Envie d'un matin d'été...

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Envie d’un matin d’été…
Un peu au Sud,
Levée tôt,
Réveillée par le chant des oiseaux…
Se retrouver de l’autre côté de la fenêtre,
A l’intérieur,
Un peu sombre,
Pour garder la fraîcheur…
Sentir la verdure débordante dehors,
L’odeur du café,
Du pain grillé,
Du basilic qui embaume…
Et aller s’installer dehors
Après avoir piqué la nappe de l’Ami Ricoré…
S’armer de moult pots de confiture
Avec l’étiquette qui va avec…
Se préméditer un festin du matin,
Et le savourer
Tartine après tartine…
Doucement mais sûrement,
Bonheur simple et nourrissant
A plus d’un titre…

Canaliser...

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Canaliser…
Ses émotions…
Ne pas les refuser,
Juste les orienter,
Les apaiser,
Les réorienter…
Apprendre à ne pas exploser…
Les émotions sont impulsives,
Instantanées,
Disproportionnées parfois…
Se laisser les sentir,
Les percevoir…
Puis, prendre un peu de recul,
Se recentrer…
La tempête casse tout parfois,
Les vagues ne font qu’effacer…
Conserver cette énergie du ressenti,
Mais l’employer,
Non pas à se détruire,
Mais à se construire
Un peu plus à chaque fois…
Canaliser pour mieux vivre…

Tout est relatif...

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Tout est relatif…
Une course d’escargots…
Paradoxal…
La vitesse l’est aussi,
Toute relative…
Chacun d’eux déploie des efforts
« surEscarguotins »
Pour arriver le premier.
Ils se hâtent…
Très doucement pour nous…
Il suffirait d’un pied malveillant
Pour perturber le tiercé gagnant…
Le petit dernier,
Prend la tangente,
Se disant qu’il vaut mieux,
Sans doute,
S’absenter
Que de s’avouer vaincu,
Il finira bien par se faire remarquer,
Ne serait-ce que par son absence…
Du moins, il l’espère…
Tout ce que je viens d’écrire
N’est qu’imaginaire
Un tantinet allégorique…
En fait, il ne s’agit peut-être
Que d’une famille profitant
D’un merveilleux après-midi
Pluvieux…

Quelle classe... !

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Quelle classe !
Je n’ai pas trouvé d’autres mots…
Un air matador,
Sans violence…
Une « Ailégance » évidente…
Voler à tire d’ailes,
Se laisser porter
Par les courants d’air…
Qui peut dire qu’il n’en a pas rêvé,
Endormi ou éveillé ?...
Certains oiseaux
Bien qu’Oiseaux,
Ne savent pas décoller,
Ils se jettent du haut des arbres
Pour prendre leur envol…
D’autres,
Bien qu’Oiseaux,
Ne savent pas atterrir,
Et se vautrent au contact du sol…
Ne sommes nous pas
Bien qu’Humains
Aussi maladroits
Avec les capacités
Qui devraient être les nôtres… ?
Nulle excuse dans mon propos,
Juste un regard porté.
Essayons de prendre de la hauteur,
Du recul,
De voir les situations
A une échelle moins individuelle,
De réfléchir
En nous positionnant ailleurs,
En face souvent,
Comme un vol au-dessus
D’un nid de coucous…

Trompe l'oeil...

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Trompe l’œil…
Est-ce un arbrisseau qui se dessine sur le ciel ?
Ou un arbuste grimpant sur un mur bleuté ?
Depuis quelques jours,
Le mur du silence s’est opposé à mes mots…
Le ciel,

Ouverture d’un espace partagé par le monde,
Comme la Toile,

Comme on la nomme,
Et puis, la fragilité d’une connection
Qui se dresse comme un mur…
Le lien est bien fragile…
Ou du moins, nous sommes bien dépendants…
J’avoue avoir du plaisir à revenir,
J’avoue apprécier cette fenêtre qui s’est rouverte…
J’avoue sans culpabilité aucune,
J’aime poser mes mots ici,
Je le savais,
Mais cette coupure involontaire
Me l’a confirmé.
Je vais revenir,
Je suis déjà là,
Avec un regard différent,
De celui qui transforme
Les murs en ciels…
Comme une ouverture…
Une chambre de décompression…
Où je me délecte de vos lectures et de vos mots…

Merci à Vous...

Au risque de lasser...

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Au risque de lasser…
Encore une ouverture potentielle…
L’hier tentaculaire,
Qui se glisse doucement
Si ce volet ne s’ouvre pas
Il sera recouVert…
La couleur intuitive dont il est revêtu…
Le Vers…
L’hier est une chose
Des racines…
Et je sais,
Elle est facile,
Des ailes aussi…

Volutes...

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Volutes…
Qui dessinent des scènes…
Un voile de fumée
Qui laisse croire ou imaginer…
Il suffit de souffler
Pour qu’elles s’évaporent
Et que le tableau s’efface…
Encore un hasard
Qui a fait que le regard
Et l’objectif
Passaient par là
A cet instant précis…
La vie est aussi fugace,
Ne l’oublions jamais
Et continuons à nous écarquiller…

Bourrasque et marée haute...

