vendredi 6 juin 2008

Des tuiles...

Tous les jours il en est tombé sur ma vie,
Comme tout le monde.
Des petites, des grandes,
Des rondes, des longues,
Des qui ont duré,
Des qui vont durer.
Des qui m’ont marquée,
Des qui m’ont faite ce que je suis.
Sur lesquelles parfois même,
Etonnamment des années après,
Je me retourne, apaisée,
Elles bourgeonnent de vie…

15 commentaires:

M. P a dit…

Bonjour Katimini, voilà encore une page originale et sobre aussi, mais peu de choses suffisent, il suffit de bien montrer et de bien dire. C'est le cas ici.

Je suis venue te dire au revoir, je vais fermer mon blog. Trop de souffrance. Je ne supporte ni la station debout ni la station assise et je vais me faire opérer. Ensuite ce sera le repos et les vacances. Je rouvrirai un blog à la rentrée.

Bisous.

Kat Imini a dit…

Sconette, merci encore de ton passage toujours accompagné de mots gentils. Je te souhaite du courage pour ton opération et qu'elle te soulage enfin. Du repos ensuite et de bonnes vacances. Au plaisir de te relire à ton retour, fais signe, je t'embrasse sincèrement.

Anonyme a dit…

...de passage discret, même pas un soupir.

Kat Imini a dit…

Empreinte discret passage, "juste" une empreinte laissée... et le souffle du vent qui l'efface... Mais la trace est là...

Anonyme a dit…

...comme les petites rues du quartier du marais, en prendre une non pas pas parce qu'elle mêne quelque part, mais parce qu'elle est là sous mes pas.Sur la pointe des pieds, comme une dance entre le cuir et la pierre du pavé. Sans direction, pour pouvoir prendre le temps d'être.

le soupir entendu s'il est écouté.

Kat Imini a dit…

Empreinte, "prendre le temps d'être" j'aime cette phrase, j'essaie de la vivre le plus souvent possible. J'aime aussi errer dans les petites rues du Marais, errance découverte...

Anonyme a dit…

.. il y a quelque temps j'ai fait la connaissance d'une de mes cousines germaines, qui apparemment vivait, à l'époque, près de chez moi sans que nous le sachions. Pour se rendre à son travail, elle prenait le même train de banlieue que moi. Je lui ai suggéré qu'il soit fort possible que nous ayons été assis en face de l'autre dans un wagon sans que nous réalisions que nous étions de la même famille. Ce petit discours simplement pour illustrer que dans vos errances du Marais, n'oubliez point de scruter le visage des gens qui croisent votre chemin, ils sont peut-être famille.

En ce qui concerne le temps d'être, nous en reparlerons, j'en suis bien certain.

... en parlant de Marais!

Kat Imini a dit…

Empreinte, scruter les visages pour reconnaître... Marcher en regardant, les rues, les gens aussi, sans scruter forcément, les croisements de regards en disent longs parfois, même furtifs...

Anonyme a dit…

... en parlant de regards furtifs. Cela me porte à penser aux matins du métro, comme une boite de sardines, si près l'un de l'autre que l'on peut savoir ce qu'ils ont mangé pour le petit déjeuner. Là pas question de se regarder dans les yeux. Mon amie Brigitte, un jour m'a dit: " Je ne les regarde pas dans les yeux car si le le faisais je risquerais de tomber amoureuse d'eux".

Désordre

Kat Imini a dit…

J'aime assez ce schéma du "désordre", ne sommes-nous pas un peu ça... ? D'où peut-être effectivement le "danger" tout relatif de se regarder dans les yeux...

Anonyme a dit…

... notre salut se cache-t-il dans notre désordre?
Scruter ou scrutiner ça fait un peu trop Javertvous dites?

Kat Imini a dit…

Oui un peu trop Javert... Je revois Michel Bouquet... Très bon acteur, la preuve depuis ce rôle j'ai du mal... Sourire. Oui je pense que notre salut se cache dans notre désordre, car (vous l'aviez dit, nous y revoilà), notre désordre est tout personnel, il nous amène, si nous le considérons un tant soit peu comme une révélation de nous même, au temps d'être et d'apprécier nos désordres si particuliers... uniques...

Anonyme a dit…

... je ne voudrais pas compliquer les choses, mais enfin n'y-t-il pas le désordre qui fait du bien et le désordre qui lui fait du mal? Comment faites-vous la part des choses?

Kat Imini a dit…

Vous ne compliquez rien, vous êtes juste objectif. Mais je confirme que les désordes qui font du mal amènent parfois, pas toujours, à avancer, donc les désordres sont des éveilleurs, même dans la douleur... Oserais-je écrire "ce qui ne vous tue pas, vous fait grandir"...

Anonyme a dit…

... bien exprimé!