
De ce qui ne tient qu’à un fil :
La vie
Bien sûr…
Même si,
Et c’est dommage,
Je pense,
Nous n’en avons pas assez conscience…
La conversation…
Qui se noie parfois dans des monologues…
Les mots,
Quand ils ne sont plus inspirés…
La lumière,
C’est clair…
Le bouton…
Donc le veston…
La coupe du beurre,
Après avoir cassé la baratte…
La patte…
Quand elle est prisonnière…
Le mauvais coton…
Dont nous nous passerions bien…
J’ai failli oublier le funambule…
Sur ce…
Je file…
8 commentaires:
"Et l'unique cordeau des trompettes marines..."
Apollinaire
Doublement bel exemple Jorge, ce vers qui ne tient qu'à un fil, parlant de cet instrument à une corde... Bravo !
Il ne tient qu'à un fil de passer à côté de sa vie, ou de se l'approprier...
Fatiguée, je file vite au lit !...
Bonne nuit, douce Kat.
Je t'embrasse fort.
Han ! Poule.
Ampoule vie
Ampoule vide
pour laisser place à la lumière.
Mots coulant à flot
matelot se prenant pour capitaine
navirant la conversation
à la faire chavirer.
À force de trop parler
on ne voit plus
les yeux voulant dire leur mot.
Le funambule nous quitte
en catimini,
il n'en pouvait plus.
Quand la vie ne tient qu'à un fil: comme il est précieux!
Lorsqu'elle se perd, comme c'est silencieux, douloureux!
Quand le fil de la conversation ne tient qu'à un fil, comme c'est ennuyeux!
Quand au fil de l'eau: difficile de le garder: elle court, elle est capricieuse!
Quand au fil de la bobine: attention en Avril! Ne te découvre pas d'un fil!
Oui Françoise, je ne vais pas veiller tard moi non plus ce soir, je t'embrasse fort.
Très beau, mais un peu triste ton texte Karl, surtout la fin...
Sourire Nina, j'attendrai Mai pour faire ce qu'il me plait, merci de tes passages ici.
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