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Juchée sur son banc,
Elle boude…
Les pommes d’amour,
Sont attachées avec des ficelles
A un pommier sans sève…
Semblant…
Vrais semblants…
Elle pourrait de son archet,
Composer une mélodie,
Faire naître les sanglots longs…
Elle ne le veut pas.
Elle boude…
Elle prend la pose,
Elle reproche…
Signifie…
Elle s’affirme…
Elle n’attend que d’être vue,
Perçue…
Elle n’attend que de toucher
L’Autre,
Celui qui lui dira :
« Pose ton violon sur ton épaule,
Il se sent trop triste sans elle…
Cajole le de ta joue,
Fais le chanter pour moi et pour toi,
Et laisse toi aller
A t’écouter… ».
Juchée sur son banc,
Elle boude…
Les pommes d’amour,
Sont attachées avec des ficelles
A un pommier sans sève…
Semblant…
Vrais semblants…
Elle pourrait de son archet,
Composer une mélodie,
Faire naître les sanglots longs…
Elle ne le veut pas.
Elle boude…
Elle prend la pose,
Elle reproche…
Signifie…
Elle s’affirme…
Elle n’attend que d’être vue,
Perçue…
Elle n’attend que de toucher
L’Autre,
Celui qui lui dira :
« Pose ton violon sur ton épaule,
Il se sent trop triste sans elle…
Cajole le de ta joue,
Fais le chanter pour moi et pour toi,
Et laisse toi aller
A t’écouter… ».
6 commentaires:
Il y a dans ce regard, celui qu'elle avait il y a déjà quelques années, maintenant qu'elle est femme, un autre manière de dire à la vie : n'oublie pas que je suis là. S'il le faut je te le rappellerai. Écoute-moi et tu ne le regretteras pas. Ignore-moi et je saurai, de mon violon, te le faire regretter.
Je lui accorde sans hésitation mon attention, pour qu'elle m'offre le chant de ce qui reste de petite fille en elle. Ce chant devenu chaleur vive, braise prête à devenir feu. Il y a là une promesse de bonheur.
merveilleux, encore une fois, et si pénètrant, j'adore le punch du fin aussi
Cette Ève n'a que faire que ces serpents branchus et de ces fruits tentants...
Elle sait depuis toujours tous les péchés du monde...
Et elle tient d'une main assuré la baguette magique
qui saura jouer ses rédemptions...
En passant, c'est vrai que notre attention lui est accordée dès l'instant où nos yeux se posent sur elle, elle l'attire même, elle se défend, exprime beaucoup par le regard, il suffit d'oser s'approcher, après elle verra, je pense.
Merci Julie, heureuse que cela te plaise, je t'embrasse fort.
Luc merci pour tes mots, je serais tentée de les mettre à la place des miens, j'aurais aimé les écrire... Je t'embrasse.
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