jeudi 5 mars 2009

Pause...

www.altphotos.com

Une pause involontaire,
Je me suis absentée…
J’ai vu d’autres choses,
D’autres lieux…
J’ai souvent en conscience
Quand je suis dans une ville
Que je ne connais pas
Qu’elle vivait avant mon arrivée
Et continuera après…
Comme un monde parallèle…
La mémoire est kaléidoscope,
Les impressions,
Les ressentis,
Nous composent aussi.
Epuisée je suis partie,
Pleine de mots,
L’épuisette j’ai rempli…

15 commentaires:

Jorge a dit…

Bonsoir Kat !
Absente deux soirs de suite, nous étions morts d'inquiétude !
Eh eh, l'épuisette j'ai rempli ce n'est pas l'épuisette que j'ai remplie ...le gendarme frappe toujours, chère amie

Kat Imini a dit…

Bonsoir Jorge, sourire pour l'inquiétude, mais pour la faute désolée, "l'épuisette j'ai remplie" j'ai rempli quoi l'épuisette placée avant, accord donc "e", je t'embrasse cher ami.

Françoise a dit…

Bonsoir Kat,
Tu as donc quitté notre belle ville de Lyon... sourire
Tu as raison, il faut aller voir ailleurs de temps en temps, et si en plus, tu es revenue l'épuisette bien remplie...
La photo est très belle, je l'aime beaucoup.
C'est vrai, Kat, tu nous as manqué, tu m'as manqué... :-))
Belle soirée à toi, belle amie.
Je t'embrasse fort.

Kat Imini a dit…

Bonsoir Françoise, belle amie, je ne te renvoie pas ces deux mots comme un boomerang, bien au contraire, je les ai lus, savourés, ce sont deux mots à moi que je te renvoie, les tiens je les garde précieusement, je t'embrasse fort.

Jorge a dit…

Que nenni !
L'épuisette j'ai rempli est une inversion de la locution j'ai rempli l'épuisette dans laquelle l'accord du participe ne peut se faire car il manque le pronom relatif. En revanche, l'épuisette que j'ai remplie, grâce au pronom relatif, exige l'accord du participe.Il ne s'agit pas seulement de placé devant ou derrière mais de la construction de la phrase avec un cod ou un coi.
Et sans rancune.

Jorge a dit…

En fait, bof, peu importe, j'espère que tu vas bien.

Kat Imini a dit…

Jorge, donc je fais amende honorable, je viens de corriger, en plus j'ai appris quelque chose, je me demande si je ne vais pas te faire relire mes textes avant de les publier... Non, finalement, je préfère te lire ici aussi. Sans rancune aucune, je t'embrasse.

Jorge a dit…

Merci Kat,
non non non je relis assez de bons à tirer avant leur publication, j'ai relu et corrigé des milliers de copies d'élèves, je n'accepterais pas car en plus j'aime bien ta façon d'écrire.
Et mes corrections sont rares, en outre, ce qui devrait te toucher.
Lorsqu'un blog est truffé de fautes, même si son contenu est intéressant, je le déserte, je ne peux pas faire autrement.
Mais je passe chez toi tous les soirs, même quand tu n'es pas là.
Alors...

À fleurs de peau a dit…

Panier percé

Ne me reste qu’une bécane
qui d’avoir roulé
tant et tant sur l’eau
s’est trempée jusqu’à rendre bleu son panier

Vide le panier
a nourri les poissons
de mille et une chansons
À l’annonce de l’orage
il a surgi des écumes
pour atterrir
sur le rivage de pierres
s’ébrouant
comme un chien revenu de la chasse

Cette ville sous-terraine jamais ne l’oubliera
assoiffée de terre sèche elle n’aura jamais son dû
Ainsi est l’homme qui vit sur terre
et ne rêve que de la mer

Je dois partir maintenant
car les nuages m’attendent
mon panier deviendra
couleur ocre vert
J’ai tant de cadeaux dans mon panier percé…
pas prêt de revenir, ni sous l’eau ni sur terre

Inspiré par Kat
mars 09

À fleurs de peau a dit…

coquine coquille au fond du panier:
"jamais ne l'oublierai"
Ah ! ce "i" qui fait l'indifférent,
sûrement qu'un prof
à l'horizon surveille.

Mille pardons.

Anonyme a dit…

Dans tous les cas avec ton vélocipède atypique et, malgré tes pauses instinctives, tu ne peux aspirer qu'au maillot jaune, sans dopage ni aucune tricherie.

Kat Imini a dit…

Tu sais Jorge que j'adore relire les textes, au bureau rien ne sort sans mes yeux, ils m'appellent "oeil de lynx" (ne leur dit surtout pas pour l'accord du verbe avoir, sourire). J'ai même pensé à écrire à des maisons d'édition, je suis un peu comme toi, à la recherche de la coquille, comme un "cherchez l'erreur", mais aussi par amour des mots, qui peut sembler parfois bien dérisoire, mais que je ressens comme important.

Kat Imini a dit…

A fleurs de peau, flattée de t'avoir inspiré (sourire pour la coquille, elle était sans doute accrochée dans l'épuisette... ).

Kat Imini a dit…

Le maillot jaune... Je ne suis pas sure qu'il m'aille très bien au teint, sourire, en revanche effectivement j'attends le contrôle anti dopage de pied ferme (même de pieds fermes, rire), la tricherie ne se mesure pas, mais j'y oppose ma sincérité. Merci en tous cas, en te lisant, j'étais hissée sur le podium, le bouquet de fleurs à la main... Je t'embrasse Le barbier

Jorge a dit…

Bonsoir Kat,
je ne suis pas à l'affût, mais j'aime une langue qui se perd au fil du temps, je ne dirai rien à personne, sois tranquille, je crois simplement que notre langue c'est notre culture et moi aussi j'ai fait de nombreuses corrections bénévoles.