jeudi 12 février 2009

La ligne blanche...

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La ligne blanche,
Surtout ne pas la dépasser…
Colonne vertébrale
D’une route partagée…
Des flux qui vont et viennent
Des allures inversées…
Parfois, elle se pointille
Pour nous laisser passer…
Elle s’incurve
Elle se plie au relief imposé…
La ligne blanche
Surtout ne pas la dépasser…
Mais suivre sa lumière
Par nos phares éclairée…

11 commentaires:

En passant a dit…

La ligne blanche... celle de l'interdit. Elle a ses interruptions, ses modifications qui l'affirment et, la transformant en autorisation, la confirment : elle reste l'autorité. Celle avec laquelle il faut négocier, et qui refuse. Celle qui dit la responsabilité. Celle qui permet au désir de s'affirmer comme puissance de refus, dynamisme qui trace sa propre ligne.

Françoise a dit…

Et marcher tel un funambule sur la ligne blanche... Ne pas avoir à choisir, marcher entre ce qui est autorisé et ce qui est défendu. Juste à la limite des deux...

Bonne soirée, chère Kat, et bon week-end.
Je t'embrasse fort.

Kat Imini a dit…

J'ai du mal à répondre séparément à vos deux commentaires, même si ce n'est pas dans mes habitudes. Oui, En passant, la ligne blanche symbolise l'interdit, elle se pointille pour nous laisser passer, il faut saisir l'instant. Marcher tel un funambule sur la ligne blanche, j'avoue que j'aime cette image Françoise, tangeanter sur la ligne droite, mais avancer coûte que coûte...

Corinne a dit…

Pourtant la campagne est belle..
Ca donne plutôt envie de bifurquer à travers champs.
Bises

Anonyme a dit…

A moto, la route est belle !
ovaticap

moments égarés a dit…

il aura fallu
que nous soyons si pressé
pour que des lignes blanches
déterminent la liberté
des uns et des autres...

Kat Imini a dit…

Une bonne solution sans doute, prendre les chemins de traverse... Bises Corinne.

Kat Imini a dit…

Ovaticap, oui à moto, la route doit être belle aussi...

Kat Imini a dit…

J'aime le regard juste Luc que tu portes sur des choses dont nous ne saisissons plus l'origine, oui tu as raison... Etonnante quand même cette espèce humaine... Je t'embrasse et je suis toujours aussi heureuse de te lire.

Karl Chaboum a dit…

Ligne blanche captivante, qui accapare tout du décor alors que tu n'es que pointillés.
C'est de l'homme qui vient l'interdit, pas de toi, figée dans l'asphalte.
Tu permets de danser, marcher à quatre pattes, aller en moto dans la clairière.
Les lignes blanches sont bonnes à Paris, à Tokyo.
Ici, elles ne sont que du tape-à-l'oeil pour nous faire déraper.
Alors dérapons, et vive le décor !

Kat Imini a dit…

La ligne blanche, frontière, qui ne se justifie que comme une protection, elle donne effectivement goût aux chemins de traverse...