mercredi 28 octobre 2009

"Je" de rôle...

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« Je » de rôle…
Pas drôle…
L’enfance garde en mémoire,
Aussi des moments
De grande solitude…
Le fou du roi,
Mis en échec…
Il en a marre de faire rire,
Ou, peut-être,
N’a-t-il justement
Pas fait rire…
Dans les deux cas,
Il se renferme,
S’isole dans ce « par-dessus »
Qui lui conférait
Une certaine superbe…
Il ne bouge plus une oreille,
Refusant d’égayer
D’un son de clochette
Sa bouderie douloureuse…

3 commentaires:

anne des ocreries a dit…

C'est qu'on nous en fait voir, quand on est encore en "état d'enfance" ! On nous prends pour des jouets, des poupées, des peluches, on pense pour nous, on agit pour nous, on voudrait nous modeler....et en plus il faudrait être reconnaissant, tiens bin voyons ! Pauvre petits d'humains, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui, ceux de demain...confronté à ce "devoir choisir" : être, devenir soi, ou l'idée de soi que se font les autres ? où, comment se trouver ?
bises ma Kat, cette image est magnifique.

Françoise a dit…

Le pire, c'est enfermer l'enfant dans un rôle dont il n'arrive plus à sortir. A force de lui dire : "tu es fainéant", ou "tu es méchant", ou "tu n'es pas drôle", ou je ne sais quoi, l'enfant se retrouve prisonnier d'une "étiquette" qui va lui coller à la peau toute sa vie, ou du moins une bonne partie de sa vie.

Bisous, douce Kat.

Vérif des mots : ingosse... sourire

Kat Imini a dit…

One Music List : Merci pour votre passage (un tantinet publicitaire... ).

Anne : Oui Anne, ou alors on ne nous voit pas comme un enfant, on nous fait porter ce qui ne nous appartient pas. Dans ce cas, on se modèle seul, comme on peut. Après, il faut choisir effectivement, mais c'est la vie. Bises à toi.

Françoise : Oui tu as raison, ce rôle il est dit ou induit, moi c'était sans le dire "tu es grande et forte", ce n'était pas une question c'était une obligation. Je t'embrasse fort. (sourire pour la vérif des mots qui est parfois étonnante).