Se placer au cœur,
Attirée par le centre,
Par le pollen, le suc…
Butiner,
Sans le côté éparpillé
Qui « entache » ce mot…
Se rapprocher pour mieux percevoir,
Aller à l’essentiel,
Voir, sentir, goûter, entendre…
Butiner assidûment…
Avec ferveur…
Et savourer le miel de ses découvertes…
Attirée par le centre,
Par le pollen, le suc…
Butiner,
Sans le côté éparpillé
Qui « entache » ce mot…
Se rapprocher pour mieux percevoir,
Aller à l’essentiel,
Voir, sentir, goûter, entendre…
Butiner assidûment…
Avec ferveur…
Et savourer le miel de ses découvertes…
18 commentaires:
si j'ai bien compris, butiner n'est pas papillonner...
le papillon est volage et l'abeille travailleuse.
Sourire Jorge tu as tout compris, "travailleuse" cependant me "dérange", je préfère obstinée... Elle cherche le miel en tout. Je t'embrasse
Et elle partage le butin ?
Philippe
kat Imini bonsoir,
Volage le papillon, pourquoi cette idée tenace ?
Constance de l’abeille!
Mobile le papillon !
Deux économies différentes : l’une cherche le pollen pour le transformer et entretenir un essaim, l’autre pour le consommer sans attendre. Le monde n’est pas uniforme…
Au Japon, emblème de la femme, le samouraï ne le chasse pas posé sur le fil de la lame.
Ephémère, il va de-ci delà, après quel parcours ?
Pour arriver à l’insecte léger, le chemin est long, de l’œuf à la première naissance, naissance du ver ; puis de la larve à la chrysalide dans son cocon, mort fictive, avant la sortie du papillon. Cette éclosion correspond à la naissance d'une nouvelle réalité. Le papillon métaphore de l'humanité c’est la route sans cesse renouvelée sous les auspices d’Eros et de Thanatos.
Loin en arrière dans la paix du bain matriciel, la respiration papillonnaire synchrone du cœur. Lente, huit à quatorze pulsations osseuses par minute, imperceptibles au néophyte ou à l’inattentif à ses battements intérieurs.
La respiration primaire apparaît in-utéro avant la respiration aérienne. Elle semble princeps, lisible dans le mouvement des ailes de l’os sphénoïde, clef de voûte du crane.
Pour certaines, cette pulsation crânienne est en phase, subtilement, avec les mouvements du bassin, fabuleux éros archaïque. Vous dansez à l’orient… Eros actuel, danse érosientale…
Le papillon est-il encore volage ?
Baisers papillons aux ailes rouges
Jean
Formidable échange...
bisou, désolé mais je suis papillon...
Aller de fleur en fleur
glaner le miel de la vie, le grappiller, récolter les offrandes à portée et en recueillir les essences bienfaitrices, s'en délecter...
et se prendre un savon en rentrant à la maison, merci je connais !
Philippe, elle en fait le miel de sa vie et sa douceur est perceptible.
Jean, loin de moi l'idée d'opposer ou de classifier abeille et papillon... J'aime beaucoup tout ce que tu nous dis de ce dernier, j'apprends tout en goûtant la poésie que tu sais y glisser. Ne penses-tu pas que nous puissions être parfois abeille et parfois papillon ?... Moi, oui... Baisers libellule...
Jorge, il n'y a pas de quoi être désolée, bien au contraire... surtout après le texte de Jean...
Jean (L), oui s'en nourrir et s'en délecter... Vivre...
Kat Imini,
Catherine m'a-t-il été dit, bonjour,
Tes baisers libellule sont des baisers de demoiselle... tu n'est pas timide ! J'ose espérer. J'en suis fine bouche et et sur ta joue je serai délicat.
Bien à Toi
Jean
Jean bonsoir, oui "On" t'a dit juste. Je suis timide à ma façon, réservée plutôt, les libellules ne sont pas forcément timides... Pourquoi cette idée tenace liée à leur surnom de demoiselle, après le papillon, réhabilitons les demoiselles, sourire
Kat Imini,
Vous êtes trop curieuse aussi vais-je aller au bout de ma pensée hésitante.
Quand j'ai lu libellule, je me suis entendu dire Libelelune... et j'ai relu vos baisers si bien sentis...
Puis-je ? Je vous love! Et ma demoiselle le restera jusqu'à la fin de ma vie avec ses quatre enfants. Je vous love.
Baisers doux Jean
Jean hésiteriez-vous définitivement entre le Tu et le Vous ? Suis-je trop curieuse dans le sens "bizarre" ou dans le sens "Hercule Poirot ou Tic et Tac" suivant l'école ?
Même texte après correction orthographique uniquement
Catherine,
Laissons Hercule à ses colonnes de carton pâte. Je vous affuble toutefois d'un peplos et d'un masque de théâtre.
L'étrangeté créative et la question petit pas qui dévoile m'importent d'autant plus que l'histoire est devant et non pas analyse rétroactive et policière.
Il y avait de l'ironie pour moi- même et j'aurai du peut-être écrire : vous invitez à certaines vérités intérieures et on se refuse à les écrire même transfigurée pour ne pas être dans l'exhibitionnisme. Et on se résout à les écrire parce qu’on accepte de donner un petit bout de soi.
"Tu", "Vous", parfois le "vous" est un murmure et le "tu" une familiarité où l'on perd l'autre.
Il m'arrive de dire "je t'aime" ou "je vous aime" à la même personne et il me semble ne pas dire la même chose.
Il y a parfois dans le vous la demande de l'acception du désir engagé.
Je t'embrasse;
Je vous câline... ...
Jean
15 septembre 2008 10:25
Jean "vous invitez à certaines vérités intérieures", je prends cette phrase comme un très beau compliment... J'en suis touchée, si mes mots renvoient à celà, vraiment...
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