Se situer dans l’espace…Difficile quand le regard
Ne balaie qu’un champ restreint…
Cette végétation luxuriante
Me donne la sensation
De la survoler…
Je vole…
A une seule condition…
Elle doit être sur un plan horizontal…
Je ne peux le vérifier sur cette image…
Si elle est verticale,
Par exemple,
Un mur végétal,
Je retombe les pieds sur terre…
Preuve donc,
Qu’il est nécessaire
D’ouvrir son champ de vision
D’élargir son point de vue
Pour mettre un pied devant l’autre
Sans risquer de marcher sur la tête…
(Juste pour lever le suspense : Mur végétal à Avignon)
4 commentaires:
De si épaisses et velues veines
à fleurs de peau,
araignées grimpantes
sans filet,
sport extrêmevert
sur Prévert.
Pourquoi pas être
astronautes sur terre ?
D'un coup de jarret
sauter le mur du son ?
Essayons... les yeux fermés:
nous graviterons
les graviers de l'espace,
pieds nus dans l'aube.
Ô délices de l'imagination verte !
Ton texte me fait quelque peu penser à l'illusion cinématographique d'un personnage étendu au sol, bras et jambes écartés, qu'un basculement de vue transforme en pin's vivant.
"Nous graviteron les graviers de l'espace, pieds nus dans l'aube", quelle belle perspective Karl !
J'imagine bien le pin's vivant Rom, pas très confortable, il suffirait que la gravité soit latérale, sourire, il suffirait...
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