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L’objet du souvenir…
Si je regarde cette photo,
Comme une image,
Sans profondeur,
Je dirais
Qu’elle est triste,
Froide,
Sans doute à cause du décor,
Le carrelage…
Elle me ferait presque penser
A une torture de fleurs,
Suspendues têtes en bas…
Puis,
Si je prends un autre angle,
Je me dis
Que ces roses ne sont pas là pour rien.
Elles ont été conservées,
Momifiées à dessein,
Elles témoignent
Certainement,
D’un moment privilégié,
A ne pas oublier,
Bien qu’il n’aurait pas pu l’être.
Mais au cas où
Elles sont là,
Pense bête
Ramenant, à leur vue,
Des souvenirs pas si perdus…
Nous avons tous
Des objets,
Qui nous rappellent
De leur voix muette…
L’objet du souvenir…
Si je regarde cette photo,
Comme une image,
Sans profondeur,
Je dirais
Qu’elle est triste,
Froide,
Sans doute à cause du décor,
Le carrelage…
Elle me ferait presque penser
A une torture de fleurs,
Suspendues têtes en bas…
Puis,
Si je prends un autre angle,
Je me dis
Que ces roses ne sont pas là pour rien.
Elles ont été conservées,
Momifiées à dessein,
Elles témoignent
Certainement,
D’un moment privilégié,
A ne pas oublier,
Bien qu’il n’aurait pas pu l’être.
Mais au cas où
Elles sont là,
Pense bête
Ramenant, à leur vue,
Des souvenirs pas si perdus…
Nous avons tous
Des objets,
Qui nous rappellent
De leur voix muette…
8 commentaires:
...viens, mon beau chat!...
ö combien, oui ! des objets qui nous rappellent, et dont la voix sussure à nos oreilles nos hiers et les rêves d'alors.....afin qu'à nous-même nous sachions rester fidèle !
Bises ma Ket, chuis ko ce soir !
Plus fragiles qu'une photo mais combien plus parlante, ces roses qui sèchent en attendant un cadre qui leur fasse plus honneur, comme on conserve nos plus beaux souvenirs.
Je t'embrasse fort, Kat.
Thierry
Moi, ce que je vois, c'est la pendaison à deux. Deux corps qui ont pris leur distance au fil des années.Ils ne se touchent de nulle part, se regardent avec des yeux de métal.
Intentionnellement ils oublient les vieux souvenirs qui sont pourtant eux, si beaux.
Les beaux souvenirs, ce sont ceux qui se vivent chaque jour et qui font qu'on a hâte de se revoir le lendemain matin.
Au détour d'une ruelle sombre et sans attrait alors qu'une lumière sale crachait ses rayons imperceptibles sur ce décorum malfamé... soudain, une effluve ancienne d'un parfum mémorisé à jamais transforma mon chemin de croix bacchusien en une bienfaisante exploration introspective... l'objet de mon souvenir à moi se résumait à cet instant précis en un mélange subtile de santal et d'un jasmin mille fois millénaire d'une Inde époustouflante de volupté !
N'ont-elles pas assez séché ?
C'est drôle de lire tous ces commentaires à l'évocation de cette photo...Pour ma part j'ai été attirrée par la couleur, le très lumineux vert "absinthe" et à l'affichage en petit format sur mon blog j'y ai vu dans un premier temps une composition avec 2 silouettes longilignes reliées entres elles...
Souvenir surement que ces roses gardées pour ne pas oublier...
Je vous remercie tous d'être passés par là, je ne suis pas très loquace en ce moment, mais j'ai eu plaisir à vous lire et à goûter votre "présence" à travers vos mots.
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