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Bourrasque et marée haute, tout est balayé, emporté. Elles ne sont perceptibles qu’après. Sur le moment, ce ne sont que des ondées, des bruines, un léger coup de vent qui efface les empreintes au fil du temps. Je parle ici des relations qui s’estompent, se perdent. Les mots s’absentent, se dissolvent. Nous avons tous connu cela, des liens qui se distendent. Il n’est pas question de dispute, de discorde. Il est question du fil qui tisse la corde et qui se dénoue peu à peu. Pas de rupture, pas de couteau qui tranche. Comme si la vie oeuvrait, comme si chacun laissait aller et que les jours faisaient leur travail. Ils le font si bien, qu’il est difficile de revenir en arrière, de « justifier » un silence trop long, d’expliquer. Il n’y a pas d’explication, pas de raison, il y a le temps qui passe, et surtout le temps que l’on a laissé passer. Néanmoins, si le souvenir perdure, si la question se pose encore, c’est que tout n’est pas perdu, le fil n’est pas rompu. Oser alors le renouer, se dire, avouer ses faiblesses, affirmer : « je suis là encore », après libre à l’autre, mais ce serait trop dommage de tout gâcher si….

Branches parallèles...

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Branches parallèles…
Accrochées au même mur,
Faisant partie du même monde…
Mais les parallèles
Ne se rencontrant jamais…
Elles pourraient passer leur vie sans se voir
Sans se savoir même…
Une fêlure de peinture les relie…
Une fêlure qui les « perpendiculise »…
Un point commun
Un horizon…
Auront-elles la force
De tisser leurs bourgeons
L’une vers l’autre ?
Les rencontres sont si hasardeuses…
Improbables parfois…
C’est ce qui fait l’étonnement
Et la richesse aussi,
Comme si,
C’était écrit…
Ça l’est…

La femme macarons...

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La femme macarons…
Elle sent l’amande…
Au milieu de nulle part,
Dans un décor minéral…
Elle se fait Ô…
Elle se fait source…
Revêtue de sa robe hullahoop…
Elle s’encercle
Pour mieux se contenir…
Sa main frôlant sa joue,
Elle est touchante…
Et bien que diaphane,
Elle fait présence…

La fenêtre encore...

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La fenêtre encore…
Mais là elle est absente,
Et se fait remarquer justement
Car elle manque…
La poule et l’œuf…
Les volets et la fenêtre…
S’ils n’étaient pas là
On ne penserait pas une seconde à elle…
En s’ouvrant,
Ils soulignent la fermeture…
Ils cassent la façade borgne…
Et lui coupent le souffle…

Faire partie du "déCorps"...

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Faire partie du « déCorps »
Se noyer dans la masse,
Faire tapisserie…
Que d’expressions consacrées
Que cette photo image…
Se sent-elle comprise
Ou complément d’objet direct ?
Elle seule sait
Si cette voie lactée serait interrompue
Sans sa présence…
Elle seule sait
Si hors du mur
Elle brille encore…
Peut-être
Pense-t-elle
1, 2, 3 soleil…
Attendant d’être rejointe…

L'art et l'empathie...

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L’art et l’empathie,
Sujet qui me tient à cœur…
L’art est multiple,
On peut s’émerveiller
Devant la technique,
C’est une chose,
Ne pas être forcément touché,
Mais reconnaître l’œuvre,
Difficile à reproduire,
Impossible souvent.
Ce dont je parle ici
C’est du ressenti,
Face à un tableau,
Une sculpture,
Une musique…
Chaque création a sa serrure,
Nous n’avons pas toutes les clés,
Heureusement je pense,
La diversité est source d’étonnement.
Les goûts et les couleurs
Ne se discutent pas.
L’empathie que vient-elle faire ici ?
Me direz-vous…
Je pense que ne pas aimer
N’autorise pas à détruire,
A dire : « c’est d’la merde »
Désolée, je n’ai pas trouvé plus explicite.
L’art c’est une multitude de portes
Si nombreuses que nous avons le choix…
Donc, laissons chacun savourer,
Nous faire goûter éventuellement
Et si nous n’aimons pas,
Ne jugeons pas…
D’autres peuvent aimer
Ne pas se prendre pour le centre du monde
Evite de le désaxer un peu plus…

L'ExPo continue...

Toujours du détail jusqu'au Tout...
Le détail participant au Tout...

Mais en regardant tout, on ne voit plus rien...

Alors, attardons nous...

Encore un Artiste à mes yeux,

Si ce n'est Nénou, c'est donc son frère...

PoEx...

Ce soir,

Une PoEx...
Une seule toile...
Posée Ex...
Partir du détail
Pour aller à l'ensemble,
Contrairement à ce que nous faisons habituellement...
J'espère que vous aimerez,
Moi j'aime...

Mais...
Il faut rendre à Nénou...
Ce qui est à Nénou...

Un peu de douceur naturelle...

