vendredi 13 mars 2009

Les musiciens...

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Une partition,
Comme un langage codé,
Des signes multiples
Qui donnent toutes les clés
A qui sait les lire…
Et surtout les interpréter…
Un instrument,
Qu’il faut savoir « dompter »,
Apprendre à lui parler,
Il servira de traducteur
Transformera en sons
Ces pages d’écriture…
Et puis,
Surtout…
Un ou une artiste,
Le ou la musicienne,
Disons donc « les musiciens »,
Passionnés, voués à leur art
Travaillant sans cesse,
Toujours plus, toujours mieux,
Ils incarnent la création
Avec leur sensibilité,
Comme un acteur personnifie un rôle.
Dans cette salle d’où le son ne sort pas,
Cette femme,
Le papier à la main,
Sa flutte traversière déposée en chevet
Semble nous demander :
Et si on jouait ?...

9 commentaires:

Jorge a dit…

Génie de la musique, du regard et du silence,j'ai rencontré aujourd'hui une jolie jeune femme qualiticienne de son état qui m'a expliqué qu'elle joue de la clarinette et que grâce à la musique elle s'intégrait partout où elle allait.
J'aurais aimé en savoir plus ...
Bonne soirée à toi Kat.

Kat Imini a dit…

Oui Jorge, la musique pour ceux qui en sont passionnés, donnent certainement une qualité d'écoute et de sensibilité qui permet de s'intégrer en bien des endroits, comme affutés. Merci et bonne soirée à toi aussi.

Françoise a dit…

La musique, je ne pourrais vivre sans musique. Elle me berce, elle me parle ou elle me fait vibrer, mais une musique ne me laisse jamais indifférente. Sans doute parce qu'enfant, je m'endormais, bercée par la musique (classique) qu'écoutait mon père, dans son bureau, tout près de ma chambre.
J'aurais aimé savoir jouer d'un instrument de musique. A St charles, lorsque j'étais en sixième, il y avait un prof de musique qui donnait des cours de guitare. J'avais appris un peu, mais j'ai tout oublié. J'aurais aimé pourtant...
Mais je te raconte ma vie, ce soir... rires.

Douce nuit à toi, Kat.
Passe un bon week-end.
Je t'embrasse fort.

À fleurs de peau a dit…

J'ai connu il y a 32 ans Raoul Duflot, pianiste attitré de Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Yves Montant. Cet homme simple pratiquait quatre heures avant chaque concert.

Pour se changer les idées, il aimait composer dans la solitude de la musique classique. Mariés depuis à peine six mois, notre lune de miel en France me donne encore le goût du miel en bouche, comme cette rencontre avec un homme faisant corps avec son piano.

Combien d'humains sommes-nous à avoir goûté d'un instrument en étant jeunes pour l'avoir délaissé pour instruments de la vie aux si souvent fausses notes (il y en a des bonnes aussi, mais il faut faire souvent des accords).
Merci pour ton bon choix d'images Kat (do ré mi kat sol... c'est bien moi, de ne jamais être sérieux).

Kat Imini a dit…

Françoise, j'aime bien quand tu me racontes ta vie, tu es si sincère et touchange. Etait-ce Melle Girard ta prof de musique ? Je l'ai eue de nombreuses années... Ce soir, en parlant de musique, je suis triste, Bashung est mort et j'aimais particulièrement ce qu'il faisait. Je t'embrasse fort.

Kat Imini a dit…

A fleurs de peau, j'ai toujours dit que j'aimerais jouer du piano, avec une intuition que cela me ferait beaucoup de bien, je ne l'ai jamais fait... Peut-être un jour. Mon fils est musicien passionné et je sens en le cotoyant à quel point c'est puissant et prioritaire pour lui. C'est ça la passion que l'on arrive à mettre en oeuvre seul, contrairement à la passion amoureuse...

Françoise a dit…

J'ai eu aussi, Melle Girard comme professeur de musique, mais ce n'était pas elle qui donnait les cours de guitare. Il s'agissait de cours dans l'enceinte de St Charles, mais qui étaient en plus des heures de cours normales. Ils étaient donnés entre midi et 14h, je crois. Mais ils n'ont duré que deux ou trois ans. J'avais appris à jouer l'air de "Jeux interdits" entre autres...

Oui, moi aussi, Kat, je suis triste ce soir. Alain Bashung était l'un de mes artistes préférés.

Bonne fin de soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse, fort.

À fleurs de peau a dit…

Écrire est aussi une passion qui se vit dans la solitude, mais contrairement à la passion amoureuse qui se vit à deux, quand elle dépasse un certain stade, l'écriture veut remplir des stades.

Non pas "être un nom"; plutôt voir ses mots sur toutes les lèvres. Il est si facile de chanter: peut-être chanterai-je donc, allant même jusqu'à l'opéra, médium si puissant. Quand donc cesserai-je de vivre, pour avoir le temps de tout accomplir ?

Kat Imini a dit…

Karl, il faut penser à l'instant présent, ne pas chercher si la vie sera encore là, juste vivre, surtout vivre, la gorger de projets et d'envies, tu sais si bien le faire, je t'embrasse.