vendredi 27 février 2009

Pince moi... je rêve...

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Pince moi, je rêve…
Un peu rouillée,
La pince,
Je vous l’accorde…
C’est drôle comme parfois,
Je me prends dans la figure
Une vie de « ma façon de fonctionner ».
Depuis l’enfance,
Je m’adapte,
Pour « garder » ma place…
Comme nous l’avons tous fait…
Au fil du temps,
Mes convictions se sont fondées,
Mes valeurs, confirmées.
Mais malgré tout,
Un « rôle » m’est imparti…
Peut-être celui que,
Par confort ou nécessité,
J’ai endossé.
De « bon conseil » dit-on,
Disponible,
Que de qualités !
Alors on me demande mon avis quand on en a besoin,
On me flatte quand je manque d’énergie,
Et puis après, plus de questions,
J’assure, J’assume,
Donc, tout va bien.
Je ne fais pas mon apologie,
Je dis juste,
Pince moi je rêve,
Quand je constate,
A force,
En croisant les situations
Que la pince aurait besoin
D’être dérouillée
Et de s’avérer un peu plus coupante…
A moi de l’aiguiser
Et de me mettre à mon propre service…
En coupant dans le vif
Des mauvaises habitudes…

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Le barbier est prêt a se transformer en rémouleur le temps....de ta "métamorphose" plus affûtée, cisaillante,entaillante et même dépeçante.
Bravo, émouvant ton texte.

Anonyme a dit…

Ma Kat,
Ton texte est très bien écrit, mais je connais le contexte et j'ai envie de les "dérouiller" ces indélicat(e)s... Carmen Cru est de retour....
Je t'embrasse très fort ma grenouille.
Je suis là.
Une anonyme.

Karl Chaboum a dit…

faut pas pincer les cheveux en Kat
suis un peu comme toi, en pire:
pince monseigneur

suis auto-pince au lieu de prince
cela ne prend qu'un "r" de plus
pour grimper de coche

comme tu as vu peut-être
suis sorti de mon trou de neige
d'être trop en chaleur
de mots chalumeau
ai fait fondre
la banquise
et maintenant...
n'attends plus que mes marquises

* ai pris plaisir à voir
ta face rouillée
ce qui ma face a dérouillé
et mon coeur déplissé

Kat Imini a dit…

Sourire Le barbier rémouleur, quelle belle attention. Merci c'est un plaisir pour moi que tu es trouvé, senti, ce texte comme émouvant, ta sensibilité est largement affutée...

Kat Imini a dit…

Mon anonyme préférée, Carmen Cru de retour, s'était-elle vraiment absentée ? Je sais que tu es là, tu es là avec moi, toujours, je t'embrasse.

Kat Imini a dit…

Monseigneur Karl Chaboum, merci de venir me lire et de partager ses pincements qui parfois me tiraillent, j'ai vu avec plaisir que chez toi la neige avait fondu et que le printemps pointait son nez...

Françoise a dit…

Couper les mauvaises habitudes, sortir du rôle dans lequel les autres ont l'habitude de nous voir, ou de nous enfermer, involontairement et de notre faute, sans aucun doute.
D'une pince un peu plus coupante, parfois, oui, on aurait besoin...

Bisous du soir, Kat...

Kat Imini a dit…

Encore un ressenti que nous partageons Françoise, nous pourrions partager la pince coupante, sourire, je t'embrasse fort.