De ce qui ne tient qu'à un fil...

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De ce qui ne tient qu’à un fil :
La vie
Bien sûr…
Même si,
Et c’est dommage,
Je pense,
Nous n’en avons pas assez conscience…
La conversation…
Qui se noie parfois dans des monologues…
Les mots,
Quand ils ne sont plus inspirés…
La lumière,
C’est clair…
Le bouton…
Donc le veston…
La coupe du beurre,
Après avoir cassé la baratte…
La patte…
Quand elle est prisonnière…
Le mauvais coton…
Dont nous nous passerions bien…
J’ai failli oublier le funambule…
Sur ce…
Je file…

Le choix...

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Le choix…
Une chance quand on l’a…
Encore faut-il choisir…
Elle hésite,
Quel chemin sera le meilleur ?
Va-t-elle regretter d’aller sur l’un
Plutôt que l’autre…
Pour se prémunir,
Elle a déjà revêtu le deuil de ses illusions…
Le choix en est aussi une forme,
Pour choisir, il faut savoir renoncer…
Elle est à la croisée,
Le parapluie pour parer l’orage,
Le chapeau,
Couvre chef…
C’est elle qui décide,
Non mais !...

Construction humaine...

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Construction humaine…
Pensée, conçue, construite par l’homme…
Mais qu’a-t-elle d’humain ?
Des cases empilées,
Sans autre souci que l’alignement…
Bel objet peut-être…
Et encore…
Immeuble de bureaux sans doute,
Les fourmis ont plus d’esthétisme…
Une case de ce rubicube décoloré
S’est ouverte,
Comme pour signifier
Le manque d’ouverture…
Pour casser l’uniformité,
Comme un appel d’air…

Nouvelle rubrique...

Nouvelle rubrique sur ce blog,
On ne peut pas faire plus « nouvelle »,
Vu que jusque là,
Il n’y en avait pas.
Elle vivra le temps qu’elle vivra
Mais à ce jour, elle est Toute nouvelle…
Etes-vous un peu intriguéS ?....
(Je mets un « s »
Dans l’hypothèse
Que je soutiens de mes vœux,
(Comme c’est bien dit…)
Que vous soyez au moins deux à me lire…
Si vous n’étiez qu’Un
Vu que ne vous connaissant pas,
Je vous vouvoierai
Je risque quand même,
La faute d’orthographe…
A double titre d’ailleurs…
Imaginons une seule lectrice…
Si je ne mets pas de « s »,
Par sincère modestie,
Mais ne mets pas de « e » non plus,
A nouveau je faute…
Donc je me permets résolument de mettre un « s ».
Après, si toutefois le hasard faisait
Que cent personnes
(On peut épiloguer positivement…)
Viennent me lire
Mais que ce sont cent femmes,
Encore une fois, l’erreur me guette…
Après cet égarement
Qui pourrait être sans fin…
Je reviens à mon sujet,
La nouvelle rubrique est….
…
…
Hebdomadaire…
Fleurie,
Agréable…
Le bouquet final…
De la semaine…

Instantané...

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Instantané,
Sans doute minutieusement construit…
Mais oublions…
Juchée sur cet accoudoir
D’une méridienne peut-être
Elle est pensive…
Vêtue comme si elle était dehors
Elle a froid sans doute…
Perdue dans les méandres de sa réflexion…
Elle fait figure de proue
D’un bateau resté à quai…
Ou pire en cale sèche…

Ouverture éclair...

Une boite en bois,
Qui se ferme à clef…
Un objet auquel je tiens,
Lien avec mon père…
Un tiroir
Qui s’ouvre sans sésame…
En parallèle,
Un œil ouvert,
Rond, écarquillé…
Venant compenser l’œil fermé,
L’œil trait…
Celui de droite surveille la boite à secrets…
Celui de gauche peut se reposer…
La « porte » n’est pas ouverte,
Mais ouvrable…
Un détail bouleverse ce raisonnement…
La clef…
Elle est là,
Donc elle laisse libre…
Après c’est l’intention qui compte…

Bonne poire, plutôt deux fois qu'une...

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Bonne poire…
Plutôt deux fois qu’une…
Je me rends compte,
Mieux vaut tard que jamais…
Que je suis une bonne poire,
Plutôt deux fois qu’une…
Je ne suis pas parfaite,
Qualités et défauts,
Comme tout un chacun…
Je pêche
(Drôle pour une poire…)
Par mon illusion sur l’attitude des autres.
Je ne suis pas victime,
Juste souvent déçue,
Gravement déçue…
Je reste étonnée par l’égoïsme,
L’aveuglement quand il s’agit de voir l’autre…
Chacun pour sa pomme…
Parfois, les relations humaines…
Sont une vraie salade…
De fruits…
Il ne manque plus
Que les raisins de la colère,
La Nana que je suis…
S’en trouve déconfite…

Printemps intérieur...

