lundi 11 février 2008

A la charnière...

A la charnière de ses mondes imbriqués,
Faut-il pousser cette porte qui ne veut que s’ouvrir,
Ou rebrousser chemin, oublier d’avancer ?
Faut-il gommer de son esprit des pensées, des sourires,
Et se persuader de n’avoir que rêvé ?
Ou faut-il d’un coup sec faire céder cette rouille
Se jeter dans l’ailleurs comme dans un torrent glacé ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

D'un coup sec ? De préférence avec juste la force nécessaire pour entendre craquer tout ce qui empêche d'ouvrir, pour que chaque élément de la rouille rende sa sonorité, et que de ce chant de désespoir contenu naisse un maintenant qui compose sa propre mélodie, éclatante de la vie retenue et qui se veut elle-même dans toute l'affirmation dont elle est capable.

Kat Imini a dit…

"Juste la force nécessaire" c'est mieux oui... D'un coup sec, c'était pour l'élan... Sourire

Kat Imini a dit…

J'ai "juste" oublier de dire que je trouve cette "préférence" juste et musicale, harmonique...