Ce phénomène m’a souvent taraudée au regard de lieux approchés dans mon tout jeune âge. Et là rentre en jeu, une histoire d’échelle… (syndrome de la grenouille sans doute… ).
J’avais en mémoire une statue entrevue lors de mon enfance qui m’avait impressionnée, j’avais la sensation d’avoir gardé tout d’elle, sa hauteur, la fine dentelle du coussin en pierre où reposait son pied, son port de tête majestueux qui en imposait à l’entrée de cette abbaye où elle trônait.
Je l’ai revue volontairement une vingtaine d’années après. Elle m’a déçue, elle m’a semblé petite, j’ai presque gâché, avec ce retour sur images, mon souvenir… Il est des chemins qu’il ne faut pas rebrousser.
Parfois aussi, il est des êtres, des relations, dont je pressens qu’importe le temps, ils seront toujours aussi précieux.
Les aléas de la vie ont fait que nos routes se sont parallélisées, distancées ou simplement ne se croisent plus.
Soudain, mise en présence, en présent, et là le miracle se reproduit, les regards parlants sont là, les gestes, les mots, les rires, la tendresse, la douceur, tout revit, ou plus justement tout vit à nouveau.
Qu’importe la suite, goûter l’intemporalité de ce lien qui m’unit à eux me donne une sensation de bien être et un semblant d’immortalité.
J’avais en mémoire une statue entrevue lors de mon enfance qui m’avait impressionnée, j’avais la sensation d’avoir gardé tout d’elle, sa hauteur, la fine dentelle du coussin en pierre où reposait son pied, son port de tête majestueux qui en imposait à l’entrée de cette abbaye où elle trônait.
Je l’ai revue volontairement une vingtaine d’années après. Elle m’a déçue, elle m’a semblé petite, j’ai presque gâché, avec ce retour sur images, mon souvenir… Il est des chemins qu’il ne faut pas rebrousser.
Parfois aussi, il est des êtres, des relations, dont je pressens qu’importe le temps, ils seront toujours aussi précieux.
Les aléas de la vie ont fait que nos routes se sont parallélisées, distancées ou simplement ne se croisent plus.
Soudain, mise en présence, en présent, et là le miracle se reproduit, les regards parlants sont là, les gestes, les mots, les rires, la tendresse, la douceur, tout revit, ou plus justement tout vit à nouveau.
Qu’importe la suite, goûter l’intemporalité de ce lien qui m’unit à eux me donne une sensation de bien être et un semblant d’immortalité.
5 commentaires:
Bon*o*r Kat
Il est vrai que le temps dilate parfois nos souvenirs mais comment expliquer à ma mère que son riz au lait, porté aux nues dans ma mémoire, n'est plus le bienvenu sur mon palais? ;-)
B*ns*ir Rom, peut-être lui dire que tu as grandi, sourire, qu'il y a plein de choses que l'on n'apprécie pas petit et que l'inverse est vrai aussi...
j'adore le mot "rebobiner"! il parle tellement, même si entre temps j'ai appris que le passé peut changer, comme tu le dis d'ailleurs et que ce qui reste dans notre tête n'est pas toujours la même en réalité ou alors même peut changer avec quelque chose nouveau appris, même dans notre tête (ou âme)
Merci Julie d'être venue ici, oui tout nous apprend pour peu que nous l'acceptions.
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