samedi 10 mai 2014

Métamorphoses...






Vie de pivoines...
Comment les reconnaître
Si multiples,
Si différentes ?
Et pourtant
Ce sont les mêmes,
Ce sont Elles autrement...

6 commentaires:

une libellule a dit…

On dirait que tu as joué les paparazzi auprès de tes pivoines!
je te comprends, elles font partie de mes fleurs préférées. En ce moment, un bouquet de renoncules couleur du soleil à midi illumine ma cuisine!
bonne fin de semaine, bises

Anonyme a dit…


Il est bien dommage que « paparazzi » ne s’habille pas au féminin, paparazza (il est certain que pour ce métier, jeans-tennis est une tenue plus professionnelle que jupe droite et escarpins). Une des qualités de ‘’ Celle ‘’ qui prit le temps, elle fut donc attentive à son univers, de ces prises de vue n’était-elle pas de nous rappeler la valeur de la durée à l’exact opposé de la nuesse (ce leurre de l’ici et maintenant). Lorsque ce petit mot d’ancien français (il signifie immédiat) n’est venu à l’esprit, un autre s’est imposé. Au musée des tissus à Lyon, il y trouve tout son sens, le même que cette série de photographies du bouquet de pivoines de Kat-Imini, il s’agit du verbe « nuer ». Nuer, changer de couleurs en formant un dégradé ; union harmonieuse des couleurs assorties. Sur un cartel, dans ce lieu mirifique de l’histoire des tisseurs, brodeurs et embellisseurs, nous pouvons lire :
‘’ Or nué, fil d’or travaillé en fond d’ouvrage rebrodé de fils aux teintes assorties ‘’.
Si la pivoine était une métaphore de la vie, du sang au linceul, ne pensez-vous pas que la paparazzi pourrait nous avoir posé une question sur l’évolution harmonieuse, nuancée de la vie ?
N’est-il pas des nuées ardentes où le feu du volcan et le blanc-gris-rosé des cendres se côtoient ?
Hans

Anonyme a dit…

Métamorphose Mimétisme

Il est coin d’Ardèche auquel nous avons donné, il y a longtemps, mon frère Hans et moi, un petit nom : le pays des grenouilles. La roche, impossible de la dire plate, en plateaux composites, est percée d’anfractuosités, d’alvéoles, de trous où les eaux de pluie et de ruissellement constituent des mares, des matrices cosmiques, chambres lunaires.
Métamorphose : les têtards y naissent, les grenouilles apparaissent. Souvenez-vous Steve Waring ! (https://www.youtube.com/watch?v=DgTOP1M-72s&feature=kp)
Dans ce territoire, il est aussi des libellules.
Je le découvre. Votre site, Madame, son intitulé « des mots des images » constitue le tout de votre post « Métamorphoses », qui en est la partie, en jeu de figures fractales, où métamorphose est liée à métaphore. Mettre mes mots, des mots sur vos images, vanité ? prétention ? Rivalité fraternelle ? Plaisirs et trouille de se lancer… Petite mue !
Depuis Ovide, métamorphose est associée à changement de représentation, changement d’image, changement d’identité (fluctuance de l’identité). Vénus transforma Adonis en anémone en liant ses larmes au sang de son amant. La fleur sera aussi pulsatila, hypersensible, sensible aux souffles, au moindre souffle d’air. Sensible aux climats jusqu’au climax !
Du bouton des pivoines à la coupe légère et épanouie au cœur d’or… il y a bien changement de forme et métaphore par mouvance des représentations psychiques, des images psychiques. Des images photographiques ! Caprices des fleurs !
N’est-ce pas le sens « d’imago » jungienne ou lacanienne. Imago n’est-ce (naisse) aussi l’insecte parfait en libellule sortie de son ancien corps. La libellule est un insecte qui se sent bien, qui respire bien dans l’eau et dans l’air… il est des « demoiselles » qui ont été « fœtus » et qui sont « femmes », Vous, moi, toutes ! Dans ce processus de transformation que pourrait signifier, « naître à soi-même » ? Manipulation de la vie ? Fantasme mégalomaniaque ou plus de conscience de soi et du monde ?
Les pivoines de Kat-Imini dans leur métamorphose changent aussi de couleur et couleur a pour étymologie, feinte, cachée… et de repartir en Grèce. Plutarque observant un caméléon en milieu naturel, le décrivait en « métamorphose ». Il ne fallut pas longtemps que « mimétisme » la remplace.
Ils sont nombreux celles et ceux qui parlent aux plantes ! Qui n’oserait dire que ces plantes, ces fleurs parlaient à leur monde, mimétique d’ambiances évolutives ?
Roswitha

Anonyme a dit…

N’être qu'un feu, simple feu d'artifice, éclairer les ombres d'un rouge flamboyant, telle est la vison de Kat...

Rosewitha Hervienos a dit…

Ka-Imini et ses amies, amis, bonjour
Cendres ?
Fraisiles ?
Dans les « Métamorphoses », point de noir ou de nuances de gris !
De la pivoine au flamboyant nous sommes éblouis !
Ne serait-ce le feu éternel qui flamboie les « OMBRES » en ce royaume qui n’est pas celui des luxuriances naturelles ?
Elles n’ont ni os ni chair, jetées qu'elles sont, dans les flammes.
Je suis femme, rouge fer et incandescence blanche du même métal ! N'avons-nous pas toutes, ingénieuses, une maîtrise de l’art de tromper, des arts de la fête ? De l’artificiel ! Du feu follet ou de l’ardeur.
Je ne fréquente pas le Schéol et le Pandémonium et je sais que certaines femmes se consument, se perdent dans l’incendie alors que d’autres se construisent avec lui en apportant toujours de l’oxygène !

Certaines visions conduisent à la cécité !
Feu et poudre aux yeux ou poudre de "ris !"
Rosewitha Hervienos
rosewithahans@yahoo.fr

Kat Imini a dit…

Une Libellule, toujours fidèle... J'aime bien le "je te comprends...", c'est attentionné, doux, comme tous tes passages ici. Bonne semaine à toi (avec quelques semaines de décalage). Bises.