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Un peu de douceur naturelle…
Dans les couleurs douces, pastels,
Dans le flou aussi…
Dans ce contact,
Cet effleurement,
Si visible qu’il est perceptible…
Même s’il n’est qu’une perspective.
Cette photo m’apaise,
Un bruit de fontaine
En fond musical lui irait bien…
Douceur simple mais si agréable…
La fleur et la feuille,
La plume et l’oiseau…

Géo Trouvetou...

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Géo Trouvetou a de la suite dans les idées…
Il réfléchit et suit le fil de sa pensée…
Cette image m’a ramenée à Lui…
Accompagné de son fidèle compagnon :
Filament
(Une de ses inventions d’ailleurs)…
Géo Trouvetou,
Même les souvenirs d’enfance,
C’est parfois très étonnant
Comme ils surgissent spontanément,
Ramenant un décor, des êtres…
Ils étaient là avant ce déclic,
Mais restaient imperceptibles…
La mémoire est commode…
A multiples tiroirs…

Perdre les pédales...

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Perdre les pédales…
Expression plutôt négative…
Détournons la…
Perdre les pédales volontairement,
Les lâcher,
Pour arrêter de pédaler dans le vide…
Perdre les pédales
Devant une œuvre d’art,
Une sculpture, un tableau,
Devant un paysage…
Ou en écoutant une musique
Qui fait plus que nous parler
Perdre les pédales
Se laisser transporter…

Sous couverture...

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Sous couverture…
On lit…
Objet étonnant que ces livres,
Anciens ou de poche…
Beaux objets parfois aussi
Ou simples contenants…
Ils ouvrent
Des univers concentrés,
Des mondes parallèles
Comme leurs pages…
Il suffit d’accrocher
Et nous voilà partis…
Les personnages nous deviennent familiers,
La hâte de les retrouver nous taraude…
Comme un rendez-vous à ne pas manquer.
J’aime la liberté de lire,
De manger des yeux
Des saveurs étonnantes
D’écouter en silence
Les dialogues
De sentir des parfums d’évidence…
De toucher de l’index
La suite de l’histoire…
La lecture est pleine de sens à qui la goûte…
(la fameuse qui fait déborder le vase… )

Les ombres de la mère...

Encore une photo de Philippe,
que je permets d’interpréter avec ce qu’elle m’évoque à ce jour… Je sais qu’il ne m’en voudra pas…

Les ombres de la mère…
Qui renvoient à tant de moments…
Quand les rôles s’inversent
Quand la fille prend la mère
Pour l’aider à continuer d’avancer…
Quand un sourire contient une tendresse tue,
Quand la voir s’affaiblir me torture,
Quand je voudrais partager avec elle
Mon envie de continuer…
Retour sur images,
Les reflets de notre vie commune miroitent,
J’aimerais rembobiner…
Et cependant,
Ces moments difficiles,
Nous rapprochent,
Je retrouve ma mère
A marée basse…
Nous sommes plus proches,
Le sel de notre amour qui se dit enfin nous porte
Les vagues des jours,
Nous ramènent sur la même plage…

Jeu de quille...

Merci à Philippe pour cette photo… une de plus…

Jeu de quille…
En cale sèche…
Des bateaux privés d’eau…
Des « bat » avec ou sans x ?
Une croix tracée sur le voyage…
Ils attendent la marée haute
Qui viendra les délivrer
Et leur rendre raison d’exister…
Echouer,
Cela n’est jamais facile…

Rencontres improbables...

Ce soir,
J’ai juste envie
De vous amener,
Si vous le souhaitez,
Bien sûr,
Vers d’autres fenêtres…
Des « rencontres » improbables,
Le hasard de la toile…
J’aime ce qu’ils font,
Je vous laisse y goûter…
Sous la forme d’abord d’un article
De Karl Chaboum :

Feuille danse rouge

Hibiscus Dancer par Vladimir Kush

Le printemps est la saison
du dévêtissement
d'une décence
à couper le souffle
en petites tranches parfumées


Allez voir ses textes Chez_Lui

Et puis aussi,
Un peintre portugais
José Antonio Varotojo
Allez voir ses tableaux Chez_Lui

Le monde est petit,
Quand l’art et les mots
En rapprochent les bords…

Prendre de la graine...

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Prendre de la graine,
Apprendre à observer…
Surtout le plus petit…
Situation périlleuse…
La tête en bas,
Le support moins que stable…
Le vide de partout…
Et s’accrocher
De toutes ses forces,
De toutes ses pattes…
En les croisant même…
Pour qu’une bourrasque
Ne vienne pas nous emporter…

Convergences...

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Convergences…
Il en est des positives,
Genre de hasards heureux,
Des instants où l’on ne devait pas être
A l’endroit où l’on est
Des rencontres improbables…
Convergences…
Il en est des négatives,
Qui s’allient pour cacher le ciel bleu…
Genre de hasards malheureux…
Une accumulation de difficultés,
Comme si le ciel allait vous tomber sur la tête…
« Paraciel »…

Le sommeil comme un rêve...

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Le sommeil comme un rêve…
Je rêve, toute éveillée, de dormir,
De ne plus m’arrêter…
Comme un moment de quiétude,
De relâchement…
Ne pas penser,
Seulement rêver…