mercredi 2 février 2011

Un peu d'humilité...

Un peu d'humilité...
Juste lever les yeux,
Sur une nuit étoilée...
Se redimensionner...
L'Homme en a besoin...
C'est une nécessité...
Il doit,
Il aurait dû,
Il devrait...
(Il a aussi inventé les conjugaisons
qui déplacent les problèmes dans le temps... )
Je disais donc,
Il devrait,
Surtout quand il croit détenir le pouvoir,
Quand il en use et en abuse,
Être dans l'obligation
De s'allonger sur l'herbe,
Une nuit étoilée,
Comme ce poteau électrique,
Il se sentirait bien petit...
Oui, je sais,
Utopie...
Et pourtant...
Ce spectacle m'a toujours fascinée,
Je me laisse aller à penser
A ces masses lumineuses,
Peut être déjà "mortes"
Qui m'éclairent encore...
Je me laisse aller à réaliser
Que je suis poussière posée sur une planète
Suspendue dans l'air...
Je me laisse aller à l'essentiel,
Enfin, je crois...
Je me ramène à l'humilité...
Elle ouvre de grandes portes...
Enfin, je crois...

7 commentaires:

une libellule a dit…

Un tel paysage n'a pas toujours le même effet sur tout le monde, il y a ceux qui y cherchent des signes, des réponses et qui retournent se coucher sans davantage d'humilité, il y a ceux qui y voient des territoires à conquérir, à prendre, à dominer, et puis il y a les poètes, un peu plus tendres, qui y voient effectivement le poids léger de notre présence.
J'allais oublié ceux qui n'y voient rien à cause de l'excès de lumière autour d'eux (pas toujours réelle, la lumière!).
Bonne semaine à toi (je ne pourrais profiter des étoiles ce soir, trop de brouillard, mais c'est un loisir que je pratique souvent!)

Françoise a dit…

Oui, un peu d'humilité, car nous ne sommes rien sur ce monde, ou si peu... juste quelques points infiniment petits au milieu d'autres points.
Lorsque je regarde le ciel étoilé, la lune, je me rends compte que l'on n'est vraiment pas grand chose dans l'univers.
Quand je vois les gens courir, se dépêcher, quand je vois les voitures se croiser, se klaxonner, filer à vive allure, je me dis: mais à quoi cela rime-t-il tout cela ? Pourquoi ? Eh oui, question existentielle que je me pose en ce moment...

Bon, il est temps d'aller dormir, je crois... ;-)
Je te souhaite une très belle nuit, mon amie.
Et je t'embrasse très fort.

Françoise a dit…

Euh... je suis nettement moins rêveuse et poète que toi, ce soir... (sourire)

Mais j'aime aussi regarder la lune et les étoiles, et rêver aussi ! Heureusement... :-)

Anonyme a dit…

Oui, Kat, on se sent petit par rapport à ce que Galilée, Newton et d'autres ont quantifié en années lumière. Tu as raison, s'allonger sur l'herbe et attendre, peut-être, qu'une étoile filante nous fasse un signe.
Je t'embrasse fort.
Thierry

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Eb toute cas, quand on se sent pleine pouvooir, dans les nuages (pas l'étoiles) on est vite ramené à terre par quelque chose ou quelqu'un.

Je n'ai pas souvent regardé les étoiles, couchée dans l'herbe: je dois encore essayer cela! Seule, ou...

J'zdore toujours, tant tes poemes que tes commentaires!

Kat Imini a dit…

Même si je mets du temps, j'aime bien répondre aux commentaires, pardonnez moi.

Une Libellule, oui il y a de tout pour faire un monde, après à chacun son émerveillement, celui là me plait bien. Bises à toi.

Françoise, tes deux commentaires me parlent, le premier a le mérite d'être réaliste, constater c'est parfois arriver à se détacher, faire autrement. Je t'embrasse fort.

Oui Thierry, revenir à l'échelle humaine, posés comme nous le sommes sur une planète. C'est un peu comme la mort, y penser ne la provoque pas, mais ramène tout à une juste mesure. Je t'embrasse très fort.

Julie, oui tu devrais essayer, c'est magique.Je ne doute pas que cela te plaise.

anne des ocreries a dit…

Oui, c'est ça, en face de ça, on n'a plus d'autre interlocuteur que le doute, et c'est ce qui nous ramène à notre vraie taille. Nous ne sommes que des créatures qui auraient très bien pu ne pas être, et puisque nous en sommes conscients, nous avons le devoir de ne pas être "n'importe comment" ni n'importe quoi.