L'aquabonisme...
Comme une feuille déjà tombée,
Qui se croit en automne,
Même si ce n'est qu'un vent violent
Qui l'a fait chuter...
Se laisser aller,
A l'à quoi bon... ?
Se laisser porter par l'environnement,
Sans opposer la moindre résistance...
Si ce ne sont des pensées
Ramenant à la source,
A contre courant,
Totalement improductives...
Le ruisseau à moitié plein
Ou à moitié vide...
Et s'il était possible
De "profiter" du voyage,
De goûter à la caresse de l'eau,
A l'ivresse de l'inconnu
De cette possible confluence,
De cet éventuel estuaire,
Ou même,
Qui sait,
De cet océan...
A quoi bon...
Ne pas espérer... ?
mercredi 9 février 2011
L'aquabonisme...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
7 commentaires:
Je crois que je vais adopter ton néologisme sans tarder! je crois être une adepte de la feuille d'eau qui se laisse flotter sur les courants qui veulent bien la porter, tant qu'il n'y a pas de torrents tumultueux ou de piranhas affamés!
Merci pour le texte et l'éclairage, bonne soirée, bises
Tu as raison, ma chère Kat, à quoi bon ne pas espérer ? Sans quoi, autant se laisser couler tout de suite.
Je t'embrasse fort.
Thierry
Moi aussi, je vais adopter l'aquabonisme, je crois, Kat... :-)
et continuer mon petit bonhomme de chemin, sans me poser trop de questions... Comme cela va être reposant ! :-)
Passe une belle fin de semaine, ma douce.
Je t'embrasse fort.
Je repasse par ici, d'abord parce que je n'avais pas écouté la chanson la première fois et c'est dommage car c'est une jolie interprétation et aussi parce qu'en attaquant le second tome des Misérables, j'ai lu ce passage : "[Marius] pensait toujours car il ne pouvait faire autrement mais il ne se plaisait plus dans ses pensées. A tout ce qu'elles lui proposaient tout bas sans cesse, il répondait dans l'ombre : A quoi bon?"
Une coïncidence qui m'a faite sourire dans l'ombre malgré le chagrin de Marius dans cette reprise des Misérables.
Bonne semaine emplie d'espoirs et bises
J'ai honte, j'ai lu aquabondisme...
Aprés une si belle écriture et cette belle musique, ce n'est pas de mise ! Qu'importe... renouer un lien et partager une superbe photo souligné de ton talent.
T'embrasse.
Jean
Sourire Une Libellule, on peut se laisser flotter tout en restant en éveil, à l'affut des petits bonheurs. Bises à toi.
Nous sommes bien d'accord, je t'embrasse fort Thierry.
Je te le souhaite Françoise, profites, profites ! Je t'embrasse fort.
Jolie coïncidence Une Libellule, merci d'avoir pris le temps de la partager. Belle fin de semaine à toi, bises.
Quel plaisir de te relire ici Jean, je retrouve en plus un des mots de toi que je prends comme une tendresse : T'embrasse aussi.
Ouhlàlààà ! Toi, t'avais besoin d'un printemps, là, hein !
Enregistrer un commentaire