mardi 6 mai 2008

Hommage discret...

Silhouette ondulante qui se projette.
Tout autant surprise que surprenant son ombre,
Prise en flagrant délire,
La fixer tangiblement.
Elle ose s’avancer loin, grandir au fil des heures…
Il faut la saisir, pour se convaincre.
S’en rasséréner
Pour ne plus craindre que le soleil se couche.
Cette ombre ne fait pas que passer,
Elle est l’image d’une sensibilité, d’une perception,
Qui n’appartient qu’à celui qui chinoise,
N’osant s’avouer que cette ombre est portée,
En attendant, il l’apprivoise pour mieux s’apprivoiser…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Regard fin, subtil, pénétrant, sur un regard qui hésite entre narcissisme et défiance, et choisit la présente absence. Votre œil donne à vivre, même aux ombres qui s'en trouvent, ainsi, densifiées, animées d'émotions inattendues, heureuses, apaisées. Je vous salue, Regard féminin qui donne vie.
en passant

jean lehmans a dit…

La présence du moi hors de soi, une trace étrange de son plein sur un vide. Une révélation antique d'un début philosophique et mathématique. La poésie du temps qui passe.
Quelle belle écriture !

Kat Imini a dit…

En passant, je ne donne pas vie, je regarde juste, c'est toujours plus facile de l'extérieur... Je vous salue aussi sincèrement.

Kat Imini a dit…

Sourire Jean, vous ne savez pas à quel point vos compliments me touchent.