Une chose s’imposait maintenant à son esprit, ou à ses émotions. A ses émotions plutôt. Oui, à ses émotions. Retrouver la femme en elle. Enfin renoncer à la féminité de politesse.
Elle passait ses journées à sembler, non pas à paraître, ce serait injuste de l’écrire ainsi. A sembler, ou assemblée ?... La question est plus juste… Elle répondait à toutes les demandes, elle était celle, sans doute parce que justement elle répondait (et non pas parce qu’elle répondait forcément justement), à qui l’on posait toutes les questions. Que ce soit dans son milieu professionnel ou familial, « on » devait la penser de bon conseil. Elle percevait tout cela de manière ambiguë. Elle se sentait très souvent envahie, mais sans doute, avait-elle depuis toute petite « cultivé » cette caractéristique, elle s’était rendue utile. On ne supporte des situations difficiles que parce qu’en contrepartie, elles nous apportent quelque chose.
Au fil du temps, elle avait de moins en moins besoin de servir à quelque chose, elle avait conscience de sa vie et de sa valeur, conscience qu’elle ne devait rien, qu’elle devait juste vivre pleinement, accepter de se laisser résonner…
Ce soir là, après avoir rempli toutes ses obligations, tous ses devoirs, après avoir désaltéré son empathie, elle avait soif d’être elle-même.
Elle enleva tous les vêtements qui l’avaient accompagnée dans son périple, prit une douche, caressa son corps d’une crème onctueuse, en détaillant chaque parcelle sous ses mains, comme pour leur signifier son attachement, elle se disait en fait à elle-même qu’elle était attentive pas seulement aux autres. Puis, comme pour se reconnaître le privilège d’être femme, elle s’amusa à enfiler des bas résilles… Juste pour elle…
Elle passait ses journées à sembler, non pas à paraître, ce serait injuste de l’écrire ainsi. A sembler, ou assemblée ?... La question est plus juste… Elle répondait à toutes les demandes, elle était celle, sans doute parce que justement elle répondait (et non pas parce qu’elle répondait forcément justement), à qui l’on posait toutes les questions. Que ce soit dans son milieu professionnel ou familial, « on » devait la penser de bon conseil. Elle percevait tout cela de manière ambiguë. Elle se sentait très souvent envahie, mais sans doute, avait-elle depuis toute petite « cultivé » cette caractéristique, elle s’était rendue utile. On ne supporte des situations difficiles que parce qu’en contrepartie, elles nous apportent quelque chose.
Au fil du temps, elle avait de moins en moins besoin de servir à quelque chose, elle avait conscience de sa vie et de sa valeur, conscience qu’elle ne devait rien, qu’elle devait juste vivre pleinement, accepter de se laisser résonner…
Ce soir là, après avoir rempli toutes ses obligations, tous ses devoirs, après avoir désaltéré son empathie, elle avait soif d’être elle-même.
Elle enleva tous les vêtements qui l’avaient accompagnée dans son périple, prit une douche, caressa son corps d’une crème onctueuse, en détaillant chaque parcelle sous ses mains, comme pour leur signifier son attachement, elle se disait en fait à elle-même qu’elle était attentive pas seulement aux autres. Puis, comme pour se reconnaître le privilège d’être femme, elle s’amusa à enfiler des bas résilles… Juste pour elle…
6 commentaires:
Ce texte là, je ne sais qu'en penser ; il me laisse perplexe et drôlement interrogative ?
Tu écris bien, ma Kat, quand tu t'y mets....il te faudrait pouvoir retrouver assez de légèeté pour t'y remettre....
Bises, je pense ç toi souvent.
Moi, en lisant ce texte, je pense qu'il faut apprendre à faire des choses (comme mettre des bas résille, par exemple...) juste pour se faire plaisir à soi, et pas toujours pour faire plaisir aux autres. Se faire plaisir, penser à soi, oublier un peu les autres et leurs envies qui ne sont pas toujours et forcément les nôtres !...
Et si j'ai bien compris le sens de ton texte, je suis entièrement d'accord avec tes mots, ma douce Kat.
Je t'embrasse très fort. Douce nuit à toi.
Anne : Les mots restent personnels, même si on les partage, et d'ailleurs les partager, dans le sens les donner à voir, n'oblige en rien à les partager. Quand je ne m'y mets pas, j'écris peut être mal, je ne sais pas, j'écris sans jamais penser si c'est bien ou pas, je ne sais pas me relire et changer, hormis sur la forme orthographique, et quand je me loupe malgré tout, je sais que Jorge est là. Bises à toi.
Françoise : Tu as bien compris, je t'embrasse très fort.
Chapeau Kat, c'est ton meilleur textet depuis que je te lis !
Sur le Net, il faut écrire comme si personne ne nous lit, avec ensuite l'espérance qu'on nous ait lu.
Écrire ce que l'on pense au risque de laisser les autres pantois.
Bien sûr que la rétine à la vue de ta (je ne sais pas si c'est toi) photo - quant à moi, je suis attiré par le haut que le bas, bien que j'aime bien le filet noir.
Ta réflexion en général, tous devraient se la poser en particulier.
Félicitations quant à moi pour ta phraséologie. Un texte en prose a une force particulière, même si de mon côté la poésie (je n'aime décidément pas ce genre ni sa réputation) prévaut.
Bref, chapeau pour la chapeau et ce qui la chapeaute !
J'aime, Kat, ton style, ta sensibilité, tout ça t'est très personnel et c'est ce qui m'attire, justement.
Je t'embrasse fort.
Thierry
A fleurs de peau : Merci, c'est peut être celui surtout qui te plait le plus. Je partage ton point de vue, il ne faut pas écrire pour "plaire", il faut écrire ce qui se laisse écrire, ce qui passe de la tête au clavier, sans réfléchir, fluide. En tous cas, c'est ainsi que j'apprécie de le faire.
Bluebird : C'est ce qui est aussi intéressant, de voir l'Autre, tel qu'il est, tel qu'il se montre, avec ses mots, sa ponctuation, sa façon. Je te dois une confidence (qui n'en est pas vraiment une) j'aime ce que tu fais, c'est Toi.
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