jeudi 28 août 2008

La brèche...

J’aime voir ces brins d’herbe,
S’insinuer…
Trouver la brèche pour se dresser vers la lumière.
Interstices, failles…
Comme une démonstration
Que la vie prend le dessus…
Que le gris est détrôné par le vert…
Que rien n’est jamais perdu…
L’espoir de la brèche…
(Un morceau que j'affectionne particulièrement,

6 commentaires:

jean dubois a dit…

Kat Imini,

Oubliée la graine!
Le Temps,le Passage,

Kat Imini a dit…

Jean, un peu énigmatique ce commentaire... Dois-je comprendre qu'à votre goût je ne me suis contentée que de constater le résultat et non le chemin qui y mène ?... Si c'est le cas, oui vous avez raison... J'aime à m'émerveiller parfois... Sourire

Jorge a dit…

Je t'enseignerai, Nathanaël, la ferveur...
André Gide

jean dubois a dit…

Kat Imini,
Jorge

Bonjour,
Cette nuit cinq heures durant, sous les étoiles, seul, j'ai marché...
Presque une journée s'est écoulé depuis le message perçu comme laconique... il est vrai!
Mots et merveilles vont à tous ... je pensais à ces graines enfouies sous le béton ou le goudron, qui génèrent une une plante , une fleur, sans que l'on puisse imaginer l'énergie déployée et le chemin pris pour passer l'obstacle.

Nous nous sommes tous mis à la "table" de Gide. Il eut un inspirateur : Marcel Schwob et Le Livre de Monelle. Il est plus difficile de se mettre au "lit"!!! Il fut donc oublié, relégué !

Très bonne journée de lecture, le livre est sur Internet gratuit.
Jean

adoramus 333 a dit…

Jaune d'or, le sable est en farine sur la rive,
Un arbre, tout noué, vieux, se rapproche et se rive,
Au silence des gestes des amants dénudés,
Qui s'étonnent et s'adonnent aux plaisirs éludés.
En un éclair soudain l'eau clapote et murmure,
Au passage d'une raie à l'électrique armure,
Poursuivie d'une sœur aux excès de lumière,
L'une et l'autre chassant l'infinité première.
Le ciel plonge au lointain en un pourpre horizon,
Le bleu s'extirpe des fonds en étrange manière,
Se liant à l'esprit comme un contrepoison.
C'est un rêve renaissance qui m'arrive par saccades,
Le tremblement d'amour de la vie buissonnière,
Qui pour moi, près de moi, se tient en embuscade...

Juste un bonjour au delà de l'oubli.
A

Kat Imini a dit…

Pierre, heureuse de te "revoir" ici, merci pour tes mots qui m'ont toujours plu ("plusse" même), pas d'oubli, je passe régulièrement "chez toi", même si tu restes "silencieux". A bientôt j'espère