mardi 24 février 2009

Para... doxe...

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Il s’est égaré,
Tête en bas,
Dans un monde
Où il ne sert à rien…
Il se dresse,
Volontaire…
Résistant…
Espérant garder le dessus,
Attendant la fonte des neiges
Qui le libèrera
Et lui rendra
Avec les giboulées de mars
Un tant soit peu
De raison d’être…

7 commentaires:

Karl Chaboum a dit…

Boxe... para qui ?
Soy un caballejo muy pequeno.
Sabots pris dans la glace
qui quand je la creuse
à coups de piafs
sens tout à coup
la chaleur de la racine
déjà si vite revenue,
alors que viens tout juste
de m'embaumer.

Avant que s'ouvre le parapluie
faudra que s'ouvre
la pluie des yeux,
ces si belles armes
si belles larmes
que me feront fondre
et revenir à la vie

Karl Chaboum a dit…

Tu es un amour
à se fendre en Kat

Ton coeur est sûrement drapé
de dentelle
d'un rare parfum
si léger
que peut traverser la mer
et enivrer
ce quidam
nu comme un poisson
mais sensible aux féminins frissons

Françoise a dit…

Un parapluie oublié ?
un parapluie perdu ?
un parapluie témoin ?
Nous n'en saurons rien.
Il garde son secret
tout refermé qu'il est.

Belle fin d'après-midi à toi, Kat.
Je t'embrasse, fort.

Kat Imini a dit…

Merci Karl Chaboum de poser tes mots ici, si tu le souhaites bien sûr, écris encore chez toi, ce serait dommage de tarir de force une source qui ne demande qu'à jaillir.

Kat Imini a dit…

Un parapluie bouleversé par le temps mais qui garde de la prestance, un parapluie porteur d'espoir et de printemps à venir. Je t'embrasse fort Françoise.

Karl Chaboum a dit…

La banquise a craqué
l'ours polaire
a nagé comme un forçat
il est revenu chez soi
et s'est remis à pondre
n'attendant plus le millésime
pour boire à sa propre source

Kat Imini a dit…

Il a peut être compris que sa source était millésimée, inépuisable et paradoxalement assoiffée de se répandre, un besoin de se désaltérer de ses mots, je le comprends Karl Chaboum