mardi 3 novembre 2009

Facéties...

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J’ai déjà ici raconté,
Mes facéties dans l’ascenseur
Seule, face à la glace,
Qui commencent quand la porte se ferme
Et finissent quand elle se rouvre…
J’ai parfois aussi,
J’allais dire la tentation,
Plutôt l’envie
Que je mets en œuvre,
En toute discrétion,
D’un petit pas de danse,
Dans les couloirs…
Je gambade un instant,
Comme une petite fille…
Sur un chemin de campagne…
Cette parenthèse
Que je m’accorde,
Me fait un bien fou…
Je souris toute seule,
C’est un pied de nez
Aux convenances,
Une diversion sans conséquence,
Une bouffée d’air,
Un antidote aux prises de tête…
Et bon sang
Qu’est ce que c’est bon !...

9 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Ah oui ! faut s'en payer une tranche, de ces petits bonheurs secrets, c'est du pansement sur les bobos !!!
Bises ma Kat, je me soigne !

Françoise a dit…

Les convenances... mon dieu, que c'est ennuyant les convenances !
Et tu as bien raison de te laisser aller à quelques pas de danse, ma douce Kat, tu as bien raison. Et tu ne déranges personne, tu te fais plaisir et rire, alors, ce n'est que du bon... ;-)
Belle fin de soirée à toi, mon amie.
Je t'embrasse fort.

Jorge a dit…

J'avais bien aimé ce post sur les grimages devant la glace de l'ascenseur, c'était frais, vrai et très rigolo, je m'en souviens bien.
Un petit pas de danse, c'est bien aussi, juste de quoi décrocher une fraction de seconde avec le quotidien pesant...
Il y a longtemps que je n'ai pas dansé !
Jorge

À fleurs de peau a dit…

IL faut que je vous dise. Tout jeune mon père s'est procuré une perruque pour cacher sa calvitie. Un jour en prenant l'ascenseur , les cheveux se sont pris dans le cadrage de porte. Gradant son sang-froid, il a mis son paquet de cheveux dans sa poche, et est sortie dignement. Une façon pour lui de faire son pas de danse...

Anonyme a dit…

Une Kat aérienne, l'espace d'un instant, que ça doit être beau.

Je t'embrasse fort.
Thierry

le-barbier a dit…

Avec cette résurgence inquiétante du délit de faciès à cause duquel on va traquer même au fin fond d'une "jungle" du 21ème siècle les mines patibulaires...par un tarzan qui se ramène avec caméras et discours sécuritaire...

Espérant que le très jouissif délit de Facéties puisse encore échapper aux sentences péremptoires des hommes. Ces derniers ne sont préoccupés que par les voix électorales que la peur de l'autre leur fait engranger.

L'autre sait sourire... sait danser...et a horreur de toutes les convenances, mais à cause de lui on pourra même interdire au gens de son espèce de respirer... l'avenir des bien né(e)s est à ce prix !

PS:un petit coup gueule qui j'espère ne polluera en rien ton espace chaleuresement "anti-apartheid"

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

bravo!

il ne faut pas attendre de devenir une vieille femme pour mettre un chapeau rouge, et sautiller, comme un enfant!

j'adore!

jean-claude a dit…

Ce petit pas comme une égratignure...
Des convenances on passe à la contredanse.
On vous imagine continuer votre pied de nez, sortie de la cage. Cage?
Avec d'aussi belles jambes que les votres vous devriez vous rappeler que les escaliers vous sont beaucoup plus propice.

Kat Imini a dit…

Anne : Oui ça fait beaucoup de bien, déjà l'idée qui vient et surtout de le faire. Bises à toi.

Françoise : Parfois je me fais surprendre au hasard d'un couloir, ça fait rire l'autre qui voit aussi, donc tout va bien. Je t'embrasse fort.

Jorge : Quel plaisir de te relire ici, cela faisait si longtemps. La fraction de seconde dont tu parles à juste titre oxygène. Je t'embrasse.

A fleurs de peau : Elle est attendrissante cette histoire, une pirouette parfois nous aide à sortir de situation un peu compliquée.

Bluebird : N'exagérons rien, sourire, mais j'aime beaucoup ta formule, magique presque. Je t'embrasse fort.

Le Barbier : Si cela t'a fait du bien, tant mieux. Le petit pas de danse ne change malheureusement pas le monde, c'est juste un battement d'aile.

Julie : Merci ! J'adore ton énergie, je vais penser au chapeau rouge pour une autre fois. Je t'embrasse.

Jean-Claude : On peut l'imaginer oui, cela m'arrive. Je ne me risquerai pas à un pas de danse dans l'escalier, le retour à la réalité pourrait être difficile... (Jolie votre image... ).