lundi 31 mars 2008

Perdre la tête...

Me laisser aller de profil,
Dans la flaque de mes larmes passées…
De profil…
Pour ne pas croiser mon propre regard…
Pour me voir autre, bicéphale…
L’une qui voudrait,
Qui dit oui,
L’autre qui refuse,
Qui dit non…
L’une, froide et logique,
L’autre, sensuelle et pleine de folies douces…
Et puis, après tant d’années,
Enfin…
Me rejoindre de l’autre côté du miroir…

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Seriez-vous Alice,
celle qui nous montre le chemin
qui, au travers de nos cauchemars,
mène jusqu'à soi,
nous réconcilie avec nous-même,
et nous dit que seule les images comptent ?
Kat-Alice
catalyse nos désirs
qui, d'aise, se disent :
osons l'azur de nos rêves !
en passant

Anonyme a dit…

Dans l'onde se marque
Le mouvement qui s'arque
Sous le gel qui garde
L'impact de la chute
Les pleurs christalisés
Elle gît depuis des lustres
Et la neige tombée
Rend la sensualité
D'une beauté dédoublée
D'une âme sans corps
Et pour longtemps encore

JL*

Kat Imini a dit…

Sourire "En passant" Alice, joli prénom, Caroll aussi... Nos merveilles sont le fruit de notre capacité d'émerveillement aussi... Oui "osons l'azur de nos rêves", mais surtout vivons les !

Kat Imini a dit…

"Sous le gel qui garde l'impact de la chute"... j'aime beaucoup. Juste une remarque, juste la mienne, la sensualité n'est pas qu'âme, elle est sa conjugaison avec le corps... Elle a dû, sans aucun doute, le retrouver, et je désavoue donc "d'une âme sans corps et pour longtemps encore", même si j'aime beaucoup aussi. A bientôt de vous relire JL*

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

tant qu'on perd seulement la tête et pas le coeur, ça va, c'est plus dangeureux quand tout y passe! mais c'est aussi tellement mieux

Kat Imini a dit…

J'aime beaucoup ta phrase "c'est plus dangeureux quand tout y passe! mais c'est aussi tellement mieux". J'aime cette contradiction si pleine de vie.