Par pur hasard,
Cette statue,
Posée dans un petit jardin,
Donnant sur la rue,
Elle m'a attirée...
La grille était ouverte,
Je suis entrée...
Sans ne rien voir,
Qu'elle...
Ce costume qui dit l'amusement,
Ou du moins l'obligation d'amuser,
Comme un métier...
Et cette expression d'abattement
Qui m'a fait frissonner...
Le regard baissé,
Le dos courbé,
Ployant sous la charge...
Je suis restée longuement à l'observer...
Symbole pour moi
D'une solitude désespérée...
Je n'ai su qu'après
Qu'il s'agissait de Rigoletto...
Personnage central
D'un opéra de Verdi...
Pour mémoire : Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après la pièce de Victor Hugo Le roi s'amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s'agit du 17e opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La Traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi. Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première. Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto. (Source Wikipedia)
Qu'il s'agissait de Rigoletto...
Personnage central
D'un opéra de Verdi...
Pour mémoire : Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après la pièce de Victor Hugo Le roi s'amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s'agit du 17e opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La Traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi. Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première. Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto. (Source Wikipedia)
5 commentaires:
Kat ! tu es rentrée chez des gens pour prendre la statue ?!! hé bé ! hihi !
Une photo d'automne......on oublie que les bouffons peuvent être tristes, entre deux fêtes...
Manque plus que la musique :
Act IV La donna e mobil
Oui, le bouffon de Mantoue a l'air bien triste :-(
mais les photos sont jolies :-)
Merci pour toutes ces précisions, jolie Kat.
Bonne soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse fort.
L'abattement est effectivement la première impression qui s'en dégage, sans doute amplifiée par les traces de pluie qui ruissellent comme des larmes?
Photo poignante, merci et bises
Rire Anne, je ne l'ai prise qu'en photo, elle était trop lourde ! Donc, de ta phrase je déduis (rapidement) que l'été et l'hiver sont des fêtes ? J'avoue aimer l'automne, les jours rétrécissent c'est le seul inconvénient, sinon que de belles lumières et couleurs elle nous apporte. Bises à toi.
Philippe, heureuse de te relire ici, merci pour la musique qui complète très agréablement le "tableau", je t'embrasse.
Merci à toi Françoise, pour ta présence ici et ailleurs. Douce nuit à toi, je t'embrasse fort.
Une Libellule, il ne pleuvait pas mais sans doute le ciel avait suffisamment pleuré d'autres jours pour laisser des traces. Merci à toi pour tes passages fidèles ici. Bises.
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