mardi 12 octobre 2010

Symbolique du choix...

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Symbolique du choix…
Ou plutôt de la difficulté…
De la décision…
Me semble-t-il…
Pas toujours,
Mais parfois…
Un barrage,
Une coupure entre l’avant et l’après…
Des marches à gravir
Pour se positionner
Au-dessus…
Prendre de la hauteur,
En quelque sorte,
Pour tenter de mieux voir…
Si tant est…
Que cela soit possible…
Mais vu de là,
L’après n’est pas très visible…
Y a-t-il des marches pour atterrir ?
Rien n’est moins sûr…
Alors, peut-être que le pire ennemi
Du choix
C’est la réflexion excessive…
Elle n’amène que la peur,
Elle anticipe souvent plus facilement le pire
Que le meilleur…
Sans doute,
C’est un comble,
Vaut-il mieux s’assurer
De la solidité des marches qui montent,
Que de la présence de celles…
Qui redescendront…
Car faudra-t-il redescendre ?

10 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Ecoute, y a bien toujours des marches pour redescendre, si ce n'est de l'autre côté, y a au moins celle que tu as montées....et si derrière, y avait un toboggan ? le meilleur moyen de savoir, ça reste encore d'y aller voir, hé ? Au lieu de piétiner devant les marches, monte-les.....tu verras bien ?

une libellule a dit…

Belle image pour illustrer des interrogations que je comprends trop bien! J'admire Anne avec cette attitude dynamique, mais ce n'est pas toujours facile pour les doutants, les douteuses, les et-si?
Bises

Françoise a dit…

Les marches, de l'autre côté, ne seront peut-être pas aussi rassurantes que celles que tu auras laissées derrière toi, mais elles valent peut-être la peine d'être empruntées, au moins pour aller voir de l'autre côté si cela en vaut la peine... et peut-être que de l'autre côté, il existe un espace infini, de possibilités (sourire).
Je t'embrasse fort, ma belle Kat.

Hubert Lemaire a dit…

Non, l'aprés n'est pas visible, ce serait trop facile...mais pourquoi ne pas gravir cette échelle offerte, sans reflexion excessive et découvrir un horizon dégagé restant à habiller à sa façon, oser...
Je rejoins Anne avec son com optimiste!

Hubert Lemaire a dit…

Oser pour ne pas avoir à regretter de n'avoir franchi...

jeff a dit…

Redescendre ?...
Oui ! Un jour... tôt ou tard !
A mon avis, ce n'est pas le fait de prendre du recul, de la hauteur, de prendre le temps, pour imager ce propos autour du choix, qui vont faire que c'est de cette façon que nous allons faire des choix !
Encore faut-il savoir de quels choix nous parlons ! Il y a-t-il des bons, des mauvais choix ? Ce qui s'impose à nous comme un bon choix peut s'avérer par la suite une source de déception... et l'inverse !
Nous pensons décider consciemment de nos propres choix mais est-ce vraiment en toute conscience que nous réalisons un choix ?
Notre parcours, notre histoire, ce qui est vécu à l'instant même où s'offre à nous un choix est un facteur déterminant pour choisir !
Plus qu'une échelle, je n'y verrais que l'ambivalence pour choisir ! Soit deux propositions... soit oui, soit non ! Parce que, en fait Kat, nous choisissons toujours entre deux critères... Vais-je le prendre, le faire, y aller, ou pas !
Il s'agit avant tout de savoir ce que nous sommes prêts à perdre au lieu de savoir ce que nous avons à gagner !
Entre la vie et la mort, quel est mon choix ?
C'est à cette question perpétuelle que nous sommes à chaque fois remis en question !...:)

Bises Kat'...:)
( j'ai fait le choix de te faire la bise )

jeff a dit…

Encore moi...
Je voulais juste te proposer cette phrase :

"Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution."
Sully Prudhomme

Kat Imini a dit…

Anne, j'aime ta logique, juste, après il y a ce que chacun est en capacité de faire, nous avons tous nos barrages, j'aime tes encouragements, je les prends et les savoure, je tente de m'en nourrir.

Une libellule, oui je ressens comme toi, j'ai beaucoup aimé les "et-si". Bises à toi.

Qui sait Françoise, sourire, il "suffit" de franchir la première marche à mon avis, le vertige n'est pas lié qu'à la hauteur, plus au vide je crois. Je t'embrasse très fort.

Hubert, oui c'est une bonne question, pourquoi ne pas oser ? Le problème c'est que cette question amène plein de réponses, fausses sans doute, mais qui empêche de vérifier qu'il y en aurait d'autres (de réponses ou de questions... ? sourire). Je t'embrasse très fort. (PS : ton deuxième commentaire m'interpelle... doucement).

Jeff, ton commentaire est à relire souvent, le choix comme tu le dis si bien est-il aussi libre qu'il le parait. Peut-être aussi le contexte, la situation, la vie, amènent-ils parfois au non choix, qui en est un en fait. "Savoir ce que nous sommes prêts à perdre", oui c'est juste, très juste. J'aime bien ton choix de me faire une bise, je fais le même. (PS : J'aime bien le encore toi, j'aime aussi la phrase que tu me proposes qui me ramène au vertige que j'évoque plus haut).

Kraxpelax, bienvenue ici, le lien les poésies pour Katie, une page de "pub" aussi pour vos sites, je vais aller voir... Merci pour votre visite.

anne a dit…

que la tête se détache comme un ballon à l'écart du corps
elle partira dans l'azur et ne se posera plus toutes ces questions qui la retiennent dans ce corps de plomb cette présence sur terre

Kat Imini a dit…

On revient à perdre la tête Umatoutou... ?