jeudi 14 août 2008

Le beau du flou...

Un peu prétentieux ce titre…
J’avoue cette photo me plait…
Suffisamment expressive,
Tout en n’étant pas trop précise…
Impressionniste…
Les images sont comme les mots,
Elles ne disent que ce nous leur laissons dire…
Suggérer,
Ouvrir les portes de l’imaginaire,
Laisser à l’œil le droit d’inspirer…
Et à l’esprit de prendre l’air…

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Décidément! Je venais à peine de fermer la porte de mon bureau quand j'ai entendu des pas pressés dans l'escalier. Je me suis précipité à la fenêtre, mais trop tard, je n'ai pu voir que le galbe de vos très belles jambes. Leur ombre s'est estampée sur le pavé humide. J'ai ouvert un paquet de cigarettes, en ai glissé une derrière mon oreille gauche et me suis mis à l'ouvrage.

Kat Imini a dit…

Rire ! C'est ça la beauté du flou... Vous faites très Humprey Bogart avec la cigarette sur l'oreille...

Kat Imini a dit…

En plus, je n'avais pas remarqué... mais "votre ombre s'est estampée" c'est très joli...

Anonyme a dit…

Je vous fais sourire ET rire. On frise la rémunération... Nous devrions faire connaissance avant que je ne joigne[j'ai perdu le sens des temps et du temps] la Légion Etrangère. Je continue de chanter "Dis quand reviendras-tu à Barbara. Ou bien elle ne m'entend plus ou elle ne reviendra pas. Elle aussi s'est estompée. On se sent bien seul sur le port d'Amsterdam sans le grand Jacques de Compostelle. Et que fait Julie à Londres? J'ai changé la cigarette d'oreille. Je suis en train de regarder les 4 DVD de Claude Lanzman: Shoah.
On ne rit plus.

Anonyme a dit…

La lumière a changé de cadran. C'est l'heure où les enfants jouent dans les rues embrasées. J'allais rechanger d'oreille, mais au lieu, j'ai pris le crayon et l'ai mis au dessus du papier où il a commencé sa danse. Quand il eut fini j'ai lu ce qu'il avait manigancé.
Prenons la série de photos sur cette page et peut-on en déduire quoique que ce soit sur qui vous êtes? Est-ce que les images d'un photographe peuvent être révélatrice de la personne qui les as prises? Que peut-on dire de vous sans vous connaître, mais en utilisant vos images comme des signes de votre intérieur? Ou bien n'est-ce que de l'alchimie?

Kat Imini a dit…

Barbara revient à chaque écoute, Jacques se balade avec Jeff et il est encore possible de voir Bashung dans le Vercors… Vous avez changé d’oreille deux fois, puis échanger la cigarette contre un crayon danseur qui fait des arabesques et se pose des questions pertinentes (sourire). Les réponses sont plus difficiles à trouver, je lace mes chaussons et sur la pointe des mots, je vous dirais je ne sais pas. Il est vrai que l’œil est personnel, mais tant de choses jouent dans une photo. L’œil « émetteur » est une chose, l’œil « percepteur » en est une autre. Je serais tentée de dire qu’il est peut être plus facile de percevoir l’autre à travers le choix qu’il peut faire de photos qu’il n’a pas faites. Je n’ai pas bien compris la dernière question… Pouvez-vous l’indiquer au crayon…

Anonyme a dit…

Chaque choix que l'on fait ne peut-il être qu'un reflet de qui nous sommes? Ou tout est-il hasard?

Anonyme a dit…

Cette découpe du monde que l'on effectue lorsqu'on prend des photos est-elle révélatrice ou non?

Anonyme a dit…

Jung disait: les êtres que l'on attire sont ceux que l'on mérite. Absolument pas, je l'ai ré-interprété pour le rendre plus dramatique. Cependant il voulait un peu dire cela. Le verbe mériter est bien trop dur ici. Donc attirons-nous dans nos images les paysages que l'on mérite? Projetons-nous notre intérieur dans tout ce que nous observons?

Anonyme a dit…

J'étais chez vous lorsque vous étiez chez moi. J'ai bien trouvé vos chaussons! :) mais pas votre chanson.

Kat Imini a dit…

Worldgaze, non tout n'est pas hasard, oui un choix est un reflet d'un morceau de qui nous sommes, question de sensibilité donc effectivement personnel, effectivement nous prenons des morceaux choisis du monde, qui nous touchent, résonnent. Sont-ils révélateurs d'un tout, je ne sais pas, ils sont bouts de vitraux, de là à parvenir à le reconstituer ?... (Parenthèse : je ne partage pas le point de vue de Jung qui me parait élitiste et enfermant... ). En revanche, nous "attirons" les paysages que l'on "mérite" uniquement parce que nous avons la "capacité" de les voir, de les capter, de les percevoir... Le mérite, je n'aime pas ce mot, je préfère encore une fois parler de sensibilité.