Après les efforts, le réconfort…Une heure et demie à ne voir que mes pieds…
A sentir peu à peu mon corps se couper en deux,
Les jambes avancent mécaniquement,
Elles prennent une sorte d’autonomie,
L’esprit peut divaguer…
Et puis, à l’arrivée,
Ce lac de montagne,
D’un bleu outre mer…
Ces couleurs d’automne
Qui lui servent d’Ecrins…
Un glacier qui en fond de plaisir,
Une vache qui rythme de sa cloche
Son village d’altitude…
Ne chassons pas le naturel,
Savourons le…
11 commentaires:
j'ai commencé à sentir la lourdeur dans mes jambes à mesure de la lecture de ton texte...et puis..la vache est arrivée, mes yeux se sont écarquillés, je lui ai donné une caresse derrière les oreilles pour la remercier de m'avoir mener vers ce naturel qui me manque cruellement...je ne souhaite plus redescendre...
J'aime le poids des mots dans leur laborieuse ascension, il est vrai qu'en regardant ses pieds on se fatigue moins...
Mais qui me dit qu'en ne relevant pas la tête je serais moins con,
Ou qu'en découvrant soudain la vache,
Tout d'un coupe je me sentirais plus bravache ?
J'en ai fait de ces grandes marches, en montagne, fatiguée, mal au jambes, éreintée... mais quel bonheur une fois arrivée en haut, vers ce lac ou ce magnifique paysage qui s'étale à nos pieds. Aucun regret, et la fatigue a disparu.
Bonne fin de soirée, Kat Imini. Merci pour les mots que tu as laissés chez moi ce soir. Ils me touchent.
Je t'embrasse fort.
Heureuse Françoise que mes modestes mots posés chez toi t'aient touchée, ils étaient là pour ça. Douce nuit à toi, je t'embrasse
Autrement Moi, reste alors en haut, dans le naturel, et respire fort, j'ai une photo de la vache si tu veux, je te l'envoie sur simple demande par email, dédicacée en plus spécialement pour toi, je t'embrasse, prend soin de toi, surtout de toi et de tes bonheurs
Oui c'est vrai Jorge, mais qui te dit qu'en relevant la tête tu seras plus intelligent, sourire...
je suis preneuse de la vache... je les aime toute ! les grosses, les maigres, les rousses, les noirs, les laitière et les steaks dans mon assiettes !
J'en ai même une près de mon ordinateur qui a les fesses sur un vélo et qui rêve de rejoindre son taureau, un vrai bonheur, lui même assis sur un vélo à quelques milliers de kilomètres de là...
Ah ben non, moi j'ai peur des vaches...
Autrement Moi, alors fais moi savoir où je te l'envoie la vache... Sourire
Jorge, avec une photo tu ne crains pas grand chose...
Mais non, ne crois pas ça !
Tu sais, par exemple, j'ai tellement le vertige que je supporte pas une photo de quelqu'un au bord du vide...
J'ai l'impression de tomber !
Mais bon une photo de vache, pas de risque, ça ne sent pas,m'évoque le plancher des vaches et même la côte de boeuf saignante avec un bon Pessac Léognan, genre Carbonnieux 1995...
Tolérant, je ne détesterais pas avec un Chénas ou même un Nuits Saint Georges, qui me rapprocheraient de chez toi !
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