lundi 2 mars 2009

La râpe des mots...

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La râpe des mots…
L’écriture…
Qui distille les pensées,
Les ressentis,
Il faut qu’ils passent par des mots…
Il faut trouver un moyen de transmettre l’émotion…
Après, une fois le moyen trouvé,
Ou plutôt la traduction accomplie…
Elle sera lue,
Pensée et perçue,
Par d’autres…
Qui ont leur propre tamis,
Leurs propres ouvertures ou fermetures…
Et donc distillée à nouveau…
Ce qui explique que parfois…
Les relations soient alambiquées…
Compliquées,
Mais qu’elles produisent aussi..
Une très belle eau de vie…

17 commentaires:

Françoise a dit…

Bonsoir, Kat
Tout d'abord, merci pour les mots que tu as laissés chez moi. Ils m'ont touchée, sincèrement.

"La râpe des mots"...
J'ai un problème avec les mots, tu sais. En fait, j'ai très envie de poser des mots, mais je ne suis jamais satisfaite, et je corrige, j'efface, pour, finalement, jeter mes brouillons. Pourtant, je crois que je vais essayer, tout comme toi, d'habiller des images avec mes mots. De te lire, me donne vraiment l'envie... sourire
Et ce que tu dis est vrai : une image n'évoquera pas à tout le monde les mêmes ressentis, les mêmes émotions, et c'est ce qui est si intéressant.

Belle fin de soirée à toi, chère Kat. Je reprends, avec plaisir, mes visites du soir.
Je t'embrasse très fort.

Kat Imini a dit…

Bonsoir Françoise, heureuse de te relire ici, j'espère que tu as passé un très bon grand week-end. Pour une fois, je ne suis pas d'accord avec toi, tu n'as aucun problème avec les mots, ta sensibilité les porte, tu écris très bien. Je pense que tu écris et qu'ensuite tu te relis avec un oeil extérieur qui ne peut pas savoir, laisse vivre tes mots, laisse les sortir, j'ai envie, et je ne suis pas la seule, de les lire. Je t'embrasse très fort.

Françoise a dit…

Je vais essayer de les laisser sortir, Kat, promis...
Et arrêter, peut-être, de vouloir à tout prix me censurer...

Douce nuit à toi. Bisous.

Kat Imini a dit…

Tu n'as rien à me promettre Françoise (et je sais que tu le sais), tu vois quand j'ai commencé à "écrire" ici, c'était très ambigu, à la fois la sensation d'être noyée dans une masse inombrable et d'être malgré tout lisible par un grand nombre. A un moment, on oublie, on laisse sortir, et puis il y a des mots qui viennent encourager. Ce n'est pas du tout la même démarche que d'écrire un texte et oser le tendre à quelqu'un que l'on connait, mais je crois, je me trompe peut être (il faut vivre les évènements pour savoir vraiment) que ce mode de "publication" en toute humilité donne la possibilité de se laisser écrire. Tu le sais, tu le fais si bien sur tes blogs.

Jorge a dit…

Alambiquées...probablement, mais dès lors distillées, épurées...
Quant à la râpe, elle donne parfois naissance au rap !
Ainsi les générations se succèdent et se ressemblent
Jorge

Anonyme a dit…

Il faut, il faut - comme si vous êtiez en train de vous convaincre. Il ne faut surtout pas pour être enfin libre. Vous devez avoir les biceps d'une championne olympique. Sombrer dans la tendresse comme on sombre dans le sommeil, sans effort.

Anonyme a dit…

Françoise,
Pourquoi "habiller des images avec vos mots", puisque les mots sont déjà contenus dans vos images? N'avez-vous pas dans votre cuisine une passoire? Un filtre? Tout EST là à celles qui savent voir. Avez-vous un plat assez grand pour recueillir tous les mots déjà présents?

Karl Chaboum a dit…

Râpe râle
Le râle des mots
rature de l’écriture
aux courbures
anorexiques
grossatiques
restant prises dans la gorge.

L’auto-émotion
roulant à toute vitesse
sur les rails de l’esprit.

L’enivrant vin des tournures
de phrases dans le Sahara
où ne poussent point les raisins,
où l’on se cogne contre oasis
vaporeuse eau de vie
belle… le temps d’un mirage

Françoise a dit…

Vous avez raison, Anonyme : "Il ne faut surtout pas pour être enfin libre." Il faut des "Mots en liberté"... il ne faut pas des mots imposés. Mais j'utilise encore le terme "il faut"... décidément, il est dur d'en sortir.
Les mots présents dans mes images, je suis en train de les cueillir, ils sont en train de fleurir. J'ai écrit ce soir, et j'ai laissé à mes mots le loisir de sortir à leur gré... ils en ont trop l'envie et le besoin, et une fois qu'ils en auront pris l'habitude, rien ne pourra plus les arrêter... du moins, je l'espère... sourire

Françoise a dit…

Un mot pour toi, Kat...
Belle et douce nuit à toi.
Bisous du soir, ou du matin. Nous sommes déjà demain...

moments égarés a dit…

râpe à égrainer les pensées
pour en distiller les idées
en boire les sentiments
en enivrer le présent...

Françoise a dit…

Kat, où es-tu passée ma belle amie ? Tu me manques... sourire
Doux bisous pour toi.

Kat Imini a dit…

Oui Jorge, nous transmettons ce que nous sommes et aussi ce que l'on nous a transmis, après l'interprétation est toute personnelle, bien heureusement d'ailleurs, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", et c'est la transformation qui est création.

Kat Imini a dit…

Anonyme, comment avez-vous deviné pour mes biceps ? Sourire...

Kat Imini a dit…

Magnifique ce texte Karl Chaboum, que dire d'autre après cela, sinon merci de ce gâteau savoureux.

Kat Imini a dit…

Je suis très en retard Françoise, je te souhaite trois belles nuits d'avance, sourire, je t'embrasse fort.

Kat Imini a dit…

Râpe pour distiller, réduire en poudre, pour mieux savourer, révéler les arômes, goûter au plus près, être le plus vrai possible.
Je t'embrasse Luc.