jeudi 19 février 2009

Un blog...

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« imagerie » toute personnelle,
Cette photo me fait penser à un blog…
Un fauteuil confortable
Où l’on vient s’asseoir,
Tous les soirs,
Ou bien quand bon nous semble.
Un salon où l’on cause,
Seule.
Parfois au pied du mur,
Parfois noyée de larmes,
Tristes ou gaies…
Un dévidoir d’émotions…
Et puis,
Cette eau présente,
Ce flot potentiel de passages,
De regards,
De lectures…
Anonymes, connues ou reconnues.
Un réservoir d’échanges,
Des mots et des images
Partagés…

8 commentaires:

Karl Chaboum a dit…

En découvrant Kat imini chez Françoise, tout de suite j'ai été tenté de plonger, de m'asseoir à côté de ta causeuse.
Je n'ai vu que le premier massage de mots, qui m'a plu.
J'écris moi-même depuis quarante ans: cette cure est rajeunissante. J'irai voir plus avant si tu offres fontaine de Jouvence. Dans ma fenêtre sur le monde il y a des milliers de mots, véritables fourmis qui font grouiller le cerveau et le rafraîchissent. À toi de voir, et merci pour l'intro.

En passant a dit…

Il est vrai que quoi qu'on veuille, ou fasse, un commentaire n'est, au mieux, qu'un bateau en papier, comme en font les enfants. Il dérive au fil de l'eau, cherche à accoster au fauteuil, mais est emporté. Au moins, il dit que ce siège confortable existe, occupe une place, parfois importante parce qu'émouvante, même s'il est lui-même emporté dans le courant lorsqu'on l'aperçoit depuis notre propre fauteuil.

moments égarés a dit…

derrière soi tous les murs
devant...
même si petit...

Kat Imini a dit…

Bonsoir Karl Chaboum, merci de ta visite et de tes mots. Je suis passée chez toi, après ton commentaire, je vais revenir, c'est certain, prendre le temps de te lire encore... A bientôt, j'espère.

Kat Imini a dit…

En passant, vos commentaires sont plus que bateau en papier, même si ils mènent les enfants si loin en imagination. Les mots ne sont pas volatiles quand ils sont posés, ils sont cadeau, je vous en remercie.

Kat Imini a dit…

Moments égarés, Luc, même si petit, devant l'espoir, la vie. Je t'embrasse.

Françoise a dit…

Une causeuse (le terme de Karl me plaît bien) se laissant porter par les eaux, au gré et au bon vouloir des courants, croisant d'autres causeuses, le temps d'échanger quelques mots, emportée parfois dans des tourbillons qu'elle a du mal à contrôler, emportée par des vagues plus fortes, et puis soudain, retrouvant le calme...

Bonne soirée à toi, Kat, et bon week-end.
Je t'embrasse fort.

Kat Imini a dit…

Tu vois Françoise, c'est bien les fils d'Ariane, j'ai été très heureuse de découvrir les mots de Karl Chaboum, grâce à toi, oui une causeuse, avec unes liseuse (les deux me semblent liées) sur les épaules, soliloquant, mais pas tant que cela. Bonne soirée à toi, je t'embrasse fort.