vendredi 29 août 2008

Once upon a time...

Il était une fois…
Quatre mots qui ouvrent à la rêverie,
A tous les possibles…
Les yeux s’écarquillent,
Les oreilles sont ouvertes à leur maximum,
Attentives…
Tout peut arriver…
Bien sûr, il y a quelques craintes,
Les elfes ou les monstres…
L’histoire nous le dira…
Mais aussi tant d’impatiences,
D’appétits…
La peur est bien souvent compagne,
Des émotions, des découvertes…
Point trop n’en faut.
Aiguillon et non sabre…
Elle est comme les épices,
Il ne faut pas en abuser,
Pour ne pas tuer le goût…
(Merci encore à Philippe et ses photos magnifiques)

23 commentaires:

Anonyme a dit…

S’adonner à la rêverie sans tomber dans la psychose ! Etait-ce la libellule ton émissaire ?
Je t'embrasse.
Philippe

jean-claude a dit…

Tout peut arriver, et même le pire. Et même l'empire disait Nappy.

Kat Imini a dit…

Faramineux, et même le meilleur aussi alors... (non mais, sourire).

Kat Imini a dit…

Philippe, le rêve c'est essentiel... Après si jamais le chauchemar se pointe, la libellule est là, se poser délicatement sur ses ailes, l'air de rien, siffloter éventuellement et se laisser emporter...

Anonyme a dit…

Oh oui, Ka, le rêve est essentiel et u sais si bien nous y enrainer. Merci.

Je t'embrasse fort.
Thierry

Anonyme a dit…

Bérangère!
Je sais que tu dois venir sur ce blog. Au cas où te le ferais avant de faire tes courses, pourrais-tu me ramener une baguette bien cuite? Merci. Ta maman qui t'adore.

Kat Imini a dit…

Merci Thierry, oui continuons de rêver, je t'embrasse

Kat Imini a dit…

Le sommeil, les rêves et l'éveil... Que de choses à apprendre Emilie... Au cas où, je préfère pour ma part le pain pas trop cuit...

jean dubois a dit…

Kat Imini bonjour

Dans les années soixante dix, d'aucuns auraient posé à Emilie la question qui l'aurait posé comme sujet écrivant: "De quel lieu parles-tu?"
Emilie porte le masque des neurosciences qui déresponsabilisent le sujet au profit de processus biochimiques aux niveaux moléculaires et électrophysiologiques.

"C'est pas moi", c'est les molécules... ou la génétique...

Masque, anonymat, duplicité, lisible dans l'orthographe du prénom qui peut s'écrire avec un "an" ou un "en."

Qui a-t-il au-delà de ce masque, un projet politique : il y aurait une identité biologique qui nous dédouanerait de nos "faiblesses" humaines, repérées sur des images cérébrales et avec un logiciel de correction d'images, "photomagasin" du contrôle social, l'homme retrouverait la plénitude de sa santé et de son harmonie intérieure. Waouh!

Il y a déjà plus d'un siècle, Michel Jouvet ne rêvait pas encore (Ce chercheur qui gère bien son business depuis plus de trente ans, a-t-il jamais lu ce texte fondateur "L'interprétations des rêves"? Le pluriel est nécessaire à l'infini de l'homme, des hommes et des civilisations) Freud découvre le « pouvoir des mots », l'objet de ce blog. La distance alors devient incommensurable entre l’homme cérébral de la neurologie et de la psychiatrie normative et l’homme parlant de la psychanalyse oserai-je dire de l'homme vivant.
Un sociologue français Erhenberg n'a-t-il pas écrit que le cerveau n'avait pas d'esprit?
(revue Esprit N° 309, nov. 2004)
Sous le masque parfois les traits sont tordus, le "jeu" devient faux.
Peut-être nous faut-il lire cette missive à Bérangère comme un rêve, une affirmation de liberté... " duplicité salutaire, la fille annonce qu'elle va en un certain lieu et constate qu'elle est pistée, une fois de plus par sa mère qui bien sûr l'adore... tendresse croche-pied, presque offensente...

En venant "parler" à Kat Imini et à ses amis, la maman n'est plus dans la chimie ordonnée, elle est dans l'alchimie...bachelardienne, poétique et déstabilisatrice... elle ne sera pas troublée; elle bien trop coriace, trop sûre d'elle...Madame la Science; pas très morale madame "Emilie Jouvet" derrière votre parure qui jamais ne sera vénitienne...

C'est l'heure des croissants !

Bérangère tu sais depuis longtemps que la clef est inséparable des songes... une des "joies" de l'inconscient... le rêve est accomplissement déguisé d'un désir, réprimé, refoulé... c'est une autre histoire. Once upon a time...
Une gorgée de café et un dernier mot qui nous ramènera à l'image précédente : Nul n’est maître de soi, le contrôle est impossible, c’est la faille freudienne, la division lacanienne.

Très bonne journée à tous et à toutes.

P.S.
Emilie, ta fille ne te ramènera pas "l'emblème" de ce que tu crois être l'autorité scientifique...

