mardi 31 août 2010

Vivement la vague...

Je chasse le naturel,
Mais il revient au galop...
Fenêtres et portes...
Volets clos,
Rouillés,
Sensation de fin d'histoire...
Qui recommencerait
Peut-être...
Non sans quelques grincements...
Porte oubliée...
Les toiles grises
Qui sont appelées
D'araignée
L'attestent...
Ailleurs,
Les volets baillent aux corneilles,
Les fenêtres s'absentent...
Et la vague de voile
Ouvre un horizon préservé...

7 commentaires:

Françoise a dit…

Porte oubliée...
Les toiles grises
Qui sont appelées
D'araignée
L'attestent...


Ces lignes me rappellent étrangement une histoire personnelle... ;-)

Jolie façon de décrire trois histoires différentes : histoire en suspens,
ou fin de l'histoire,
ou nouvelle histoire...
J'aime bien (sourire).

Bonne semaine à toi, douce Kat.
Je t'embrasse fort.

jeff a dit…

J'avais lu "Vivement le vague..."
Mais non !
Tu sembles nous emmener vers une histoire à suspens et comme un andouille j'attendais la suite !
J'adore les portes et les fenêtres... parce que justement elles représentent des ouvertures, des invitations, des histoires secrètes, des histoires humaines, un passage vers le monde extérieur ou l'intimité d'un nouveau monde !
J'aime beaucoup ce texte qui accompagne ces photos ! Tu réussis à mettre de la poésie et à donner vie à ces "ouvertures" qui semblent comme suspendues dans le temps !

Amitiés bien chère amie des blogs...:)

Mais où donc ai-je mis la clé pour cette porte ?

Anonyme a dit…

Ne change rien, Kat, c'est ainsi qu'on t'aime.
Je t'embrasse fort.
Thierry

Kat Imini a dit…

Françoise, sourire, la vie est faite de séquences, lumineuses ou poussièreues, l'important c'est l'alternance, s'il faisait toujours beau, nous vénèrerions la pluie. Je t'embrasse très fort.

Jeff, quelle joie de te "revoir" ici. Tu n'as rien d'une andouille, c'est juste moi qui sait bien maîtriser le suspense (rire). J'aime beaucoup tout ce que tu dis de ton amour des portes et fenêtres, j'ai le même, mais j'avais tendance à voir la fermeture plutôt que l'ouverture, merci d'avoir inversé (la tendance). Sur la poésie que je distille (ben voyons), tes mots chez "toi" n'ont vraiment rien à lui envier. La clé tu l'as, la preuve, tu es rentré. Je t'embrasse.

Sourire, Thierry, ce n'est pas à mon âge que je vais changer... (rire). Je t'embrasse fort et merci pour qui tu es.

anne des ocreries a dit…

On y voyage, dans ces portes-et-fenêtres !

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Au moins, là on peut ouvrir vraiment les fenêtres, voile ou non, par ici, a Londres et aussi souvent en USA les fenêtres s'entreouvrent seulement: tu pourrais en faire des vers aussi....

pourtant, les habitants ne sont pas plus fermés que dans les pays ou la fenêtre peut s'ouvrir tout a fait!

Kat Imini a dit…

Oui Anne, ce thème photographique est universel je pense.

Julie, l'ouverture d'esprit n'est heureusement pas proportionnel à la grandeur des fenêtres, sourire, je t'embrasse.