lundi 10 novembre 2008

Suggérer...


L’image un peu vieillie…
J’entends le craquement d’un 33 tours,
Une musique « chabadabada »…
Un ou une qui est arrivé(e) à vélo…
En bord de plage…
La bicyclette posée…
Un rendez-vous peut-être…
Ou une solitude qui vient se gaver de vagues…
Regarder au loin pour ne pas trop se regarder de près…
Je reste étonnée de tout ce que peut suggérer une image…
Avec des tonalités différentes
Suivant les yeux qui vont s’y poser…
Exemple concret de notre diversité
Qui fait la richesse du monde humain…

8 commentaires:

En passant a dit…

Il y a de l'automne ou une plage dans un pays qui échappait encore au tourisme organisé, dans un pays méditerranéen...
La force de cette image : ouverture sur un nombre indéfini de possibles. Des histoires comme s'il en pleuvait. Non : elles rayonnent à partir du "hors champ". Des histoires données parce qu'à rêver ou à écrire. Avec la certitude que le dernier mot ne sera jamais tracé. On ne le trouvera que demain, toujours demain.

Kat Imini a dit…

Bel espoir demain, toujours demain, En passant, heureuse que vous ressentiez aussi cet infini de possibles qui se donne à voir, un peu comme la vie aussi parfois...

Jorge a dit…

Et le génial inventeur du shabadabada fut le plus brésilien des compositeurs français, ami de Baden Powell et créateur de sambas tristes...
Belle image pleine de possibles, en effet, de nostalgie des sixties aussi, et d'été indien en technicolor !

autrement moi a dit…

Mais y'avait-il Paulette ?
Désolée... c'est ce vélo, ce 33 tours qui m'a fait penser à elle, à eux et à cette chanson qui maintenant ne veut plus lâcher mon crâne.
Bises et attention aux mauvais grains de sable..

Anonyme a dit…

Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien.

Kat Imini a dit…

Jorge tu viens nous ouvrir une autre fenêtre, décidément cette photo, comme plein d'autres, est ouverture, j'aime cette idée. Je t'embrasse

Kat Imini a dit…

Autrement moi, c'est peut-être le vélo de Paulette qui souffrait en montant la côte qui n'était pas que sauvage... Oui merci je fais gaffe aux grains de sable qui se prennent dans les rouages, bises à Toi

Kat Imini a dit…

Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette

Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette

Merci...