Le printemps est arrivé,
Dans le calendrier…
Mais la température se laisse désirer…
Pour ne pas dire plus…
Alors, le printemps se fait intérieur,
Je l’invite…
Un bouquet de fleurs,
A la maison…
Un champ de tulipes…
Ce ne sont pas mes fleurs préférées…
Ce qui me plait en elles…
C’est qu’elles poussent encore dans un vase,
Comme un sursaut de vie…
Une affirmation,
La tête haute…
Et chaque soir, en rentrant,
Je leur rends hommage
D’un regard attentif…

Je suis certaine qu'elles le sentent...

Comme d'un autre temps...

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Comme d’un autre temps…
Cette photo me ramène à des souvenirs…
Une robe retrouvée dans un grenier,
De mon arrière arrière grand-mère…
Les générations dans la famille ne sont pas de 25 ans,
Elle devait dater de 1850…
Donc une robe noire,
Composée en fait d’une jupe
A plis amples et lourds,
Un haut corseté,
Baleiné même,
Travaillé et s’ajustant au corps
Jusqu’au cou
Par de petits crochets…
Curieusement,
Elle m’allait comme un gant…
Déjà, les meubles anciens,
Pas forcément de style,
Mais ceux qui ont vécu,
Dont le bois est buriné,
M’attirent…
J’aimerais qu’ils parlent…
Mais là,
Me retrouver dans ces vêtements,
Me regarder dans une glace,
M’avaient perturbée…
Je m’étais perçue,
Un instant,
Comme d’un autre temps…

Sur les pavés...

Merci à Marie, Elle, toujours aussi intuitive…
Cette photo elle me l’a offerte,
Elle a pensé à moi en la faisant,
J’en suis certaine,
Preuve d’une extrême proximité

Sur les pavés,
Les pas de ceux qui sont,
Qui passent…
Sur les pavés,
Des mots posés,
Une lettre perdue,
Laquelle ?
Un « O » d’admiration
Et d’amOur exprimé ?...
Un « A » d’étonnement
Ou de dédicAce ?
Un « I », presqu’Il ?
Un « E » d’hésitation ?
Un « U » d’encouragement
Ou de domination ?
Et les cons sonnent ?...
Malheureusement non…
Un message sans bouteille,
Qui n’a pas trouvé la mer,
Sous les pavés la plage…
Mais la marée s’est retirée…
Une lettre à Nonyme,
Une lettre ouverte,
A qui se penchera et la lira…
Il n’est pas sûr qu’elle ne finisse pas
Dans une benne à ordures…
Que de mots perdus
Faute d’être lus…

Encore une fenêtre...

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Encore une fenêtre…
Qui cette fois s’ouvre
Bien qu’elle soit fermée…
Les carreaux s’en donnent à cœur joie.
Les volets sont tombés…
Ils ont fini par sortir de leurs gonds…
La colère est salvatrice…
La lumière intérieure
S’extériorise.
Depuis des lustres,
Elle se tamisait…
Le lampadaire…
N’en manque pas…
La pierre de façade
S’est transformée en cadre…
Tableau d’une vie
Qui enfin se donne à voir…

Un coup de coeur...

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Une belle photo,
Pour illustrer juste en image
Sans rapport précis avec le sujet,
Si ce n’est le titre…
« La journée de la jupe »…

Un film de Jean Paul Lilienfeld
Que je viens de voir sur Arte…
Je fais rarement des « articles »
De « pub » pour tel film ou tel livre.
Mais là, j’ai été submergée d’émotions,
Conquise par Adjani,
Qui jusque là me « fatiguait » souvent,
Non pas l’actrice,
Plus le personnage que j’entrevoyais dans la presse.
Elle est sublime dans ce rôle
D’une vérité criante,
L’histoire est,
Pour moi,
Pleine de vérités,
De douleurs aussi…
A méditer,
A surtout essayer de comprendre,
Sans fausse pudeur,
Sans politiquement correct,
Juste ressentir
Et s’en servir pour avancer,
Dans la vraie vie,
Qui est loin d’être loin…

Mille feuilles...

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Mille feuilles,
Superposées…
Stratifiées…
Comme les évènements d’une vie
Qui se succèdent pour former un tout…
Succession de terrasses,
De haltes nécessaires,
Puis de marches à gravir
Une à une
Pour tenter de s’élever
De prendre du recul…
Vertical…
Attirés que nous sommes
Par ce feu
Qui couve toujours plus haut…
Et la fumée qui s’élève vers le ciel…
Serions-nous des anges déchus ?...

Le livre de chevet...

