dimanche 10 février 2008

Au piano...

Au piano, les bras presque ballants,
Accrochés au tabouret qui la tient,
Tête baissée, à la recherche de la bonne note,
Ne voulant pas réécrire la partition qu’elle souhaite oublier.
A l’écoute du vol des oiseaux dans son ciel plombé.
Robe noire, endeuillée d’elle, le cou affalé,
Elle veut avoir la force de se relever,
De se mettre au clavier, de pianoter,
Juste pour dire qu’elle est
Et composer enfin sa symphonie fantastique…
(... encore merci Luc)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me souviens, cours de piano
L'heure durant, je ne pipais mot
Traumatisé par la partition.

Merci, Kat, de ces mots.
L'oiseau