
Elle s’y réfugie, blottit sa tête dans son cou et s’accroche à son dos.
Les mots n’ont pas leur place, ils se disent, s’avouent mutuellement l’un à l’autre, en silence.
Comment ont-ils pu passer si près de la catastrophe… ? Comment ont-ils pu chacun s’enfermer dans leur logique implacable et insensible… ?
Il se gave de son parfum, s’emplit les poumons de son odeur, lui caresse la joue tendrement pour que leurs peaux se retrouvent, frissonnent ensemble.
Elle a le cœur qui bat à tout rompre, d’émotion plus que de sa course vers lui.
Ils savent qu’ils sont attachés l’un à l’autre, ce lien rouge qui les lie.
Rien d’une contrainte, pas de double nœud, ils ont choisi l’un et l’autre, ils savent qu’ils ne font pas qu’un, ils nouent leurs brins d’indépendance en boucle…
8 commentaires:
Ils ont donc conclu !
rire
Continue ma grenouille.
Je te sens belle dans cette histoire.
Une anonyme.
elle est belle cette vie...merci Lea.
Marie
Sourire, oui elle est belle la vie, merci Marie de le confirmer.
"Une anonyme", je ne pense pas qu'il y ait une suite... Tanpis, je ne serai donc plus belle, rire.
Sentir le couperet passer si près, ressusciter le désir qui n'attendait que la provocation du manque imminent. Savoir saisir l'instant avant d'être saisi par lui et qu'il vous dise : tu passes ton tour, tu as perdu !
Emotions à fleur d'être.
en passant
J'allais écrire une belle fin mais le mot fin n'existe qu'au cinéma, une belle issue; le terme initial qui m'est venu à l'esprit est anglais, Exit
Oui En passant, savoir saisir l'instant avant d'être saisi par lui, c'est là notre éternité...
Sourire Rom, Ex it, sortir de ce rien qui gachait tout, de ce "Un" où ils se perdaient tous les deux
Enregistrer un commentaire