Cette photo c’est un cadeau intentionnel, attentionné… Merci…Cette fenêtre c’est moi avant…
Reflétant ce que le dehors voulait voir de moi…
M’adaptant pour que l’On m’aime…
J’étais petite…
Adaptable, miroitante, presque caméléon…
Faisant partie du décor,
Quelques fleurs sur la margelle,
Le sens de l’accueil…
Puis, ensuite, les volets se sont fermés…
Pour mieux m’intérioriser,
Apprendre,
Même si cela peut sembler curieux,
A me connaître…
Savoir ce que je suis, ce que je veux…
Aujourd’hui, et depuis quelques années déjà,
Les volets et la fenêtre sont ouverts…
Je me « sais »…
Je ne m’impose pas,
Je me protège si nécessaire,
Je me vis…
9 commentaires:
La délicatesse d'un Hokusaï : simple, tendue, fine, belle.
En passant, extrêmement ému.
Jolie réflexion, je trouve, sur l'apprentissage de la vie et sur la succession d'attitudes nullement contradictoires mais nécessaires à la construction de son moi...
il y a de l'esprit du haïku dans
la juxtaposition des images et des sensations
bravo !
En passant, vous savez à quel point vous m'avez émue en m'offrant cette photo, je vous l'ai dit, j'ai plaisir à vous le redire ici et je vous remercie aussi de ce très beau compliment, qui ne m'aurait pas touchée autant si Jorge, qui commente après vous, ne m'avait permis d'approcher Hokusaï, ce "monde" des blogs est riche, très riche, quand il se nourrit aussi de relations humaines fortes et très riches aussi. Je vous embrasse fort.
Jorge, il faudrait inventer un autre mot que "merci", juste ton bravo me fait monter le rouge aux joues et l'eau aux yeux.
Ah ben non ma kat, rosis de plaisir mais ne pleure pas, je n'aime pas faire pleurer les femmes, même si celà m'arrive, hélàs.
Non je plaisante.
Moi aussi je t'embrasse et suis heureux de te faire partager des émotions.
Jorge
Une admiration
sans restriction
une perfection
des sensation
une émotion
devant ta réflection.
Jean, je prends tes mots, les savoure, je n'ai peut être jamais été aussi vraie, plutôt visible que dans ce texte... Je t'embrasse
Ce texte me parle énormément, Kat Imini. Je crois que je n'ai pas encore ouvert complètement les volets, quant à moi. Il me reste encore du chemin avant d'y arriver entièrement.
Tu as raison de te vivre...
Merci à toi. Je t'embrasse fort.
Françoise, merci, les volets s'ouvrent un peu plus chaque jour, pour moi aussi, je t'embrasse.
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