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A quoi tient-il ?
A quoi sert-il ?
Il est censé fermer une porte
Qui, au fil du temps, s’est ouverte,
Il ne tient que son rôle…
Il s’accroche à ses chaînes…
Qui seules lui rendent raison...
Il ferme
Un vers où symbolique…
A quoi tient-il ?
A quoi sert-il ?
Il est censé fermer une porte
Qui, au fil du temps, s’est ouverte,
Il ne tient que son rôle…
Il s’accroche à ses chaînes…
Qui seules lui rendent raison...
Il ferme
Un vers où symbolique…
10 commentaires:
Tenir pour tenir alors qu'il ne tient qu'au promeneur de passer. Autant disparaître en tant que cadenas et grillage et se fondre dans la prairie, participer à son libre mouvement, laisser venir, laisser passer, laisser respirer. Vers Où ? Vers là où l'on dit oui au vent qui passe.
Ne servir à rien n'empêche pas d'exister et l'on peut aussi achever de rouiller sur le souvenir de ce que l'on a été, comme à Malte ces grands palais rappellent les splendeurs passées, alors même que leurs frontons s'émiettent et que les grands vaisseaux de la marine à voile ne viennent plus se nicher à l'ombre de leurs façades majestueuses...
À quoi sert un interdit lorsque son cadenas et sa chaîne sont plus résistants que les mailles qui l'entourent???
Oui En passant... Autant... Après tout n'est pas aussi simple, si le cadenas lache, à quoi servira-t-il ? Il ne tient qu'à lui...
Cette phrase Jorge "on peut aussi achever de rouiller sur le souvenir de ce que l'on a été" est à la fois très belle et a aussi une tonalité qui me semble terrible...
Très juste, à rien, si ce n'est à rassurer, à tort d'ailleurs, celui qui en a la clef... Je t'embrasse Luc.
Il sert tout simplement à permettre de garder l'espoir en nous, et nous dire que rien jamais n'est définitif... qu'une porte fermée à clé (ou par un cadenas en l'occurrence) peut toujours s'entrouvrir à nouveau... peut-être sur autre chose de plus beau...
Bon, là, j'ai laissé mon imagination vagabonder... sourire.
Belle soirée à toi, Kat. Je t'embrasse.
Il n'y a rien de dramatique à se souvenir de ses grandeurs passées, cela s'appelle la nostalgie...
Mais pour poursuivre un peu ma pensée, voici le plus beau palindrome de Georges Pérec :
"Et la marine va venir à Malte"
Tu as raison de laisser vagabonder ton imagination, j'aime beaucoup ton commentaire Françoise, ma soirée sera belle aussi grâce à toi, je t'embrasse fort.
Oui Jorge mais la nostalgie est un ressenti, se laisser rouiller est une volonté, ce n'est pas la même démarche me semble-t-il... Je goûte la nostalgie mais je ne veux pas mourir de souvenirs...
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