Pourquoi parfois la mer des pensées
Me ramène-t-elle jusqu’à la plage ?
Elle me laisse, me dépose, sur la rive sans espoir de retour.
Sensation que tout est figé définitivement,
Que je vais me dessécher au soleil,
Que tout est perdu.
Peur de rester là,
Peur aussi sans doute du rouleau… compresseur,
Peur de tout et de rien.
Alors, j’essaie de ressentir l’instant présent,
Il fait beau, le sable est chaud,
Rien de grave jusque là,
Bien au contraire…
J’oublie le dessèchement probable,
J’oublie la tempête à venir,
Je savoure et j’apprécie.
Prise dans cette dégustation,
Je n’ai pas pu venir…
La vague qui me reconduit doucement,
A mon océan…
Elle me laisse, me dépose, sur la rive sans espoir de retour.
Sensation que tout est figé définitivement,
Que je vais me dessécher au soleil,
Que tout est perdu.
Peur de rester là,
Peur aussi sans doute du rouleau… compresseur,
Peur de tout et de rien.
Alors, j’essaie de ressentir l’instant présent,
Il fait beau, le sable est chaud,
Rien de grave jusque là,
Bien au contraire…
J’oublie le dessèchement probable,
J’oublie la tempête à venir,
Je savoure et j’apprécie.
Prise dans cette dégustation,
Je n’ai pas pu venir…
La vague qui me reconduit doucement,
A mon océan…
5 commentaires:
Est-ce à dire qu'il ne faut pas se laisser aller à ses pensées qui nous amènent à échouer ? Est-ce soutenir que les émotions ramènent à soi, au vrai soi, où l'on se perd et se retrouve, cet océan qui nous submerge , nous rassure et nous porte, là où il veut ? Et que la porte vers cet océan est l'instant qui accueille avec sensibilité, intelligence et sensualité, ce qui se donne pour vivre, vraiment, en appréciant chaque atome porteur de plaisir au lieu de rechercher avidement et avec beaucoup de frustration l'extase toujours au loin ?
Rien n'est perdu tant que la vie bat dans nos veines, donnant le tempo à l'élan qui nous porte vers le beau.
En passant
Bonsoir En Passant, ce n'est pas qu'il ne faut pas quoi que ce soit. C'est juste qu'il ne faut pas s'enfermer dans la quête de l'idéal, de l'absolu, vous avez tout compris. L'idéal et l'absolu, à mon avis, sont comme des vases dans lesquels nous mettrions chaque jour une rose ou une pivoine (je préfère), imaginez au fil du temps le bouquet... idéal... absolu...
Magnifique idée de bouquet, plein de souvenirs, de présences, et d'attentes des fleurs à venir. Un bouquet vivant, affirmant que le temps n'est pas simple destruction, mais affirmation renouvelée.
Faire de son existence un bouquet vivant... belle règle de vie !
En passant
Bonsoir kat imini,
Merci de ta visite chez moi.
Ce n'est pas la première fois que je m'arrête chez toi, mais cette fois, j'y laisse une trace de mon passage.
J'aime te lire, ton blog a quelque chose qui fait que j'aime m'y attarder.
Bonne fin de soirée.
Bonsoir Françoise, merci d'être venue ici, c'est un plaisir de te recevoir et de te lire. Merci aussi pour "le quelque chose" qui fait que tu t'attardes, celà me touche, comme si j'avais fait un beau feu de bois en plein hiver, ou une piscine fraiche en plein été, juste pour le plaisir de partager avec ceux qui viendraient se joindre à moi. A bientôt.
Enregistrer un commentaire