mercredi 15 décembre 2010

Portraits de femmes (9)


Portraits de femmes (9)
La femme blessée...
Elle se tient droite,
Malgré tout,
Elle ne veut pas se retourner
Sur son passé,
Elle jette juste un regard
En arrière,
Un regard sombre,
Qui doit dire qu'elle résiste.
Les blessures cicatrisent,
Heureusement...
Pendant un temps,
Elle sait pourtant
Que cette éraflure
Lui collera à la peau...
L'image qu'elle avait d'elle
En a pris un coup...
La confiance accordée,
A sonné faux...
Mais elle va retrouver...
Son vibrato...

8 commentaires:

Françoise a dit…

"En a pris un coup...
La confiance accordée,
A sonné faux...
Mais elle va retrouver...
Son vibrato..."

J'ai juste pris les dernières lignes de ton texte, Kat, mais le texte entier me fait penser à une femme que je connais très bien, à des femmes que je connais très bien, à nous, à elles, à toutes...

Douce nuit à toi, mon Amie Kat.
Je t'embrasse fort.

Jorge a dit…

Et pourtant elle ne l'a pas lâché, elle lui a juste dit "parce que je t'aime, salaud",elle a pleuré en silence, elle n'a pas perdu sa dignité mais finalement il est revenu.

Anonyme a dit…

Je crois que Jorge a raison : "Parce que je t'aime, salaud".
Magnifique article, ma chère Kat.
Je t'embrasse fort.
Thierry

une libellule a dit…

waouh!
ça crée des résonances douloureuses mais c'est vraiment beau.
bonne fin de semaine

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

je me suis tourmentée ces jours ci sur mon passé et comment - si jamais - je peux en parler en public, donc ces vers viennent tellement a propos!

tu expriment toujours avec peu des mots si justement ce qui c'était passée!

mon image de moi avait prise un coup, effectivement c'est encore plus grave que le coup reçu par la jeune femme enceinte de six mois et tombant sur les marches de ciment, rien grave n'est arrivée on pourrait dire, sauf a l'image de soi même en fait

et tu as raison, c'est le plus important de l'histoire, oublier? mais c'est parce que je ne l'ai pas tout a fait résolue en moi que cela revient hante et veut sortir sans savoir comment

que d'autres vers qui me touchent!

je voudrais publier ces vers dans mon blog et en parler...

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Jorge, on ne perd pas sa dignité!
C'est l'autre qui a la longue devient le perdant.
Et la vie est compliquée, mais ce qui est sure, est, qu'elle réussira a s'en relever, même si les blessures ne sont jamais tout a fait oubliés, hélas

anne des ocreries a dit…

Une blessure guérie est un bouclier de chair vive ; bien sûr qu'elle le retrouvera, son vibrato !

Kat Imini a dit…

Françoise, tu sais je crois que cela peut aussi parfois s'appliquer aux hommes, les femmes ne sont pas que des anges, douce nuit à toi avec beaucoup de retard, je t'embrasse fort.

Jorge, une belle histoire que tu nous racontes là, je t'embrasse.

Merci Thierry, tu sais quand les mots viennent facilement, ils viennent facilement, sourire, je t'embrasse fort aussi.

Une Libellule, les blessures résonnent bien, c'est sûr, je me dis parfois qu'elles résonnent de l'intensité de la relation aussi, bises à toi, dont je me sens proche.

Julie, je comprends ce que tu dis et ressens, je ne peux pas tout comprendre, je ne suis pas toi et je n'ai pas vécu ta vie, cependant je crois qu'il ne faut rien oublier, "juste" se distancer pour ne pas trop souffrir et ne garder que le miel. Je t'embrasse. Je crois que Jorge disait la même chose que toi, autrement, et sur un sujet voisin mais pas identique.

Anne, toujours battante, tu as raison, pleinement raison, mais nous n'avons pas toutes et tous la même force ou la même façon de réagir. Bises à toi.