mardi 26 août 2008

Improbable...

Des mondes parallèles,
Pour passer de l’un à l’autre…
Il faut emprunter un escalier…
Des marches vers le haut,
Ou vers le bas…
Au choix…
Le bas et le haut ne sont pas « classifiants »…
Juste pour qu’ils soient parallèles,
Il faut des dessus et des dessous…
Chacun étant le dessous de celui qui est dessus…
Et inversement…
J’ai toujours appris que les parallèles
Ne se croisaient jamais…
C’était sans compter…
Sur la nature humaine…
Qui sait s’inventer…
Des chemins de traverse…

6 commentaires:

Jorge a dit…

oui, comme l'immeuble administratif chez Astérix,
absurdité de nos mondes modernes,
incongruité de la technologie
aberrations dans lesquelles je me débats
Jorge

Kat Imini a dit…

Sourire Jorge, je me souviens ça s'appelait "la maison qui rend fou". C'est drôle les mots, comme ils peuvent être lus, le changement depuis la source. Ton interprétation est tout à fait plausible et juste. Quand j'ai écrit, je pensais plutôt positif, aux mondes, les nôtres, le tien, le mien, celui des Autres qui passent ici, qui n'auraient pu se trouver sans le hasard des croisements... Les deux versions cohabitent... Je t'embrasse

jean dubois a dit…

Quelle délicatesse !
Combien c’est appréciable qu’il n’y eut pas « S » au traverse !
Errons !

Sous votre égide Kat-Imini, proposons-nous d’inventer le désordre ou plutôt l’ouverture.
Avec l’escalier, peu importe qu’elle soit réelle, la pensée de la cage nous inscrit dans un espace contraint.

Inversons la polarité des moteurs, désynchronisons les rythmes habituels, déphasons les sinusoïdes neuronaux, revenons au point lancé qui fait la ligne, à l’axe… l’humanité de l’homme.

Vous associez sur la fièvre bureaucratique dans le monde sans âme des « césars fonctionnalistes romano-gaullois », j'aimerais qu’ensemble nous allions à Hurbicande, que nous passions les ponts et changions de niveaux, géodésique et social, de territoire et de classe sociale…
Ce qui facilite la marche sur ces chemins non conformes ? La rencontre des hommes et des femmes « au hasard des croisements. » (cf. la BD de Peeters et Schuiten, La fièvre d’Hurbicande et toute leur oeuvre)

Il faut « des dessus et des dessous » dites-vous, « juste » une discontinuité… Encore un peu de chaos et d’affolement.
Dans cet espace rigide, je vous ferais bien un « Chabanais » (il faut commencer par quelque chose), non pas au sens de tapage mais des licences dans ces escaliers qui facilitaient les culs par-dessus têtes, chacun en promenade sur son ruban de Möbius…
« Des dessus et des dessous » voulez-vous d’autres renversements ? Deux noms de femmes expliciteront ma pensée, Sonia Rickiel et Chantal Thomass.

J’ai comme l’impression que certains sont prêts à l’inordination est-ce politique ?

Anonyme a dit…

Belle conclusion, en forme d'ouverture sur le possible jamais épuisé.
En passant

Kat Imini a dit…

Jean, j'apprécie votre "émerveillement" sur un accord grammatical qui est, oui, révélateur... Le miracle de la langue française, elle parvient à pouvoir faire passer des intentions et des ressentis... L'inordation n'est pas forcément politique... Elle peut être spontanée... A méditer...

Kat Imini a dit…

En passant, "le possible jamais épuisé"... Vous avez raison, le présent ne s'épuise pas, il se nourrit de futur... Je vous embrasse