mercredi 11 mars 2009

Confidences...

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Confidences…
J’en fais rarement ici
De manière aussi tangible…
Je glisse sans aucun doute
Ma sensibilité, mes émotions
Au fil des mots
Ou des images que je choisies.
Mais là,
C’est différent…
Cet atelier,
Avec tous les outils qu’ils renferment
Me ramènent
A un lien privilégié
Avec mon père.
Le jeudi,
Mercredi d’hier,
Je passais mes journées avec lui.
Je lui servais d’apprentie…
Il m’apprenait au fil des moments partagés
Le nom des objets qu’il souhaitait que je lui passe.
Les percerettes, vilebrequins,
N’avaient pas de secret pour moi.
Petite fille,
J’étais fière de l’aider,
De partager avec lui des instants privilégiés…
J’en garde un souvenir ému
J’avais moins de 11 ans…

4 commentaires:

Françoise a dit…

Les moments que l'on passe avec son père, les échanges que l'on a avec lui, la complicité, tout cela réuni, si on a le bonheur de les connaître, ne s'oublient jamais, même s'ils ont été parfois trop courts dans le temps...

Merci de parler de toi, Kat, et de nous avoir confié ce petit pan de ta vie.
Je t'embrasse fort, Kat, très fort.
Douce nuit à toi.

Karl Chaboum a dit…

Moi je devais avoir 8 ans.
Je grimpais au grenier à la campagne et regardais par la mansarde, pour le seul plaisir de voir sans être vu.
Un seul dentiste dans le village, armé d'une série de paires de pinces. Aussi médecin avec sa pompe. C'était il y a plus de cinquante ans; il est sûrement mort, et moi encore vivant.

Un souvenir plus proche. Je suis allé cet après-midi visiter mon frère dans le Vieux-Montréal. Il vient d'ouvrir le Musée de bronze de Montréal où il expose ses sculptures. Je lui ai montré comment ouvrir un blog. Je lui ai dit: "Écris bronze" c'est bilingue. Des Américains viendront te voir. Il m'a donné son adresse www.gaetantrottier.ca

Pas facile de s'inspirer du bronze. Du bronzage oui... enfin, en Afrique probable que non. En Alaska, bronzé blanc ?

Je m'égare, heureusement qu'aucun train ne m'attend.

Confus dense. Confusius. Mon père ne parlait presque jamais.J'aurais tellement aimé. Un jour, pour sûr, je lui parlerai, sans dentiste ni médecin.

Le train arrive dans mon sous-sol, je te quitte Kat Kat Kat.

Kat Imini a dit…

Merci à toi Françoise pour qui tu es. Je t'embrasse très fort aussi.

Kat Imini a dit…

Jolies confidences Karl, je t'imagine assez bien dans ce grenier. Tes mots sont touchants de sensibilité diffuse.