lundi 25 août 2008

Triptyque...

Un peu fermée sur elle-même,
Son cœur noir au chaud,
Ses pétales ouverts, mais pas trop,
A l’écoute, captive de son monde intérieur,
Mais « captante » malgré tout…
Un peu moins sombre,
Elle se penche, attentive,
Plus accessible,
Le jaune se dore,
Elle écoute… Ressent, perçoit…
Elle se parabolise…
Elle s’étale, émet,
Son cœur s’aplanit,
Se pacifie,
« S’iris »,
Elle se montre, après s’être vue,
Elle ne tourne plus seule…
(Merci beaucoup à François pour ses photos)

20 commentaires:

jean dubois a dit…

Kat Imini Bon Jour, …"il y a tant de BEAUTé dans tout ce qui commence... » R.M. Kilke
More, more ! Y compris avec le Pink Floyd…
Ce matin je prendrai volontiers une overdose de cette substance étourdissante.
Vous nous transportez à nouveau sur votre île ; au soleil d’or du girasole fait écho le parfum de vanille de la mauve héliotrope…repérée le long d’une sente éloignée… Quelques pas esquissés de la ronde « soufi » et des mondes « feud’artificent », « arcenciellent »

Par glissement sensible…Tu pensais Iris, j’évoque Vanille … t’envelopperais-tu de Shalimar ?

jean dubois a dit…

Kat Imini, je te prends par la main ainsi que tous les photophiles, guidés par la lumière du tournesol, faisons une promenade au paradisexpress.blogspot... si vous ne risquez rien vous risquez encore plus (Erica Jung)
Jean

Anonyme a dit…

Votre oeil cueille le temps de toute la patience que mérite le monde. Vous l'offrez au voyageur heureux de prendre son repos auprès de votre regard, d'y trouver le flux de vie. Le soleil ne se pouvant regarder, vos mots disent que le tournesol nous donne une image de l'improbable union de l'oeil et du soleil.
En passant.

jean dubois a dit…

A l'Anonyme S/c Kat-Imini,

Pour que l'union insane n'ait jamais lieu, il faut savoir verser des larmes... Je préfère penser à Michel Strogoff et oublier les yeux brûlés sous le soleil noir d'Ibiza (Film de Barbet Schroder, More).
Cécité, ultime étape annociatrice de la mort...

"Prendre son repos auprès de votre regard" avec vos mots paisibles et leur onde douce, je m'arrête à nouveau.

Jorge a dit…

Très joli en effet, et très beau texte également.
Jeanne Hersch, est-ce vous l'auteur de de livre qui m'avait beacoup plu ? J'écume les rayonnages de ma bibliothèque à la recherhce de cet ouvrage...Est-ce vous ?

Kat Imini a dit…

Faramineux, de l'Homme... sourire.

Kat Imini a dit…

Jean, que rajouter... sinon que je m'enveloppe de "J'adore"...

Kat Imini a dit…

En passant, votre oeil nous dit que les tournesols sont magnifiques à qui sait les voir, l'émerveillement éclaire... Je vous embrasse.

Kat Imini a dit…

Merci beaucoup Jorge, à qui s'adresse ta question ?...

jean-claude a dit…

Jeanne Hersch:
"Savoir s'étonner, c'est le propre de l'Homme.

Kat Imini a dit…

Faramineux, dommage que vous ayez supprimé le premier commentaire, vous enlevez tout sens à ma réponse, j'en souris en l'écrivant.

jean dubois a dit…

Kat Imini, nuit onirique,
J’Adore, comment pourrions-nous regretter que vous ayez retiré les guillemets à l’adjectif qui vous fit piquer un fard, ce sont les boucles d’oreille rageusement jetées.
J’Adore, le réticule d’or mat la couvrait jusque sous les yeux… balancé, le visage est nu… c’est le troisième geste avant que la robe à la doublure chair poudrée ne tombe ; ultime désinvolture onaniste, de dos, elle n’est pas nue.
J’Adore, votre sari voluptueux n’est pas en shantung, ni en mousseline, il est plutôt en crêpe de soie capiteux. Les parfums d’Hespéride, de magnolia de Mysore et de fleurs puissantes enlianent mes doigts autour des grâces l’amphore…
(Rêvons sur un clip de pub)

Bien à vous
Jean

jean dubois a dit…

Correction svp

autour des grâces de l'amphore

Kat Imini a dit…

J'aime bien répondre à chaque commentaire individuellement, au même titre que chacun prend le temps de me parler... J'aurais aimé répondre àce commentaire supprimé par l'auteur...

Kat Imini a dit…

Oui Jean le commencement, comme l'aube d'un jour dont on sait ce qu'il sera, est toujours lumineux. Une overdose de beauté ? Difficile non ? (le tutoiement final ?... Serais-tu très attaché à Shalimar ?... )

Kat Imini a dit…

Jean, juste une citation pour répondre à ton deuxième commentaire : "Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager, aimer c'est risquer de ne pas être aimé en retour, espérer c'est risquer de désespérer, essayer c'est risquer d'échouer, mais seuls ceux qu risquent sont libres !"

Kat Imini a dit…

Et juste pour éclairer les propos de Jean (je n'ai aucune vocation à faire de la pub, donc ne cliquez pas si ce n'est pour la lumière des mots) : http://beauty.dior.com/fra/fr/base.html#/fr/woman/woman-fragrance/woman-fragrance-j-adore/j-adore-film-publicitaire.html_mode=full

jean dubois a dit…

Kat Imini,
La question est directe ! Attaché par "Shalimar" ? Je l'étais (le suis-je encore ?), elle n'a pas souhaité que je sois son prince bâtisseur...
Vanille et Iris sont deux composants de ce parfum de la maison G. J'ai avancé, ce nom, non sans malignité, un pion, une goutte d'élixir, vous l'avez sitôt évaporé pour afficher votre parure. J'Adore, j'adore. Si j'avais posé une question, aurais-je eu une réponse ?

Attaché à un parfum? Depuis 1981, un produit franc et naturel m'accompagne, l'ambre gris, en "pierre meuble et micacée". Deux traits, un premier jugulaire, d'une oreille à l'autre, le second au creux du sternum.

La femme, ses parfums et moi sommes en corprespondances... femme et parfum sont en proximité, en confusion, en contrepoint, and so on. Il est des robes qui ne s'enlèvent, qui s'évanouissent que sous l'effet de l'ardeur...
Attaché ? Attaché à la "Vie"
Jean

jean dubois a dit…

"""Aller Aimer Risquer Libre...""" J'agrée... j'entends bien que ne solliloque pas.

Ce n'est pas aussi pessimiste qu'il y paraît, ce complément de Samuel Becket: "Vous n'avez cessé d'essayer, vous n'avez cessé d'échouer; aucune importance. Réessayez, échouez encore, échouez mieux."
Jean à Kat Imini qu'il m'arrivera peut-être encore de tutoyer.

Kat Imini a dit…

Ce n'est pas pessimiste du tout même, je m'étais permise de vous tutoyer par mimétisme, sourire, je ne me le permettrais peut être uniquement s'il vous arrive de le faire.