Anonyme a dit…

Il y a un ENORME problème avec la présentation passionnée de l'ami Jean Dubois. Il ne nous montre que pile. Il reste face. Le débat est virulent entre ceux qui pensent que la chimie nous explique tout et les poètes de l'inconscient. Et s'il y avait autrechose? Je veux dire une autre interprétation. Une interprétation à devenir. Une évolution de l'interprétation. Malheureusement chaque camp opposé a trop à perdre pour le moment. Le prix d'honneur est de taille. Et il est possible qu'il aille à autrui.
Quand aux croissants Mr Dubois, rappelez-vous ce qu'il en coûta à votre reine préférée...Elle savait rêvée, elle. Dans son petit hameau, elle rêvait de jours meilleurs, la tête bien sur ses épaules.
Lors d'une conférence à laquelle j'assistais Christian Delacampagne, auteur de l'histoire de la philosophie au XXe siècle se demandait comment on pouvait expliquer comment le siècle des lumières pouvait conduire directement à la Shoah? Et mieux, si les explications et les interprétations n'étaient pas fiables?

Anonyme a dit…

Comme le disait maman, la carte Michelin n'est pas la route. Et le menu offre peu de comfort à quelqu'un qui meurt de faim.

Kat Imini a dit…

J'essaie de suivre, je tente de comprendre... Le "Je" de pistes, le "Vous" multiple... Impression d'un salon où les personnalités se succèdent, où les mots se font la belle, sensation de ne pas avoir le temps de ramasser les cailloux et d'en perdre le chemin, je me fais pourtant "Petit Poucet" appliqué... Mon étonnement va croissant Bérangère la Boulengère (sourire)

Anonyme a dit…

Tu as bien raison Bérangère, Dubois/Bossuet a fort bien déclamé l'Oraison funèbre de la chimie. En parlant de chimie, n'oublie pas de prendres tes calmants, comme l'aurait dit jeanne.

jean dubois a dit…

Bérangère la boulangère,sous couvert de Kat Imini

Mangez un seul fruit de la passion par jour et vous n’utiliserez plus ce mot pour justifier votre désir d’exclusion.

Pile, face, que faites-vous du listel ?

Bérangerre la boulangerre, je préfère cette errance scientifique et poétique. Le temps de cuisson fera la différence, après le travail du pétrin.

La brioche ne peut se confondre avec la pâte roulée triangulée. Quant à la farine avec ou sans levain, je partage la table. Pour ce qui est de Marie Antoinette, je n'ai rien à dire des valeurs qu'elle est sensée avoir portée. Je préfère la démocratie républicaine à la royauté.

Chère Bérangère, vous évoquez la Shoah, connaissez-vous les Puits de Guerry?
J'ai quelque honneur d'en avoir rappeler la mémoire en Alsace Moselle.
Trouvez donc d'autres arguments... Comme le disent les enfants, c’est celui qui le dit qui y est !

Tout ne se mélange pas... La philosophie des lumières n'était qu'une étape de la pensée de l'humanité. Pas de Primo Lévy ni de Marguerite Duras sans Vico, les humanistes et Sigmund Freud.

Offrez-nous cette nouvelle voie à laquelle vous faite référence, en quelques mots ou en images, et surtout ne vous protégez pas derrière vos masques.
Présentez-vous avec un Haïku personnel…

Pour ce qui est des miches au lin, la fleur bleue convient à ma faim, à l'écuelle commune et à ma vêture: je sais revenir sur les plis et mouiller la chemise si nécessaire.

Des hommes de la terre, des moulins et des fours s'engagent pour notre Bien-Etre, notre plaisir (sans OGM) sans eux point de chimie naturelle, point de levure pour faire lever les pensées qui responsabilisent.

Si vous souhaitez dialoguer à visage découvert demandez à l’hôtesse qu’elle vous communique mon adresse Internet.
Cet espace, s’il est agora, n’est pas un forum. Simple politesse et respect de vos arguments.
Bien à vous.

Jean

Anonyme a dit…

"Cet espace, s’il est agora, n’est pas un forum.
Jean"

Lu, compris et absorbé! Je me retire... avec mes respects à la propriétaire de cet établissement.

Kat Imini a dit…

J'aimerais comprendre ce qui se passe... Ne peut-on pas échanger sans que le ton monte ? Dommage quand même...

Anonyme a dit…

Rien d'inquiétant. Le ton de Mr Dubois est fortifiant. Nous avons besoin de passionnés comme lui à une époque de transition comme la nôtre. Mais nous aimerions aussi lui offrir de ré-écouter Raymond Devos. Raymond comme tu nous manques...

jean-claude a dit…

Serait-ce enfin la guerre de religion dont je REVAIS tant sur les bancs de l'école primaire?
Serait-ce la même Bérangère avec ce si charmant sourire espiègle de 'Round Midnight?

jean-claude a dit…

Je ne connaissais rien des puits de Guerry


"Une trajédie locale, dont furent victimes 26 juifs jetés vivants dans un puit à proximité de Bourges. Un seul témoin survécu, Monsieur Charles Krameisen, il raconta l'histoire."

Coup de chapeau à Jean Dubois!

Kat Imini a dit…

Je vous fais un sourire immense, avec la peau qui frissonne et les yeux qui se moussonnent...

jean-claude a dit…

Je viens d'aller chez Jean Dubois, il n'y a ni eau ni vert. Serait-il Emilie et Bérangère? Détournement de mineurs à la Germinal?

jean-claude a dit…

C'est trop calme quand l'ami Jean n'est pas là

Kat Imini a dit…

Faramineux, oui Jean n'a pas reparu... Tu t'ennuies ici ? Sourire...