www.altphotos.comPortraits de femmes (7)
La femme Amélie…
Sans doute a-t-elle parié
Avec elle-même
Qu’elle pourrait compter
Une quinzaine de carreaux
Sur un plan horizontal
Sans bouger la tête et les yeux…
Et que,
Si c’était le cas,
Sa journée finirait
Mieux qu’elle n’a commencé…
La femme Amélie
Rêve, éveillée,
Elle aurait pu s’appeler Alice,
Mais cela aurait été trop évident…
Son pays des merveilles
Elle se le construit à chaque instant…
Et s’il n’est pas très accessible,
Elle se dit
Qu’il suffit de patienter
Et surtout d’être attentive
Elle finira bien par y arriver…
5 commentaires:
Oui, mais pendant qu'elle rêvasse la vie passe à côté d'elle, et elle reste les mains vides et la tête pleine...au bout du compte, elle ne fera que l'inventaire des regrets...agir, c'est risquer l'erreur, oui, mais c'est vivre...!
bises ma Kat, bon lundi !
Petit coup d'oeil du matin sur la photo du jour (et sur les messages qui l'accompagnent) : un peu de douceur pour accompagner le départ au boulot et un peu de rêve pour la route...
Une journée (bien remplie ?!) plus tard, les impressions sont là. Il est vrai que l'imagination occupe du temps sans être gourmande en énergie, mais elle permet aussi de vivre plusieurs fois le même projet ou même de l'améliorer, elle permet de compenser les manques, de corriger les erreurs, les mots trop bruts et les gestes manqués. Les rêves, des enfants (grands ou petits) sont trop importants pour être occultés, ils construisent un "moi" idéal qui permet ensuite (plus ou moins vite selon son tempérament) d'avancer dans une "vraie" direction, non? L'imagination et les rêves sont aussi à la source des romans, des films, des histoires qu'on nous raconte, et c'est quand même vraiment agréable...
Il y a beaucoup de guillemets par ici,
Je plaide coupable
pour toutes ces marelles
à rêver de ciel
pour toutes ces lignes
de trottoir à malheurs
pour ces étoiles filantes
et leurs voeux futiles
pour tous ces rêves
inhumées sous l'épitaphe
de la vraie vie...
je souhaite toujours
continuer à me rêver
jusqu'à ce que la mort m'en empêche!
toujours se rêver
Je suis un peu de l'avis d'Anne, même si je fais le contraire (sourire).
J'aimerais, mais je ne fais pas, et oui, je risque bien d'avoir des regrets... plus tard... et je ne pourrais en vouloir qu'à moi...
Mais il est si bon de rêver aussi, si bon... :-)
Ah! cette chanson de Jeanne Moreau (qu'elle était belle cette femme), le tourbillon de la vie. Oui, se perdre de vue, se retrouver, et se reperdre de vue, mais surtout se retrouver à nouveau :-)
Nous deux, Kat, il faut d'abord que l'on se trouve, pour se retrouver, hein ? (sourire), mais on y arrivera, oui, oui... ;-)
Belle semaine à toi, ma douce amie.
Je t'embrasse très fort.
Anne, je ne doutais pas de ta réaction... Sourire. J'ai envie de te dire que l'un n'empêche pas l'autre, que certains sont trop dans le rêve et d'autres trop dans l'action. Une part d'imaginaire ajouté à la réalité ne peut pas lui faire de mal. Bises à toi, bon mercredi, pour le mardi c'est un peu tard !
Une libellule, merci pour ce joli commentaire, j'adore les guillemets, ils sont pondération aérienne de mots qui se veulent respectueux de l'avis des autres. Ton "Non ?" je l'aime bien aussi. Les rêves font grandir, s'ils ne sont pas l'unique source d'inspiration. Tiens, pour l'occasion, bises à toi.
Moments égarés, superbe texte, où je te reconnais bien, non je ne rêve pas, tu existes. Amitiés sincères.
Françoise, tu le sais que je partage nombre de tes mots, ceux de ce soir en font partie. "Le tourbillon de la vie",ce titre en dit déjà long. Bien sûr que nous nous trouverons et nous retrouverons. Je t'embrasse fort, douce semaine à toi.
Enregistrer un commentaire