lundi 24 mai 2010

Fermeture provisoire...

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Fermeture provisoire…
Je garde la clef du cadenas…
Je n’ai plus de mots à poser ici
Pour le moment…
Je ne sais plus,
Je creuse
Mais ne trouve rien,
Je mets ce blog en jachère…
Je ne peux pas le fermer,
Car il est « important » pour moi,
Comme la marche l’est à l’escalier…
Après, l’escalier peut monter
Ou descendre…
Détestant l’irrémédiable
Je me laisse la liberté
De revenir…
Merci à chacun de ceux
Qui sont passés par ici,
Merci d’être venus,
De m’avoir lue
Et de vos mots
Qui ont été et me restent
Précieux…

mardi 18 mai 2010

A chacun sa madeleine...

A chacun sa madeleine…

Le pouvoir d’évocation de l’image…
Cette photo me rappelle
Mes gâteaux d’anniversaire d’enfance…
En la regardant,
Tout me revient,
Non seulement la saveur de ce dessert,
Mais aussi des moments de joie partagée…
Comme un tiroir qui s’ouvre
Et libère des lettres froissées par le temps,
Que je prends plaisir à relire…
Ou un flacon de parfum
Dont le cabochon cesse de s’entêter
Pour laisser filtrer des odeurs oubliées…
Je ne résiste pas à vous livrer
La recette
Qui pour moi reste
Celle de Tatan Noël…

Ingrédients :
1 paquet de gâteaux Thé brun
120 gr de beurre
13 cuillères à café de sucre glace
2 œufs
Du café très fort

Préparer la crème au beurre
E
n mélangeant le beurre ramolli avec le sucre.
Incorporer les deux jaunes d'œuf
Puis les deux blancs d'oeuf légèrement battus en neige.
Dans un moule à cake garni de papier film
Disposer tour à tour,
Une couche de gâteaux trempés dans le café
Et une couche de crème
En terminant par des gâteaux.
Couvrir le moule de papier film
Et garder au réfrigérateur au moins deux heures.
Pour servir démouler,
Débarrasser le gâteau du papier film
Et recouvrir de copeaux de chocolat.

J’espère que vous aimerez,
Même si,
Vous ne saurez jamais
Le goût qu’il a pour moi…

samedi 15 mai 2010

La corde sensible...

La corde sensible…

Envie de vous raconter une histoire humaine, l’histoire de parents qui ne savent pas s’ils font bien ou non… L’histoire de parents qui font au mieux, qui essaient, s’interrogent. Une histoire somme toute assez banale…

Un fils, sensible, attentif, qui ne supporte plus l’école… Une école qui passe son temps à lui dire. A lui dire que ses notes pourraient être plus hautes, « peut mieux faire ! ». Une école qui dit, mais n’écoute pas… Il faut rentrer dans le cadre, il faut viser le bac, il faut passer ce gué pour aller plus loin, sinon, c’est foutu ! Sinon, on sort !

Et puis, cette guitare offerte, ce père qui a tenté de lui apprendre, pensant que son envie de transmettre serait contagieuse. Ses doigts qui subissent la pression et qui lui font dire « ça fait mal ». La pauvre guitare, reléguée, oubliée…

Pas tant que cela, elle attendait son heure.

Soudain, une soif, une envie de professeur, plus simple qu’un père, si attentionné soit-il. Trouver quelqu’un qui va lui confirmer qu’il a raison, que la musique c’est sa vie. Une femme, que le hasard et le bouche à oreille nous amènent. Elle a su lui donner des bases de solfège, tout en étant suffisamment pédagogue pour lui laisser pratiquer.

Voilà, la route est ouverte. C’est sa voie. Plus rien d’autre ne vaut de s’investir, il sait ce qu’il veut. En 4ème, il passe la première, sourire.

Pour nous parents, les questions s’amoncellent. Doit-on le laisser sortir du rang, partir sur un chemin difficile ? Va-t-il s’investir ou renoncer après quelques mois ? Ces moments sont périlleux, angoissants. Mais nous percevons qu’il est mal, qu’il ne peut plus rester au collège.

