lundi 23 juin 2008

Je gargouille...

Comme elle,
Accrochée à la pierre,
Tentant de rester droite,
Même à la perpendiculaire.
Plein le dos,
Mauvais coup, mais cou porté,
La bouche ouverte,
Pour respirer…
Parfois, la vie n’est pas simple,
Mais je ressens un certain plaisir,
A me voir réagir,
Que de chemin parcouru… !
En réfléchissant,
Je vois dans le miroir,
Cette petite fille qui elle aussi,
A su se dresser, grandir,
Contre vents et marées,
Finalement, suite assez logique…
Cela me donne au moins l’occasion,
De la câliner un peu…

10 commentaires:

jean-claude a dit…

Cathédrale St Jean, j'y étais hier après-midi! Je ne t'ai pas vue...

Françoise a dit…

Tu as raison de la câliner cette petite fille...
Belle journée à toi, Kat imini.
Bisous.

Kat Imini a dit…

Perdu Faramineux ! Cette gargouille se situe à Carcassonne... Je ne savais pas que tu passais dans ma belle ville de Lyon... (dit elle, très objective)...

Kat Imini a dit…

Oui je pense que j'ai raison Françoise, merci pour tes mots, belle journée à toi aussi, bisous.

Anonyme a dit…

La gargouille de Carcassonne, c'est ainsi que Jean-Paul aurait pu appelé Simone...

jean-claude a dit…

Nous parleras-tu de tes vents et de tes marées? Nous nous voudrions bonnes oreilles...

Anonyme a dit…

Pour vos lecteurs qui aiment la PHOTOGRAPHIE

Kat Imini a dit…

Faramineux, qui est ce "nous" ? Seriez-vous plusieurs ?

jean-claude a dit…

nous Somme et Vilaine?
Oui bien entendu nous sommes plusieurs, celui des petits matins, celle qui se lève trop tard pour voir le jour blâfard, celui qui aime l'arôme du café mais qui n'en boit point, celui qui fûme ses cigarettes sans les allumer, celle qui refuse de faire une autre vaisselle, ceux qui jouent du pipeau en faisant la vaisselle et puis il y a aussi tous ceux que l'on n'a pas encore identifiés.
Une multitude sous une même toiture. Plus on est de folles et plus on rit. Ritournelles sous la tonnelle de Bougival. Ah si Anaïs Nin avait su danser...

It is the function of art to renew our perception. What we are familiar with we cease to see. The writer shakes up the familiar scene, and, as if by magic, we see a new meaning in it.
Anais Nin

Kat Imini a dit…

Faramineux, très belle cette phrase d'Anaïs Nin... J'aime beaucoup.