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Le livre de chevet,
Comme un rendez-vous,
Du matin ou du soir.
Un vrai livre de chevet
Est passionnant.
Il nous ouvre les portes d’un univers,
Nous fait partager la vie de ses héros
Que nous avons hâte de retrouver…
Comme un billet de train
Avec plusieurs correspondances
Il nous emmène loin…
Chaque plage de lecture
Rajoute à l’impatience du lendemain…
Jusqu’au moment où la dernière page
Nous contraint à l’endormissement…
Magie de la lecture…

Atmosphère...

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Atmosphère, atmosphère…
Est-ce qu’elle a une gueule d’atmosphère ?...
Les photos nous ouvrent des univers…
Là c’est Arletty…
Ou Audiard aussi…
Il y a l’ambiance,
Et il n’y a pas que d’la pomme…
Les bigoudis,
La cigarette…
Mais aussi,
Et surtout,
Le regard…
Qui amène le souvenir
De ces voix un peu gouailleuses…
Elle est pleine de fierté, d’orgueil
Surtout ne pas la ram’ner…
Il vaut mieux se tenir à carreaux…
Elle est à deux doigts de s’agacer…

Le bouquet !...

Le bouquet !...
Samedi, après une journée chargée…
Et quelque peu difficile,
Je rentrais en fin d’après-midi,
L’âme un peu grise,
Plutôt éteinte…
Je décidais de m’offrir des fleurs…
Je pris un peu de temps
Dans la boutique
Pour choisir le bouquet qui me convenait.
La jeune vendeuse
Vint à ma rencontre,
(C’est elle qui m’avait vu venir
Et revenir
Pour mon antilope
Je précise cela pour ceux qui viennent souvent ici…).
Je lui dis :
Aujourd’hui, je ne vais pas hésiter,
Les fleurs sont pour moi,
J’ai choisi sans aucun doute celui-ci.
Elle eut un grand sourire
Et me répondit :
« C’est moi qui l’ai fait ».
Sa joie de me voir aimer sa création,
Toute débutante,
Et les regards que je porte
Matin et soir
A ces fleurs
Me confirment que le bonheur
Est parfois très simple
Il suffit de le goûter...

Soeur Anne...

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Sœur Anne…
Ne vois-tu rien venir ?...
Qui est-elle ?
La sœur… Anne ?
Ou celle qui pose la question ?....
Ou les deux ?...
L’attente renvoie à la solitude,
Il est parfois nécessaire de la meubler…
Je pense aussi à l’histoire du vilain petit canard,
Elle attend un signe…
Ou veuve de ses illusions,
Elle en porte le deuil…
Ce qui m’interpelle
C’est son regard tourné avec attention
Vers l’intérieur,
Alors qu’elle est à la fenêtre…

Hommage...

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Je délègue à un ange
Les lauriers que je te décerne…
J’espère qu’il te les remettra.
Monsieur Bashung…
Combien de tes morceaux
M’ont rassemblée
Combien de jeux de mots
M’ont étonnée
Les découvrant parfois,
Comme des pépites,
Après bien des écoutes,
Il m’en reste encore à trouver,
J’en suis certaine,
Comme des clins d’œil d’Ailleurs…
Je reste chercheuse d’or…
Je te salue bien bas,
« Madame » cette nuit aura du mal à rêver,
Et Joséphine se retiendra d’oser…

Les musiciens...

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Une partition,
Comme un langage codé,
Des signes multiples
Qui donnent toutes les clés
A qui sait les lire…
Et surtout les interpréter…
Un instrument,
Qu’il faut savoir « dompter »,
Apprendre à lui parler,
Il servira de traducteur
Transformera en sons
Ces pages d’écriture…
Et puis,
Surtout…
Un ou une artiste,
Le ou la musicienne,
Disons donc « les musiciens »,
Passionnés, voués à leur art
Travaillant sans cesse,
Toujours plus, toujours mieux,
Ils incarnent la création
Avec leur sensibilité,
Comme un acteur personnifie un rôle.
Dans cette salle d’où le son ne sort pas,
Cette femme,
Le papier à la main,
Sa flutte traversière déposée en chevet
Semble nous demander :
Et si on jouait ?...

En partance ou en visite...

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En partance ou en visite ?...
Il s’est fait beau
Indéniablement…
Est-il chez lui
En train de se mirer avant de sortir ?...
Ou est-il chez ses hôtes ?
Ce qui est sûr
C’est qu’il s’est croisé dans le miroir…
C’est juste l’intention qui est différente
Suivant la situation réelle.
Il semble se plaire un peu,
Il se regarde de haut,
Se considère ou se scrute.
Son regard est fixé à lui-même
Comme s’il se cherchait
Voulait se reconnaître.
Une sorte de fierté semble affleurer
Ou peut-être revit-il un peu l’histoire de sa vie.
Cet homme d’un âge me semble émouvant…

Confidences...

