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Comme un cadran solaire…
Privé de lumière,
Les nuits d’insomnie
Ne savent pas l’heure qu’il est,
Pas l’ombre d’une minute
Qui pourrait s’additionner
Soixante fois à une autre…
Le temps est relatif
Il peut sembler très long…
Les engrenages sont grippés
Les pensées s’en emparent…
Les nuits d’insomnie
Le monde est travesti
En noir ou gris,
Les nuits d’insomnie
Rendent l’aube qui se lève
Comme un rivage tant attendu
Sur lequel on accoste…
Et d’où l’horizon
Redevient une envie…
Comme un cadran solaire…
Privé de lumière,
Les nuits d’insomnie
Ne savent pas l’heure qu’il est,
Pas l’ombre d’une minute
Qui pourrait s’additionner
Soixante fois à une autre…
Le temps est relatif
Il peut sembler très long…
Les engrenages sont grippés
Les pensées s’en emparent…
Les nuits d’insomnie
Le monde est travesti
En noir ou gris,
Les nuits d’insomnie
Rendent l’aube qui se lève
Comme un rivage tant attendu
Sur lequel on accoste…
Et d’où l’horizon
Redevient une envie…
8 commentaires:
Comme un cadran solidaire de tous ces insomniaques qui soudain reliés à un réseau se verraient nombreux comme les grains de sable de la plus belle plage au monde.
Ces insomnies se vivent présentement sous cette couche granuleuse que foule tout à chacun sans savoir qu'il les écrase.
La fatigue de l'attente, dénudée de sa carcasse, clora leurs baîllements et les précipitera dans la chaude mer.
On les a lu en braille, les nuits d'insomnies, du bout des doigts sur le corps de l'autre, ou le nez dans le mouchoir quand il faisait trop seul, ou les yeux dévorants des pages à voyager....
Même si elles paraissent longues, ce sont des moments de nos vies , les seuls vraiment remplis de nous mêmes.
Bises ma Kat, il ne faut pas les craindre...c'est par elles que nous nous découvrons, un peu.
Bon*o*r Kat,
Il existe aussi des insomnies de bonheur, celles où dans nos mots chuchotés résonne avec force notre désir de Vie, celles qui font oublier les autres (insomnies)
Je t'embrasse.
Ne plus désirez le rivage, ne plus désirer la barque. Tu es le passage. Il n'y a plus de routes puisque tu es là.
Ne plus désirer le rivage, ne plus désirer la barque. Tu es le passage. Il n'y a plus de routes puisque tu es déjà là
L'insomnie, je dois avouer que je ne connais pas trop, j'ai un très bon sommeil. Mais s'il m'arrive de ne pas dormir, j'en profite pour partir dans des rêves qui n'appartiennent qu'à moi et que je dirige à mon gré. Des rêves éveillés.
Il est vrai, et j'ai de la chance, que même si j'ai de gros soucis ou contrariétés, je ne passe jamais de nuit blanche totale. J'arrive toujours à dormir. Cela en déconcerte certains, mais je n'y peux rien...
Bonne soirée à toi, douce Kat.
Je t'embrasse très fort.
A fleurs de peau : Si toutes les insomnies pouvaient se rejoindre sur une plage, ce serait sans doute un grand moment...
Anne : L'insomnie, quand elle n'est pas chronique, est parlante ou active. J'avoue avoir du mal à me lever dans ces cas là, rares, j'avoue aussi apprécier le matin qui se lève, l'aube, le jour qui ramène l'optimisme. Bises à toi Anne.
Rom : B*ns*ir à toi, tu te fais rare, j'apprécie. Ce dont tu parles n'est pas insomnie mais veille plus qu'agréable. Les nuits blanches ne sont pas forcément noires. Je t'embrasse.
Jean-Claude : Sans doute faut-il prendre conscience plus précise de la vie, "Être là"... Ici et maintenant, même dans un lit où l'on ne trouve pas le sommeil.
Françoise : Je dors plutôt bien aussi, mes insomnies sont plutôt cogitations qui ne tournent pas forcément au bleu... Sourire, je t'embrasse fort.
Crois moi Kat, ce sont bien des insomnies répétées! L'état d'excitation n'est pas désagréable pour l'esprit, il n'en est pas moins épuisant pour le corps :-)
Bonne journée.
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