux, c’est de savoir que ces mots peuvent être lus par des yeux dont je ne saurai jamais qu’ils sont passés par là. Surtout je ne me prends pas la tête, si cela devenait pénible j’arrêterais. J’essaie juste de décortiquer ce drôle de ressenti : faire pour soi et cependant attendre un écho, qui vient parfois, mais qui laisse un vide sensible quand il n’est pas là… Une explication peut être, rassurante je pense, l’humain a besoin d’humain…

dimanche 9 mars 2008

Ne pas se mélanger les pinceaux...

Compliqué parfois de rester fidèle à soi même,
De ne pas choquer, de ne pas surprendre.
Ne pas se mélanger les pinceaux,
Mondes parallèles.
J’ai mes propres couleurs,
Ma palette.
Réussir à l’afficher quand je le sens,
Créer le tableau de ma vie,
Sans faire de vagues,
Qui ne pourraient que me faire chavirer.
Ne pas forcer,
Juste mener ma barque…
A bon port…
Et envers et contre tout, rester moi.
Me montrer à qui peut me voir,
Je suis à facettes,
Après, tout est dans la nuance,
Le partage et l’éclairage…

samedi 8 mars 2008

Ouvrir les Vannes (J'aime cette ville... apparté... )

Toute la difficulté…
Ouvrir les vannes ou les fermer…
Doser…
Qui peut le plus peut le moins,
Mais qui « peu » le plus peut-il le moins ?
Et surtout peut-il le plus ?...
Savoir s’accorder pour mieux résonner…
Se donner comme nous le sentons,
Pour être reçu comme nous le souhaitons,
Ne pas reprocher aux autres,
De n’avoir pas vu,
Ce que nous ne leur montrons pas…
Ouvrir nos vannes…

vendredi 7 mars 2008

Chut...

Parler sans les mots, avec les yeux,
Se regarder pour mieux se voir,
Pour mieux être vue.
L’âme de fond,
Sans code intermédiaire,
J’arrête de parler,
Le regard
Dit l’indicible…
Regardez…

jeudi 6 mars 2008

Se laisser fondre...

Ne rien briser, laisser fondre…
La glace est sensible aux degrés,
Elle se livre au changement d’ambiance.
Elle se liquéfie quand la température monte,
Elle se transforme totalement…
Elle se libère, se laisse être ce qu’elle est,
De l’eau,
« On » la dit inodore, incolore, sans saveur,
« On » dit aussi l’eau c’est la vie,
La vie à fleur de peau, frissonnante,
Qui se répand pour mieux remplir son espace, mieux en jouir,
Mieux ou autrement c’est selon…
La glace ne reste pas de glace…
Comme nous…
Se laisser fondre…

mercredi 5 mars 2008

En "créé"...

Avec beaucoup de talent,
Kaléidoscope de l’Art,
Qui m’ouvre l’imagination…
Ne voyez-vous pas vous aussi
Une panthère noire juchée sur un taureau,
Narguant fièrement tous les matadors,
Et partant à l’assaut de l’arène… ?
Peut-être voyez-vous tout autre chose,
Le papier vélin comme plage de liberté…
(Merci beaucoup à Jeanlehm pour ce « cadeau »)

mardi 4 mars 2008

Lien...

L’ «R » de rien en moins,
L’ «L » en plus…
Les mots sont magiques quand on les regarde bien…
Le lien ne s’explique pas, il se vit, se ressent…
Comme une corde de chanvre, dont l’odeur est omniprésente…

Entêtante ou plutôt envoûtante, Là.
Je me sens liée, positivement et émotionnellement, parfois.
Certains liens sont familiaux, amicaux,
S’expliquent rationnellement.
D’autres liens sont humains, instinctifs,
Et non moins forts, intenses.
Peut-être leur évidence m’étonne-t-elle encore plus,
Parce qu’elle ne l’est pas justement…

lundi 3 mars 2008

Ciel... !

Comme c’est beau, non ?
(J’aime bien vous interroger,
Même s’il n’y avait personne,
De le dire, je me sentirais moins seule, sourire…)
Juste des couleurs assemblées,
Spontanément…
La nature…
Sans ajout, ni trop, ni peu,
Juste ce qui me fait dire,
Elle est belle la vie,
Juste pour ça, surtout pour ça.
Plutôt que d’attendre une éternité éventuelle,
Promise par des vendeurs du Temple,
Plus ou moins crédibles,
Plus ou moins sincères.
S’asseoir et regarder, déguster,
Juste encore et toujours s’émerveiller…
Du merveilleux…

dimanche 2 mars 2008

Cou porté...

… Si bien porté
Qu’il est offert, intentionnellement,
En attente, d’une morsure d’amour.
Orné d’un collier, signe d’appartenance,
Juste une confirmation.
Elle se donne en souriant,
Elle pourrait faire blêmir tous les vampires,
Tant elle attend Son heure…
De jour comme de nuit…

samedi 1 mars 2008

Hisse et haut...

Au pied du mur,
Il faut se hisser haut,
Une épreuve à « sur monter »,
Au choix, échelle ou corde,
Et si je choisis la corde, quelle couleur ?
Bleue, jaune, rouge, presque verte…
(verte ou presque verte ?...)
Les bras, les jambes ?
Question de choix ? (sourire)
Le mur en fait n’est fait…
Que de l’embarras du choix…

Désert...

Plantez votre œil là bas, tout au bout de cette photo,
Et ressentez…
Désert… plénitude…
Opposition, mais en réfléchissant,
Pas si contradictoire que ça.
Paradoxe des mots,
Le désert, le vide, faire le vide,
Pour mieux se sentir rempli.
Quand je regarde au centre tout au bout,
Je perçois l’onde du vent inscrite dans le sable,
Je perçois le vent d’altitude là bas sur les cimes,
Je perçois l’ombre sur la droite,
Qui par son contraste éclaire et nuance les autres couleurs,
Le désert bizarrement donne à sentir,
Aiguise la perception.
Le manque rend sensible,
Le désert m’Oasis…

Rouge baiser...

Elle est belle non… ?!
Les yeux fermés, en attente attentive,
Les doigts tendus, porteurs, messagers,
Prêts à dire les mots silencieux,
Qui dopent le désir,
Suspendus à l’instant.
Le rouge est là…
Le baiser en suspens aussi… Suspense…
Se rejoindront-ils ?...
Pour s’en envoler ?
Contact… !