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Confidences…
J’en fais rarement ici
De manière aussi tangible…
Je glisse sans aucun doute
Ma sensibilité, mes émotions
Au fil des mots
Ou des images que je choisies.
Mais là,
C’est différent…
Cet atelier,
Avec tous les outils qu’ils renferment
Me ramènent
A un lien privilégié
Avec mon père.
Le jeudi,
Mercredi d’hier,
Je passais mes journées avec lui.
Je lui servais d’apprentie…
Il m’apprenait au fil des moments partagés
Le nom des objets qu’il souhaitait que je lui passe.
Les percerettes, vilebrequins,
N’avaient pas de secret pour moi.
Petite fille,
J’étais fière de l’aider,
De partager avec lui des instants privilégiés…
J’en garde un souvenir ému
J’avais moins de 11 ans…

Puits de lumière...

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Puits de lumière…
Une percée à travers l’orage,
Qui éclaire d’un nouveau jour,
Comme une pluie de soleil,
Qui métallise la mer…
Un coup de projecteur
Sur les nuances de couleurs…
Le miracle de la nature
Qui se fait Déesse
Tant elle est étonnante…
Elle parvient à chavirer le blues
A couler les larmes.
Les yeux écarquillés,
Il ne reste qu’à savourer l’instant
A se noyer dans l’étonnement…

La main...

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La main,
Qui touche,
Qui se donne,
Qui se demande,
Qui se prend…
Porteuse d’empreintes toutes personnelles.
Elle peut caresser,
Gifler,
Se transformer en poing.
Elle est de fer ou de velours.
Elle est intermédiaire
De tant de sentiments,
De tant d’émotions.
A deux,
Elles décuplent leur puissance,
Elles applaudissent
Elles étranglent
Ou massent…
Elles tremblent
Ou argumentent…
Etonnants instruments huMains…

A tête reposée...

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A tête reposée…
Tenter d’arrêter de penser,
Ne plus se prendre la tête,
Si ce n’est pour la poser à côté…
Sortir de la spirale des idées noires
Qui s’enchaînent et ne font que s’amplifier.
Sortir du cadre et regarder,
Avec un minimum d’objectivité…
Les situations sont parfois compliquées
« Submergeantes »…
Alors je me demande
Ce que je peux réellement changer
Même en faisant de gros efforts.
Quand la réponse est « rien ».
Je me sens quelque peu apaisée…

Le chemin vert...

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Le chemin vert…
Ou vers…
Sur la nature…
J’aime cette photo,
Je ne vous dirai pas…
Que je la trouve belle,
Certains souriraient…
Et puis je me répèterais (c’est fait).
Envie d’y poser les pieds nus,
De sentir l’herbe douce,
De prendre la pente qui ne l’est pas moins,
Et qui en plus, monte…
Comme un chemin balisé,
Rassurant, sans doute…
Ou presque…
Comme un pré répandu,
Comme un vallon à adoucir de ses pas...
Aller voir où il mène,
Là bas, dans cet ailleurs embrumé…
Un chemin vers…

(Photo de Philippe... Merci)

Inversion de la pente,
Autre point de vue...
Toboggan vers l'ailleurs aussi...

Pause...

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Une pause involontaire,
Je me suis absentée…
J’ai vu d’autres choses,
D’autres lieux…
J’ai souvent en conscience
Quand je suis dans une ville
Que je ne connais pas
Qu’elle vivait avant mon arrivée
Et continuera après…
Comme un monde parallèle…
La mémoire est kaléidoscope,
Les impressions,
Les ressentis,
Nous composent aussi.
Epuisée je suis partie,
Pleine de mots,
L’épuisette j’ai rempli…

La râpe des mots...

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La râpe des mots…
L’écriture…
Qui distille les pensées,
Les ressentis,
Il faut qu’ils passent par des mots…
Il faut trouver un moyen de transmettre l’émotion…
Après, une fois le moyen trouvé,
Ou plutôt la traduction accomplie…
Elle sera lue,
Pensée et perçue,
Par d’autres…
Qui ont leur propre tamis,
Leurs propres ouvertures ou fermetures…
Et donc distillée à nouveau…
Ce qui explique que parfois…
Les relations soient alambiquées…
Compliquées,
Mais qu’elles produisent aussi..
Une très belle eau de vie…

Evasive...

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Evasive…
Sort-elle ou va-t-elle s’enfermer ?...
Refermer le couvercle ou s’enfuir ?...
Attend-elle qu’on l’aide
Ou craint-elle qu’on l’y pousse ?...
Bon ou mauvais génie ?
Est-ce un vase d’expansion
Ou un monde clos ?...
De la pointe du pied,
Elle se fait peut-être simplement…
Fleur…