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Il fait un peu chaud…
Un peu, beaucoup…
Envie de torrent,
Suffisamment paisible
Pour ne pas m’emporter…
Des souvenirs d’Ubaye
Me remontent à l’esprit…
J’avais 13 ans…
Un été à Saint Pierre…
Le dernier village…
Avec ses maisons
Presqu’enterrées…
L’Ubaye,
S’allonger sur le dos,
Dans son lit
En plein été,
Et sentir le courant
Apaisé par la chaleur
Me parcourir le corps
De la cime du cou
A la pointe des pieds…
Je me sens partie d’un tout,
Même si je suis obstacle…
Mon existence coule de source…
Il fait un peu chaud…
Un peu, beaucoup…
Envie de torrent,
Suffisamment paisible
Pour ne pas m’emporter…
Des souvenirs d’Ubaye
Me remontent à l’esprit…
J’avais 13 ans…
Un été à Saint Pierre…
Le dernier village…
Avec ses maisons
Presqu’enterrées…
L’Ubaye,
S’allonger sur le dos,
Dans son lit
En plein été,
Et sentir le courant
Apaisé par la chaleur
Me parcourir le corps
De la cime du cou
A la pointe des pieds…
Je me sens partie d’un tout,
Même si je suis obstacle…
Mon existence coule de source…
6 commentaires:
Bravo !
Bravo ou bravissimo ? Sourire... Un clin d'oeil, peut-être inaproprié. Quoi qu'il en soit, merci Anonyme !
Bien sûr qu'elle coule de source, l'existence ; et rien ne fait jamais obstacle au fil de l'eau, kat....surtout pas une vie !
Anne, "ma soeur Anne", bien sûr dans l'absolu, après il y a ce que l'on voit venir et qui déforme quelque peu la vision. Mais depuis quelques années, je confirme que tu as pleinement raison, bises à Toi.
J'aime ces gerbes d'or qui flattent le vent.
J'aime ces pépites grises qui enivrent le ruisseau.
J'aime la pause de cette jeune fille existentialiste.
Quand on aime, tout on aime !
J'aime bien quand tu aimes Karl, merci d'être là.
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