Elle en avait marre d’être jugée,
Traitée de « putain » à longueur de journée,
Elle en avait marre de leurs « conneries »,
Tellement assez qu’elle en devenait vulgaire…
Elle était fatiguée des regards insistants,
La gent féminine arborait l’agressivité,
Les hommes la convoitise…
Elle sentait leurs yeux s’accrocher à son « cul »
Quand elle marchait…
Peut-être était-elle trop maquillée,
Trop décolletée,
Trop libérée…
Sans doute…
Contradiction entre ce qu’elle montrait
Et ce qu’elle était vraiment au fond d’elle…
Elle en souffrait
Et ne savait le dire
Qu’à travers une expression de défi…
« Approchez vous si vous osez ! »…
Traitée de « putain » à longueur de journée,
Elle en avait marre de leurs « conneries »,
Tellement assez qu’elle en devenait vulgaire…
Elle était fatiguée des regards insistants,
La gent féminine arborait l’agressivité,
Les hommes la convoitise…
Elle sentait leurs yeux s’accrocher à son « cul »
Quand elle marchait…
Peut-être était-elle trop maquillée,
Trop décolletée,
Trop libérée…
Sans doute…
Contradiction entre ce qu’elle montrait
Et ce qu’elle était vraiment au fond d’elle…
Elle en souffrait
Et ne savait le dire
Qu’à travers une expression de défi…
« Approchez vous si vous osez ! »…
18 commentaires:
Belle réussite ! Je n'ose en dire plus.
A. A.
Trés beau la rançon de la beauté !
Biz kat
Fils de pécore et de minus
Ris pas de la pauvre Vénus
La pauvre vieille casserole, parole...
Car il s'en fallut de peu mon cher
Que cette putain ne fut ta mère
Cette putain dont tu rigoles,
parole...
Georges Brassens
La complainte des filles de joie
Homme ! Réveillez-vous !!! Vous nous voulez féminines et lorsque nous le sommes, vos regards s'animalisent et vous devenez oeillivore (ça existe ce mot ?) prête à dévorer la proie.
Femme ! Réagissez ! Vous aimez faire la belle mais lorsqu'une autre la fait, vos regards tuent et vos mots blessent..
Réagissons-vite avant que vos jugements n'éradiquent le charme et la beauté !
Coucou Kat.
et ce film tiré d'un bouquin célèbre dontle nom de l'auteur fini en "ski", et la photo, cette actrice "Faye...".
Raaahh, la mémoire en gruyèren, ça m'énerve!!
Biz
Alec.
hello Cat !
La complainte de la fille-qui-n'était-pas-ce-qu'on-voit ?
Personnellement, quand je mets un décolleté, j'ai envie qu'on le remarque, et les sifflets, pas toujours désagréable ! Mais bon...je vieillis ! Ceci-dit, sans en rajouter et avec un physique "moyen" j'ai toujours eu le plus beau du quartier ! Mais bon...là encore, j'ai vieillis..
Je crois que la provoc', c'est plus dans l'attitude, les vraies provocatrices ne cherchent pas l'amitié ni l'approbation..au contraire, sinon c'est pas drôle !
Bisous !
Corinne
ex'îlée volontaire
Je ne connais pas "oeillivore", qui m'amuse, mais je crois que tu veux dire concupiscent, qui a quelque chose de malpropre, au fond...
Non ce que les hommes veulent c'est toujours ce qu'ils n'ont pas, nuance...
A chacun son camouflage
Ton poème me rappelle celui de Prévert, pour toi :
JE SUIS COMME JE SUIS
Jacques Prévert – (Né à Neuilly-sur-Seine)
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n’y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m’est arrivé
Oui j’ai aimé quelqu’un
Oui quelqu’un m’a aimé
Comme les enfants qui s’aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n’y puis rien changer.
Corinne (re)bizz
Merci A.A., parfois il ne faut pas en dire plus...
Pas mieux que la rançon de la gloire... sourire, la rançon, jamais très bon... Bizz Jean
Jorge, merci pour cette complainte, pleine de bon sens, je t'embrasse.
Tu as raison Autrement moi, chacun doit mesurer ses comportements, pas seulement quand il est concerné, le monde pourrait en être changé, on peut toujours espérer, c'est la vie ! Merci pour tes mots, toujours un plaisir...
Alec, heureuse de te relire ici, pensais-tu à Faye Dunaway dans Chinatown de Roman Polanski ? J'ai une certaine sympathie pour ton expression "la mémoire en gruyère"... Je la connais parfois aussi, et plus tu cherches et moins tu trouves... Bises
Corinne ! Je t'ai cherchée depuis ton ex'île, mais j'avoue que jusque là mon enquête n'aboutit pas, sourire, d'où la bonne surprise de te retrouver ici. Merci pour ce poème de Prévert, je le prends comme un cadeau, je ne le connaissais pas, je le prendrais bien comme étendard, il me convient tout à fait, à bientôt j'espère, sincèrement, je t'embrasse.
Jorge "oeillivore" c'est joli non comme néologisme, il faudra définir son orthographe précis, sourire...
Oui Anonyme à chacun son camouflage, son cheval de troie, son habit qui ne fait pas le moine, etc... Merci d'être passé(e).
Oui! cadeau bien sûr.
J'ai remis en marche un vieux blog à l'abandon ici même, tu y es bienvenue. Je te laisse donc ma trace :))
(bon c'est plutôt une sorte de journal "extime"-j'aime assez cette expression, on peut lire aussi "hors du temps"-, je ne sais pas encore si je vais y rapatrier mes peintures)
Corinne
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