Je cherche une école de musique, je trouve, une école privée, bien sûr, le Conservatoire et les ENM (écoles nationales de musique) ne sont ouverts que sur préméditation…

Il passe l’audition, la réussit. Bien sûr aussi, c’est payant, mais notre « investissement » s’avère fructueux. Il travaille assidûment toute l’année et décroche facilement son diplôme.

Et puis, c’est à nouveau le vide, il est trop jeune pour enseigner, pas crédible.

Il passe un an à la maison, sans cadre imposé, sans repère, si ce n’est nous qui lui faisons confiance. Il continue à travailler, seul, progresse encore et encore.

Il faut trouver une solution, une issue, un sas de décompression. Une école à Nancy est unanimement reconnue, je lui propose de poser sa candidature. Au début, il refuse, pensant ne pas avoir le niveau. Puis peu à peu, il se prend au jeu, il choisit un morceau compliqué, il le prépare, le travaille, le peaufine, il finit par l’envoyer avec sa demande d’admission. Il est recontacté pour une audition à l’école. Il part en train, en train de se rendre compte qu’une nouvelle aventure s’ouvre à lui.

Il réussit l’audition et part un an dans une ville éloignée du cocon familial, un an de passion partagée, de rencontres, de moments inoubliables. Là encore, il nous confirme que nous avons eu raison de lui faire confiance, il prend sa chance et nous la donne en retour. Il ressort meilleur espoir avec les félicitations du jury, mais surtout il ressort encore plus investi, même si cela ne semblait pas possible, dans cet instrument, la guitare, dans ce monde, la musique.

Au jour d’hui, il transmet son savoir et son amour de ce qu’il sait à d’autres personnes, de tous les âges. Il compose, il joue, il n’est pas encore connu, mais il est reconnu. Il aime ce qu’il fait, je crois pouvoir dire qu’il est heureux. Cette histoire, sans doute un peu longue, j’avais envie de la partager, car je sais que c’est une belle histoire. Une histoire Humaine…

vendredi 14 mai 2010

Par où vais-je commencer ?...

Par où vais-je commencer ?
Titre de ce dessin
Et question intéressante…
Ne pas savoir par où commencer
Amène la plupart du temps
À justement
Ne pas commencer…
Il suffit parfois de se lancer
Sans trop se questionner,
Sans anticiper,
Juste se lancer,
Comme un point
Qui devenant mobile
Se ferait ligne…

vendredi 7 mai 2010

Le mystère de la création...

Le mystère de la création…
Créer,
Ecrire, sculpter,
Tricoter, coudre,
Dessiner, peindre,
Et bien d’autres choses encore…
Il faut des « outils »,
Des intermédiaires
Qui donneront « vie »
A une idée…
Parfois, cette idée est très claire,
Précise,
C’est un projet…
Parfois, cette idée n’est qu’une ébauche,
Qui va s’affiner en se concrétisant…
Parfois, cette idée n’est qu’une idée…
Un fil que l’on saisit,
Que l’on extrait,
Et que l’on suit…
Sans savoir vers où il nous amènera…
Tel ce pinceau,
Qui rame dans un gobelet océan,
Ignorant la nuance précise
Qui finalement
Teintera la toile
Sur laquelle il accostera…

mercredi 5 mai 2010

Imaginons...

(Merci à Luc, pour m'avoir fait découvrir
ce superbe site de photos :

Imaginons,
Que les pensées soient visibles…
Imaginons,
Donc,
Que nous puissions les voir,
Volatiles,
S’élever au-dessus de nos têtes…
Imaginons,
Qu’en plus,
Elles se colorent,
De noir, de rose ou de rouge,
Révélant ainsi notre tonalité de l’instant…
Que de conséquences…
Mais aussi,
Plus de transparence…
Une forme de dialogue sincère,
Sans mot,
Dont chacun devrait tenir compte,
Tout en sachant que…
Sa propre réaction
Ne passera pas inaperçue…
Un peu, beaucoup, idéaliste,
Je n’aborde pas ce sujet
Côté Big Brother…
Mais plus,
Comme un mode de fonctionnement.
Surréaliste,
Oui, je sais,
Mais qui balayerait les hypocrisies,
Et permettrait,
Peut-être,
De voir l’Autre vraiment,
De le percevoir
Tout autant
Qu’il nous perçoit…
Et réciproquement…